Troisième Grand Tour de la saison, traditionnelle épreuve de fin d’année pour grimpeurs, le Tour d’Espagne a également été le dernier des Grands Tours à dévoiler son parcours pour son édition 2023. L’épreuve démarrera de Barcelone le 26 août prochain, annonçant un passage très précoce par les Pyrénées. L’annonce d’une 78e édition qui fera encore la part belle aux grimpeurs, et plus précisément à ceux qui aiment les hauts pourcentages.
Arrivée inédite à Arinsal
Le contre-la-montre par équipes inaugural dans les rues de Barcelone et l’étape suivante sur les collines de Montjuic seront vite effacées par la première étape de montagne prévue dès la troisième journée de course vers Andorre via la station de ski d’Arinsal, une arrivée inédite sur la Vuelta. Que les sprinters se rassurent : ils auront enfin l’occasion d’afficher leur pointe de vitesse dès le lendemain vers Tarragone, mais les occasions dans la plaine sur ces trois semaines de compétition se compteront sur les doigts d’une main.
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Dès la 6e étape, ce sera le retour en altitude avec une arrivée devant l’observatoire de Javalambre, à la frontière des provinces d’Aragon et de Valence. Une ascension déjà exploitée en 2019 et permettant à Angel Madrazo de lever les bras et à Miguel Angel Lopez de récupérer le maillot rouge. Déjà une autre époque… La première semaine se conclura avec sur la 8e étape, une journée en moyenne montagne qui plaira aux puncheurs jusqu’à Xorret de Cati, et sur la 9e étape, une arrivée pour grimpeurs sur l’Alto de Caravaca de la Cruz.
Le Tourmalet et l’Angliru
Le plus attendu sera pour la deuxième semaine de course. Un contre-la-montre pour purs rouleurs sera tracé autour de Valladolid, soit 25 kilomètres d’efforts en solitaire pour bousculer le général avant la suite plus ardue. Retour au sommet de la Laguna Negra sur la 11e étape, une ascension dominée par Dan Martin et Primoz Roglic en 2020. Avant le retour dans les Pyrénées à partir de la 13e étape pour un programme de costauds : l’Aubisque, Spandelles et le Tourmalet en conclusion ! Plus de 4 000 mètres de dénivelé : le programme a de quoi attiser les tensions parmi les favoris au maillot rouge. Le lendemain sera tout aussi rude avec une étape dans les Pyrénées espagnoles cette fois, via Hourcière, le Puerto de Larrau et le Puerto de Belagua.
La 15e étape dans les cols basques sera favorable aux échappées avant une journée de repos puis une reprise pour les puncheurs vers Bejes, ascension de plus de 5 kilomètres avec une pente minimale à deux chiffres. Une sorte d’apéritif avant le plat principal de cette troisième semaine de course : une lourde étape de montagne vers le mythique Angliru, dompté pour la dernière fois par Hugh Carthy en 2020. Et ce n’est pas tout : la 18e étape annonce cinq cols dont l’inédit Puerto de la Cruz de Linares, annoncé aussi raide que l’Angliru de la veille.
La plus longue pour terminer
Le final pourra surprendre avec l’étape la plus longue de cette Vuelta (208 kilomètres) en tant que dernier risque pour les candidats au classement général : dix ascensions seront au programme de cette journée à plus de 4 000 mètres de dénivelé, aux airs de Liège-Bastogne-Liège. Le lendemain, le traditionnel critérium dans les rues de Madrid finalisera les divers classements de cette 78e Vuelta, encore une fois très montagneuse. Une caractéristique devenue habituelle pour l’organisation espagnole. Rendez-vous le 26 août à Barcelone pour suivre ce Tour d’Espagne et la course à la succession de Remco Evenepoel.
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