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Dimanche 23 juillet 2023 – 1re étape : Clermont-Ferrand > Clermont-Ferrand (123,8 km)
Place aux femmes ! Le Tour de France féminin entame sa seconde édition par un départ bien loin de la traditionnelle procession parisienne. L’épreuve restera tout au long de la semaine dans le sud de l’Hexagone et cela débutera par un envol depuis le Puy-de-Dôme. Le peloton féminin n’aura pas l’occasion de grimper le célèbre volcan endormi, mais profitera des routes du département pour une mise en chauffe qui permettra déjà de réveiller les candidates au maillot jaune. Car malgré son profil a priori plat, sans grand col à affronter, le final de cette étape d’ouverture n’aura rien d’une sinécure.
À l’approche du retour sur Clermont-Ferrand, les concurrentes se disputeront les points de l’ascension de troisième catégorie pointée à neuf kilomètres de l’arrivée, la côte de Durtol (1,7 km à 7,2% de moyenne et un final de plus en plus raide). Cette butte, qui annonce une descente sinueuse vers Clermont-Ferrand, pourra aider certaines explosives à se faire la malle et prendre quelques secondes importantes au classement général. Les quatre derniers kilomètres sont par contre sur des routes plus larges et n’aideront pas les échappées en solitaire.
Départ réel : 12h30 à Clermont-Ferrand
Arrivée : entre 15h19 et 15h36 à Clermont-Ferrand
Les difficultés du jour :
Km 114,5 – 3e cat. : Côte de Durtol (1,7 km à 7,2% de moyenne)
Lundi 24 juillet 2023 – 2e étape : Clermont-Ferrand > Mauriac (151,7 km)
Bienvenue dans le Massif central ! Les jambes vont bien chauffer à l’occasion de cette deuxième étape sur un profil bien plus vallonné. Dès le kilomètre 0, les coureuses devront affronter une pente à près de 6% pour grimper vers le col de Guéry, non répertorié. Mais durant les 30 premiers kilomètres, il faudra grimper, grimper et encore grimper. Après des passages sur les côtes du Mont-Dore et de la Stèle pour pimenter ce début de course, le peloton pourra ensuite entamer une longue descente vers le Cantal, pour la deuxième partie de course, encore plus rude.
Quatre côtes seront au programme des cinquante derniers kilomètres de cette rude étape. Les coureuses franchiront même un sprint intermédiaire du côté de Mauriac, près de 40 kilomètres avant l’arrivée. Tous les regards seront surtout fixés sur les cinq dernières bornes avec la côte de Trébiac (3,4 km à 5,8%) pour entamer les organismes. Avant de faire grimper les toxines dans les 700 derniers mètres en faux-plat montant. Il faudra donc être une bonne puncheuse pour rêver du succès à Mauriac.
Départ réel : 13h25 à Clermont-Ferrand
Arrivée : entre 17h18 et 17h45 à Mauriac
Les difficultés du jour :
Km 42,6 – 4e cat. : Côte du Mont-Dore (1,3 km à 6,6% de moyenne)
Km 51,0 – 4e cat. : Côte de la Stèle (1,8 km à 5,1%)
Km 105,1 – 2e cat. : Côte des Plaines (4,5 km à 5,5%)
Km 108,4 – 4e cat. : Côte des Boissières (1,2 km à 7,2%)
Km 128,6 – 4e cat. : Côte de Merlhac (1,9 km à 5,5%)
Km 150,3 – 3e cat. : Côte de Trébiac (3,4 km à 5,8%)
Mardi 25 juillet 2023 – 3e étape : Collonges-la-Rouge > Montignac-Lascaux (147,2 km)
Cette étape qui fait la part belle à la Corrèze et à la Dordogne mènera probablement à un emballage massif vu le profil qui laisse peu de place aux attaquantes. Les quelques côtes proposées dans les cent premiers kilomètres restent aisées à ce niveau de course. Et dans les dix derniers kilomètres, il n’y aura que de la plaine pour emmener le peloton jusqu’à Montignac, au pied de la colline des grottes de Lascaux, célèbre pour ses découvertes du paléolithique.
Départ réel : 13h45 à Collonges-la-Rouge
Arrivée : entre 17h20 et 17h44 à Montignac-Lascaux
Les difficultés du jour :
Km 27,2 – 4e cat. : Côte du Peyroux (4,8 km à 4% de moyenne)
Km 58,1 – 4e cat. : Côte de l’Escurotte (2,6 km à 4,7%)
Km 89,4 – 4e cat. : Côte des Andrieux (2,6 km à 4,1%)
Km 92,2 – 4e cat. : Côte de Saint-Robert (1,1 km à 6,2%)
Mercredi 26 juillet 2023 – 4e étape : Cahors > Rodez (177,1 km)
Retour sur les contreforts du Massif central à l’occasion de cette quatrième étape qui devrait à nouveau ravir les plus explosives du plateau. Après un début de course sans difficulté notable, l’approche du sprint intermédiaire annonce un final haletant. Sur les quarante derniers kilomètres, les difficultés vont s’enchaîner à toute vitesse, ce qui pourrait asphyxier des candidates au maillot jaune. Les côtes finales ne dévoilent pas des pourcentages affolants, mais la succession risque de peser à l’approche de Rodez.
La côte de Colombièes (6,5 km à 4,2%) sera la plus aisée des difficultés de cette deuxième partie de course, mais la descente qui suit sera importante au vu du sprint bonus qui est organisé cinq kilomètres plus loin, à Limayrac. Après une descente plus sinueuse, le peloton enchaînera les côtes de Moyrazès (4,6 km à 5,5%) et de Lavernhe (2,2 km à 7,1%). Cette dernière montée proposera même une pente à deux chiffres à l’approche de son sommet et pourra créer les écarts finaux de cette étape particulièrement éprouvante. Elle sera en effet la plus longue de ce Tour de France Femmes, avec plus de 175 kilomètres, une première dans un Grand Tour féminin.
Départ réel : 12h40 à Cahors
Arrivée : entre 17h12 et 17h44 à Rodez
Les difficultés du jour :
Km 16,5 – 4e cat. : Col de Crayssac (2,3 km à 4,8% de moyenne)
Km 84,9 – 4e cat. : Côte de Falgueyras (3 km à 4%)
Km 142,7 – 3e cat. : Côte de Colombès (6,5 km à 4,2%)
Km 161,7 – 2e cat. : Côte de Moyrazès (4,6 km à 5,5%)
Km 168,2 – 3e cat. : Côte de Lavernhe (2,2 km à 7,1%)
Jeudi 27 juillet 2023 – 5e étape : Onet-le-Château > Albi (126,1 km)
Le retour au calme dans le Tarn ? Rien n’est moins sûr, tant le profil de cette cinquième étape peut favoriser les attaquantes ou les sprinteuses, selon le scénario du jour. Cela dépendra finalement du peloton. Car les occasions pour s’extirper de celui-ci sont légion. Les montées s’enchaîneront après 70 kilomètres de course. Les côtes de Najac et de Laguépie sont courtes, mais développement des moyennes de 7 et 9%. Et après cette dernière ascension, il y aura encore un long faux-plat montant jusqu’à Castelfadèze où est installé un sprint de bonifications.
Après un sprint intermédiaire huit kilomètres plus loin, à Monestiés, les puncheuses auront encore une occasion de se placer en tête avec la côte du même nom. La suite du parcours n’est toutefois pas favorable à une échappée : il faudra tenir près de vingt-cinq bornes en faux-plat descendant pour atteindre Albi. Autant de kilomètres favorables à un regroupement général.
Départ réel : 14h20 à Onet-le-Château
Arrivée : entre 17h20 et 17h39 à Albi
Les difficultés du jour :
Km 74,9 – 3e cat. : Côte de Najac (2,1 km à 7,4% de moyenne)
Km 85,2 – 3e cat. : Côte de Laguépie (1,5 km à 9%)
Km 102,2 – 4e cat. : Côte de Monestiés (1,6 km à 6,4%)
Vendredi 28 juillet 2023 – 6e étape : Albi > Blagnac (122,1 km)
Cette sixième étape ne laisse aucun doute quant à son issue : au vu du parcours proposé, il sera très difficile d’échapper à un emballage massif dans la banlieue toulousaine. Les côtes seront aisées, du moins pour un peloton au complet et les quinze derniers kilomètres seront en quasi ligne droite jusqu’à l’arrivée. Il faudra surtout veiller à éviter la formation de bordures dans le final, sur des routes tout de même ouvertes.
Départ réel : 14h30 à Albi
Arrivée : entre 17h20 et 17h38 à Blagnac
Les difficultés du jour :
Km 30,9 – 4e cat. : Côte de la Cadène (2,5 km à 4,5% de moyenne)
Km 51,3 – 4e cat. : Côte de Puycelsi (1,8 km à 6%)
Km 58,0 – 4e cat. : Côte du Clos Pourtié (2,8 km à 4,8%)
Km 81,8 – 4e cat. : Côte de la Gayre (1 km à 4,9%)
Samedi 29 juillet 2023 – 7e étape : Lannemezan > Tourmalet/Bagnères-de-Bigorre (89,8 km)
Voici LE gros morceau de cette deuxième édition du Tour de France Femmes. Le peloton va découvrir les Pyrénées par la grande porte avec un enchaînement mythique pour bouleverser le classement général. Après un départ en circuit autour de Lannemezan, les concurrentes fileront dans la vallée de la Neste pour une vingtaine de kilomètres qui annoncent l’arrivée dans le massif.
Dès Arreau, les pourcentages vont se faire ressentir avec la grimpée du col d’Aspin pour débuter. Ses 12 kilomètres à 6,5% de moyenne feront déjà des dégâts, surtout vu le début plus aisé avant les plus forts pourcentages à mi-pente (jusqu’à 9%). Le final se voudra plus doux, avant une descente sinueuse jusqu’à Sainte-Marie-de-Campan. Il n’y aura pas le temps de se reposer que le prochain col sera déjà au programme. Pour conclure cette journée, place au Tourmalet par son versant le plus rude. Si les cinq premiers kilomètres sembleront simples à appréhender, la suite sera bien plus indigeste avec une dizaine de kilomètres à plus de 8,5% de moyenne et des passages à plus de 10% à mi-pente. Cela ne cessera jamais de grimper à moins de 8% dans le final, confirmant la difficulté de ce col mythique. Au sommet, à plus de 2 100 mètres d’altitude, la future vainqueure pourra certainement se délecter du maillot jaune avant le contre-la-montre du lendemain.
Départ réel : 16h25 à Lannemezan
Arrivée : entre 19h06 et 19h25 au sommet du col du Tourmalet
Les difficultés du jour :
Km 60,1 – 1re cat. : Col d’Aspin (12 km à 6,5% de moyenne)
Km 89,8 – Hors-cat. : Col du Tourmalet (17,1 km à 7,5%)
Dimanche 30 juillet 2023 – 8e étape : Pau > Pau (22,6 km – CLM individuel)
La décision finale sur ce Tour de France Femmes se fera à l’occasion d’un contre-la-montre de plus de 22 kilomètre autour de Pau. La première partie de l’épreuve proposera le même tracé que le chrono du Tour de France 2019, mais en sens inverse. Les concurrentes devront affronter la courte côte de Bosdarros (plus d’un kilomètre à 7% de moyenne) avant de basculer sur des routes où les relances seront importantes. Il ne faudra donc pas se griller dans la première moitié de course. Le final se fera en légère montée vers les hauteurs de Pau, comme lors du Tour 2019. Le spectacle sera garanti jusqu’à la dernière minute !
Premier départ : vers 14h30 à Pau
Arrivée : vers 17h00 à Pau
Les difficultés du jour : –