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1re étape – Vendredi 19 août 2022 : Utrecht (P-B) > Utrecht (P-B) (23,3 km – Contre-la-montre par équipes)
Treize ans après une première expérience inédite du côté d’Assen, au nord des Pays-Bas, le royaume néerlandais retrouve la caravane de la Vuelta cette année, à l’occasion de trois étapes en terres « oranje » qui surprend toujours les amateurs de géographie. C’est une habitude de ces dernières décennies sur les Grands Tours : les départs à l’étranger sont plus porteurs sur le plan financier, sont souvent un grand succès de foule, offrent une vitrine exceptionnelle pour la région et la course concernées… Alors, même si elle ne s’exporte pas autant que le Giro ou le Tour de France ces dernières saisons, la Vuelta prend également le pas d’accepter les propositions venues hors d’Espagne. Il ne s’agira ainsi « que » du quatrième départ à l’étranger du Grand Tour espagnol après Lisbonne (1997), Assen (2009) et Nîmes (2017).
Ce Grand départ à Utrecht et ses alentours devait se dérouler en 2020. Un report a finalement été obligatoire face à la crise sanitaire du Covid-19 et le remaniement du calendrier qui avait réduit la durée de la Vuelta 2020 à 18 jours. Mais deux ans plus tard, le parcours prévu en 2020 n’a pas changé d’un iota : cette 77e édition de la Vuelta débutera donc à Utrecht à l’occasion d’un contre-la-montre par équipes de 23,3 kilomètres, exercice devenu rare sur les Grands Tours. Cet exercice en groupe promet pourtant d’être spectaculaire dans le centre d’Utrecht vu le tracé proposé. Du départ à l’arrivée, tracés près du Jaarbeurs, les routes seront larges, sans aménagement urbain dangereux, mais les virages serrés seront nombreux et il faudra donc gérer cet aspect technique pour éviter de perdre des secondes précieuses dans la course au maillot rouge. Surtout vu que l’exercice est très rarement au programme des courses WorldTour ces dernières saisons… Les automatismes sont importants sur une telle discipline, et plusieurs équipes ont décidé de s’entraîner sur des circuits fermés ces dernières semaines pour éviter les mauvaises surprises sur ce chrono d’ouverture.
Premier départ : 18h30 – Dernière arrivée : vers 20h22
Les difficultés du jour : –
2e étape – Samedi 20 août 2022 : Bois-le-Duc (P-B) > Utrecht (P-B) (175,1 km)
Si la Vuelta a la réputation d’une course pour grimpeurs, ne vous attendez pas à un enchaînement de côtes sur les routes néerlandaises. Pour cette première étape en ligne tracée dans la province d’Utrecht, le peloton partira de Bois-le-Duc pour une découverte des réserves naturelles de la région et même… le premier Grand Prix de la montagne de cette Vuelta. Ce sera plus un faux-plat qu’autre chose avec ses 2,1 kilomètres à moins de 3% de moyenne. Juste de quoi offrir un maillot de meilleur grimpeur à celui qui sera le meilleur sprinter au sommet de l’Amerongseberg. Les sprinters, eux, tenteront de contrôler le peloton pour assurer un premier emballage massif à l’arrivée sur Utrecht. Attention toutefois au final particulièrement périlleux avec cinq derniers kilomètres sinueux. Heureusement, les routes seront larges jusqu’au quartier scientifique d’Utrecht, où la ligne d’arrivée sera tracée au bout d’une ligne droite de près de 500 mètres.
Départ réel : 13h32 – Arrivée : entre 17h20 et 17h42
Les difficultés du jour :
Km 105,1 – 4e cat. : Alto de Amerongen (2,1 km à 2,4% de moyenne)
3e étape – Dimanche 21 août 2022 : Breda (P-B) > Breda (P-B) (193,2 km)
La deuxième étape en ligne de cette Vuelta ne proposera pas beaucoup plus de difficultés que la veille. Autour de Breda, il s’agira surtout d’éviter les chutes et de préparer le sprint massif annoncé 193 kilomètres plus loin. Les éventuels échappés tenteront pour leur part de surprendre le peloton et se disputeront la seule côte répertoriée du jour, encore plus simple que lors de la deuxième étape : le Rijzendeweg ne propose que 400 mètres à moins de 4% de moyenne. Encore plus simple qu’une côte flandrienne…
Autre subtilité du parcours du jour : le peloton passera également en Belgique ! Et ce à l’occasion d’un passage par la localité particulière de Baerle-Nassau et Baerle-Duc qui dispose de quelques quartiers sous frontières belges. Ces enclaves belges s’expliquent par un traité de 1843 qui a tenu compte des principales nationalités des habitants de chaque rue pour répartir les terres entre Belgique et Pays-Bas. Finalement, les enclaves sont restées au fil des années et vous pouvez encore découvrir dans cette commune des lignes entre les commerces montrant que vous êtes d’un côté ou de l’autre de la frontière. Le peloton passera donc quelques dizaines de mètres en Belgique sur cette troisième étape de la Vuelta.
Le final de cette étape sera plus direct que la veille, avec juste deux virages à angle droit dans les cinq derniers kilomètres.
Départ réel : 12h52 – Arrivée : entre 17h04 et 17h28
Les difficultés du jour :
Km 133,8 – 4e cat. : Rijzendeweg (400 m à 3,7% de moyenne)
Lundi 22 août 2022 – Journée de repos et transfert vers le Pays Basque espagnol
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4e étape – Mardi 23 août 2022 : Vitoria-Gasteiz > Laguardia (152,5 km)
Après un transfert en Espagne et une journée de repos, les coureurs de cette 77e Vuelta vont entamer une autre course, bien plus vallonnée, à l’image de cette quatrième étape dans le Pays basque. Le peloton va faire face à un profil bien plus raide avec deux premiers cols à affronter. Le premier au bout d’une cinquantaine de kilomètres de plaine, avec le Puerto de Opakua (5 km à 6,9% de moyenne). S’en suivront plusieurs collines non-répertoriées qui pourront bien casser les jambes avant d’escalader le Puerto de Herrera, qui ne semble pas si rude sur le papier (plus de 7 km à moins de 5% de moyenne) mais qui propose tout de même trois premiers kilomètres à 8% avant une série de montées et descentes jusqu’au sommet pointé à moins de 15 kilomètres de l’arrivée.
Après une descente rapide, les puncheurs devraient se faire la guerre dans la montée finale vers le centre de Laguardia avec 900 mètres à plus de 8% pour conclure cette quatrième étape. Avec un dernier virage à 300 mètres de la ligne qui annonce l’importance du placement avant l’arrivée.
Départ réel : 13h53 – Arrivée : entre 17h20 et 17h41
Les difficultés du jour :
Km 61,9 – 2e cat. : Puerto de Opakua (5 km à 6,9% de moyenne)
Km 138 – 3e cat. : Puerto de Herrera (7,3 km à 4,8%)
5e étape – Mercredi 24 août 2022 : Irun > Bilbao (187,2 km)
Le peloton reste dans le Pays basque à l’occasion de cette cinquième étape qui aura des allures de Clasica San Sebastian. Le peloton passera d’ailleurs pas les célèbres plages de la cité basque avant de rejoindre des hauteurs bien plus appréciées des grimpeurs explosifs. Durant les 80 derniers kilomètres de cette étape, les côtes vont s’enchaîner. Les premières ne seront pas trop dures et ne dépasseront pas les 6% de moyenne. Mais à l’arrivée en banlieue de Bilbao, il faudra garder de l’énergie pour faire face à l’Alto del Vivero, une côte d’un peu moins de 5 kilomètres à 8% de moyenne avec des passages à 10% à mi-pente. Et la descente qui suit, moins pentue, n’en sera pas moins technique en vue du centre de Bilbao. Et il faudra refaire cette boucle une deuxième fois avant d’atteindre la ligne d’arrivée. Et le sprint de bonifications pointé au sommet de l’Alto del Vivero, à 14 kilomètres de l’arrivée, sera également important dans la lutte pour le classement général.
Départ réel : 12h57 – Arrivée : entre 17h18 et 17h45
Les difficultés du jour :
Km 95,6 – 3e cat. : Puerto de Gontzagarigana (5,3 km à 4,5% de moyenne)
Km 102,4 – 3e cat. : Balcón de Bizkaia (4,2 km à 5,6%)
Km 125,4 – 3e cat. : Alto de Morga (8,6 km à 3,5%)
Km 144 – 2e cat. : Alto del Vivero (4,6 km à 8%)
Km 173 – 2e cat. : Alto del Vivero (4,6 km à 8%)
6e étape – Jeudi 25 août 2022 : Bilbao > Ascensión al Pico Jano/San Miguel de Aguayo (181,2 km)
Les grimpeurs vont retrouver un terrain à leur mesure à l’occasion de cette première étape avec arrivée en altitude. Les coureurs ne vont jamais dépasser les 1 200 mètres d’altitude, mais vont enchaîner tout de même plus de 4 000 mètres de dénivelé positif sur la journée. Du costaud pour découvrir la moyenne montagne… Le Puerto de Alisas sera un apéritif avec ses 8 bornes à près de 6% de moyenne, à un peu plus de 100 kilomètres de l’arrivée avant un enchaînement de trois difficultés qui écrémera bien le peloton. Cela débute, à 64 kilomètres du but, par la montée non-répertoriée de l’Alto de Hijas, qui propose tout de même près de 4 km à 7% de moyenne. Avant d’affronter le Collada de Brenes, avec ses près de 7 km à plus de 8% de moyenne. Ce col abrupt servira en prime de sprint de bonification avant une descente technique et une dernière montée, le Pico Jano, qui propose une première partie de 6,8 kilomètres à près de 8% de moyenne avant un léger faux-plat et une reprise à 7% de moyenne. Ces premiers cols cantabriques risquent déjà de creuser les écarts dans la course au maillot rouge.
Départ réel : 12h37 – Arrivée : entre 17h15 et 17h47
Les difficultés du jour :
Km 77,7 – 2e cat. : Puerto de Alisas (8,7 km à 5,8% de moyenne)
Km 145,8 – 1re cat. : Collada de Brenes (6,8 km à 8,2%)
Km 181,2 – 1re cat. : Ascensión al Pico Jano/San Miguel de Aguayo (12,6 km à 6,5%) ,
7e étape – Vendredi 26 août 2022 : Camargo > Cistierna (190 km)
En voilà une septième étape particulière pour poursuivre cette première semaine bien vallonnée. Le final laisse penser à une préparation idéale pour les sprinters. Mais ceux-ci devront déjà survivre à la montée du Puerto de San Glorio, une longue ascension de plus de 22 kilomètres à 5,5% de moyenne, avec un sommet pointé à 65 kilomètres de l’arrivée. Si une équipe décide de hausser le tempo sur ces pentes pour éliminer certains sprinters moins habitués des pourcentages, cela risque de faire des dégâts. Après ce col, le parcours propose un long faux-plat descendant vers Cistierna, sans grande difficulté jusqu’à la ligne.
Départ réel : 12h30 – Arrivée : entre 17h15 et 17h46
Les difficultés du jour :
Km 125,8 – 1re cat. : Puerto de San Glorio (22,4 km à 5,5% de moyenne)
8e étape – Samedi 27 août 2022 : La Pola Llaviana > Colláu Fancuaya/Yernes y Tameza (153,4 km)
Les grimpeurs vont encore se régaler à l’occasion de cette étape-reine des Asturies, proposant un condensé des meilleures ascensions de la région. Six cols seront à escalader tout au long de la journée. Et cela démarrera dès le départ réel avec l’Alto de la Colladona dont le pied est situé après seulement trois kilomètres de course. L’échappée risque donc de déjà se mettre dans le rouge pour espérer prendre ses distances avec le peloton. Et le menu sera encore bien copieux par la suite avec une succession de petits cols entre 4 et 7 kilomètres à près de 6% de moyenne. Les candidats au général attendront certainement l’ultime montée de la journée, le Colláu Fancuaya pour créer des différences avec dix kilomètres à plus de 8% de moyenne dont les deux derniers kilomètres sur une route non-macadamisée avec des passages autour de 11%. Il faudra donc s’armer de courage et éviter les problèmes mécaniques dans ce final périlleux.
Départ réel : 13h28 – Arrivée : entre 17h18 et 17h43
Les difficultés du jour :
Km 9,8 – 2e cat. : Alto de la Colladona (6,4 km à 7% de moyenne)
Km 48,8 – 2e cat. : Alto de la Mozqueta (6,8 km à 6,6%)
Km 66,5 – 3e cat. : Alto de Santo Emiliano (5,7 km à 5,3%)
Km 98,1 – 3e cat. : Puerto de Tenebreo (5,3 km à 6,2%)
Km 113,8 – 3e cat. : Puerto de Perlavia (4 km à 7,7%)
Km 153,4 – 1re cat. : Colláu Fancuaya (10,1 km à 8,5%)
9e étape – Dimanche 28 août 2022 : Villaviciosa > Les Praeres/Nava (171,4 km)
La Vuelta retrouve ses habitudes à l’occasion de cette nouvelle étape dans les sommets asturiens. Cette neuvième étape enchaînera à nouveau les collines avec notamment le Mirador del Fito (9 km à 6%) et l’Alto de la Llama (7 km à plus de 5%), avant le final qui intéressera plus particulièrement les puncheurs et grimpeurs explosifs. Car l’organisation a décidé de revenir sur un col abrupt qui fait la popularité du troisième Grand Tour de la saison : bienvenue à Les Praeres ! Sur les quatre kilomètres d’ascension, le peloton affrontera une pente moyenne de 12,9% avec un pied très raide, entre 14 et 16% sur les deux premiers kilomètres de montée. Autant dire que les cuisses vont brûler sur ce chemin de béton d’habitude réservé aux agriculteurs locaux. Simon Yates s’y était imposé en 2018 avant de filer vers la victoire finale. Qu’en sera-t-il cette saison ? Le grimpeur au sommet saura en tout cas confirmer sa bonne condition du moment.
Départ réel : 12h53 – Arrivée : entre 17h16 et 17h46
Les difficultés du jour :
Km 55,6 – 2e cat. : Alto del Torno (7,6 km à 6% de moyenne)
Km 93,0 – 1re cat. : Mirador del Fito (9 km à 6%)
Km 118,1 – 3e cat. : Alto de la Llama (7,1 km à 5,1%)
Km 148,6 – 3e cat. : La Campa (9,3 km à 4,1%)
Km 171,4 – 1re cat. : Les Praeres (3,9 km à 12,9%)
Lundi 29 août 2022 – Journée de repos et transfert vers la province d’Alicante
10e étape – Mardi 30 août 2022 : Elche > Alicante (30,9 km – Contre-la-montre individuel)
Après une deuxième journée de repos, le peloton de la Vuelta retrouve les routes espagnoles à l’occasion d’un contre-la-montre d’une trentaine de kilomètres qui permettra aux rouleurs de se refaire la cerise après un enchaînement d’étapes vallonnées qui vont déjà façonner les premières positions. Au départ d’Elche, les coureurs s’élanceront sur un parcours légèrement sinueux au départ avant un long faux-plat descendant jusqu’à la côte méditerranéenne. Les routes seront larges et sans grande difficulté jusqu’à Alicante. Une légère butte est annoncée à deux kilomètres du but, mais pas de quoi faire monter les toxines à l’aube de la ligne d’arrivée.
Premier départ : vers 14h40 – Dernière arrivée : vers 17h30
Les difficultés du jour : –
11e étape – Mercredi 31 août 2022 : ElPozo Alimentación > Cabo de Gata (191,2 km)
Les sprinters retrouvent un terrain en leur faveur à l’occasion de cette onzième étape sans la moindre côte répertoriée (malgré le fait que bon nombre de collines escaladées ce jour seront bien plus usantes que celles comptant pour le classement de la montagne, aux Pays-Bas). Pour les sprinters, l’objectif sera donc d’éviter les chutes avant la dernière ligne droite de plus de deux kilomètres jusqu’au pied des salières de Cabo de Gata.
Départ réel : 12h51 – Arrivée : entre 17h17 et 17h45
Les difficultés du jour : –
12e étape – Jeudi 1er septembre 2022 : Salobreña > Peñas Blancas/Estepona (192,7 km)
Le peloton du Tour d’Espagne va retrouver la montagne à l’occasion d’une étape qui, par son profil, ressemblera à une course de côte. Après une longue balade sur le bord de mer, la bagarre pour le positionnement s’annonce intense à l’approche d’Estepona, où se trouvera un sprint intermédiaire et le pied de la montée finale, vers Peñas Blancas. Cette ascension de 19 kilomètres à 6,7% de moyenne proposera quelques passages à plus de 10% à mi-pente et se veut particulièrement irrégulière. Les grimpeurs trouveront donc un beau terrain de jeu pour tenter des accélérations qui mettront en difficulté les moins habitués de ces hauts pourcentages. Mais le fait que ce col soit le seul du jour ne devrait pas favoriser la création de larges écarts dans la lutte pour le général.
Départ réel : 12h34 – Arrivée : entre 17h15 et 17h46
Les difficultés du jour :
Km 192,7 – 1re cat. : Peñas Blancas (19 km à 6,7% de moyenne)
13e étape – Vendredi 2 septembre 2022 : Ronda > Montilla (168,4 km)
Les sprinters pourront-ils encore se disputer la victoire sur cette treizième étape ? Le profil légèrement vallonné ne semble en effet pas assez dur pour faire mal aux amoureux de la plaine, mais le final vers Montilla ne sera pas une partie de plaisir pour ceux qui encaissent mal les pentes. Dans les trois derniers kilomètres, le peloton devra enchaîner une petite côte de près d’un kilomètre à 5% de moyenne avant une légère descente et une dernière rampe de 600 mètres à près de 7%. Ce sera donc difficile pour les plus véloces de faire parler leur pointe de vitesse : il s’agira surtout de résister et de se montrer explosif.
Départ réel : 13h36 – Arrivée : entre 17h20 et 17h42
Les difficultés du jour : –
14e étape – Samedi 3 septembre 2022 : Montoro > Sierra de la Pandera (160,3 km)
La haute montagne revient sous les roues des rescapés de la Vuelta. Avec un final ardu comme l’organisation sait les préparer… Après une préparation idéale sur le Puerto de Siete Pilillas, les collines vont s’enchaîner jusqu’au pied du Puerto de los Villares, une ascension d’un peu plus de 10 km à 5,5% de moyenne, qui sert de rampe de lancement à l’ultime montée du jour, vers Sierra de la Pandera, avec ses 8,4 kilomètres à 7,8% de moyenne. Poitons notamment un passage de plus d’un kilomètre à 13% de moyenne à moins de trois kilomètres du sommet, avant un replat à quelques hectomètres de la ligne. Cette montée est devenue un classique de la Vuelta après les victoires de Roberto Heras, Alejandro Valverde, Andrey Kashechkin, Damiano Cunego et Rafal Majka. Mais attention aux candidats au maillot rouge, car la suite s’annonce encore plus abrupte.
Départ réel : 13h17 – Arrivée : entre 17h17 et 17h44
Les difficultés du jour :
Km 107,2 – 3e cat. : Puerto de Siete Pilillas (9,9 km à 3,5% de moyenne)
Km 148,2 – 2e cat. : Puerto de los Villares (10,4 km à 5,5%)
Km 160,3 – 1re cat. : Sierra de la Pandera (8,4 km à 7,8%)
15e étape – Dimanche 4 septembre 2022 : Martos > Sierra Nevada (149,6 km)
Voici l’étape-reine de cette deuxième semaine de course : le peloton va rejoindre la Sierra Nevada, une destination courue des grimpeurs en quête d’un stage de préparation en altitude. C’est aussi la première fois que le peloton de cette 77e édition de la Vuelta grimpera à plus de 2 000 mètres d’altitude. Avant d’atteindre les nuages, les coureurs affronteront un enchaînement de vallons jusqu’à Grenade, avant l’Alto del Purche, un col de 9 kilomètres à 7,6% de moyenne qui risque déjà de mettre les organismes dans le rouge avant de redescendre vers le pied du col final. Les grimpeurs vont alors se mettre en branle pour la dernière montée du jour, vers le sommet du parc national de Sierra Nevada, à Monachil. Et cela fera mal : sur les 22 kilomètres à affronter, les 5 premiers kilomètres proposent plus de 11% de moyenne. Sur les sept premiers kilomètres, on sera à près de 10% de moyenne. La suite sera plus douce avec une douzaine de kilomètres à moins de 7% de moyenne. Il faudra avoir le coeur bien accroché pour tenir la distance au bout de cette étape à plus de 4 000 mètres de dénivelé.
Départ réel : 13h16 – Arrivée : entre 17h17 et 17h45
Les difficultés du jour :
Km 33,8 – 3e cat. : Puerto del Castillo (6,8 km à 4,5% de moyenne)
Km 110,4 – 1re cat. : Alto del Purche (9,1 km à 7,6%)
Km 152,6 – Hors-cat. : Alto Hoya de la Mora/Monachil (22,3 km à 6,9%)
Lundi 5 septembre 2022 – Journée de repos et transfert vers la province de Cadix
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16e étape – Mardi 6 septembre 2022 : Sanlúcar de Barrameda > Tomares (189,4 km)
Après une dernière journée de repos salvatrice pour récupérer une dernière fois à l’aube d’un final intense, le peloton de la Vuelta va prendre la direction de Séville pour une étape qui annonce un final explosif. Car les sprinters ne seront pas à la fête dans le final proposé à Tomares, dans la banlieue de Séville. Une première colline de près de trois kilomètres à 5,5% de moyenne permettra déjà d’écrémer le peloton dans les dix derniers kilomètres avant les trois dernières bornes en montée vers Tomares. Cela débutera pas un mur de 700 mètres à plus de 8% de moyenne, cela se conclura par un dernier kilomètre à près de 4% de moyenne pour les costauds.
Départ réel : 13h00 – Arrivée : entre 17h18 et 17h44
Les difficultés du jour : –
17e étape – Mercredi 7 septembre 2022 : Aracena > Monastère de Tentudía (162,3 km)
Cette dix-septième étape entre l’Andalousie et l’Estrémadure sera idéale pour les attaquants vu les vallons à enchaîner tout au long de la journée avant un final pour coureurs explosifs vers le monastère de Tentudía. L’arrivée sera en effet intense avec une première rampe de près de 2 kilomètres à 7% de moyenne pour démarrer l’ascension finale, avant un replat, une très courte descente et une deuxième partie d’ascension de plus de 4 km à 7,5%. Il faudra conserver de l’énergie dans ce final avec un passage maximal à 12% à affronter. Ce sera la première fois que la Vuelta arrivera aux abords de ce monastère.
Départ réel : 13h21 – Arrivée : entre 17h18 et 17h44
Les difficultés du jour :
Km 162,3 – 2e cat. : Monasterio de Tentutdía (10,3 km à 5% de moyenne)
18e étape – Jeudi 8 septembre 2022 : Trujillo > Alto del Piornal (192 km)
Comme l’an dernier, la Vuelta inaugure les étapes de montagne en circuit, avec l’espoir que cette configuration de course ouvre la porte à une certaine audace de la part des favoris au classement général. Sur cette étape de près de 200 kilomètres, il sera intéressant de suivre le final proposé autour de l’Alto de Piornal. Le peloton débutera sa journée par le raide alto de la Desesperá avec ses près de 10% de moyenne sur un peu moins de quatre bornes. Un prélude à une ascension non-répertoriée vers le monastère de San Jerónimo de Yuste de près de 5 km à 4,3% de moyenne, pour continuer à user les organismes avant le plat de résistance de cette journée en moyenne montagne.
Les coureurs vont découvrir l’Alto de Piornal, une ascension assez régulière de 13,5 km à 5%. Via ce premier versant, le peloton va frôler l’arrivée mais devra plutôt se farcir une descente assez technique d’une vingtaine de kilomètres avant d’affronter l’Alto de Piornal par un troisième versant, cette fois plus abrupt (13,4 km à 5,6%). Mais la pente restera trop douce pour aider les meilleurs grimpeurs à faire la différence. Il faudra avant tout résister à la distance sur cette étape qui devrait faire la part belle aux attaquants au long cours.
Départ réel : 12h19 – Arrivée : entre 17h14 et 17h48
Les difficultés du jour :
Km 109,7 – 2e cat. : Alto de la Desesperá (3,7 km à 9,4% de moyenne)
Km 151,2 – 1re cat. : Alto de Piornal (13,5 km à 5%)
Km 192,0 – 1re cat. : Alto de Piornal (13,4 km à 5,6%)
19e étape – Vendredi 9 septembre 2022 : Talavera de la Reina > Talavera de la Reina (138,3 km)
Une course en circuit s’annonce sur cette dix-neuvième étape autour de Talavera de la Reina. Les coureurs vont affronter à deux reprises le Puerto del Piélago, une montée de 9,3 km à 5,6% de moyenne, avec des passages à 9% au pied. L’ascension n’a donc rien de difficile au premier abord, et la descente prévue ensuite ne dévoile pas de difficulté technique particulière. Bref, les amateurs d’échappée pourront toujours tromper le peloton, car le profil ne semble pas adapté à une bataille rangée entre coureurs du classement général.
Départ réel : 14h03 – Arrivée : entre 17h20 et 17h41
Les difficultés du jour :
Km 30,3 – 2e cat. : Puerto del Piélago (9,3 km à 5,6% de moyenne)
Km 96,1 – 2e cat. : Puerto del Piélago (9,3 km à 5,6%)
20e étape – Samedi 10 septembre 2022 : Moralzarzal > Puerto de Navacerrada (181 km)
Cette dernière étape de montagne de la Vuelta annonce une belle bagarre entre grimpeurs vu les 4 000 mètres de dénivelé et cinq cols à avaler tout au long de la journée. Les coureurs resteront quasiment toute la journée à plus de 1 000 mètres d’altitude avec un enchaînement de cols dans le parc naturel de la Sierra de Guadarrama. Les coureurs affronteront par un premier versant le Puerto de Navacerrada (un peu plus de 10 km à 6,8% de moyenne) avant une longue traversée sur les plateaux de Guadarrama jusqu’au Puerto de Navafría et au Puerto de Canencia, des cols peu abrupts qui permettront surtout d’user les jambes avant le final plus intense.
À 45 kilomètres du but, place au Pueto de la Morcuera (9,4 km à 6,9% de moyenne) avec des passages à 10% à mi-pente et 8% dans le final. Après une descente sinueuse, le peloton s’affrontera une dernière fois sur le Puerto de Cotos (10,3 km à 6,9%) avec un final de plus en plus raide, mais ne dépassant jamais les 7%. Il ne faudra d’ailleurs pas crier victoire trop vite car il restera encore six kilomètres en léger faux-plat montant avant d’atteindre la ligne d’arrivée sur l’autre versant du Puerto de Navacerrada.
Départ réel : 12h45 – Arrivée : entre 17h16 et 17h46
Les difficultés du jour :
Km 34,0 – 1re cat. : Puerto de Navacerrada (10,3 km à 6,8% de moyenne)
Km 92,8 – 2e cat. : Puerto de Navafría (9,8 km à 5,5%)
Km 126,8 – 2e cat. : Puerto de Canencia (7,5 km à 4,9%)
Km 143,7 – 1re cat. : Puerto de la Morcuera (9,4 km à 6,9%)
Km 174,3 – 1re cat. : Puerto de Cotos (10,3 km à 6,9%)
21e étape – Dimanche 11 septembre 2022 : Las Rozas > Madrid (96,7 km)
Comme sur le Tour de France, la dernière étape du Tour d’Espagne se clôturera par un critérium pour sprinters du côté de Madrid. Après un départ dans la banlieue, du côté de Las Rozas, les coureurs se rendront dans la capitale espagnole pour un circuit local de moins de six kilomètres à parcourir à neuf reprises. Rien de bien particulier à signaler pour cette ultime journée de course : les porteurs des maillots distinctifs profiteront d’une coupe de champagne, les sprinters se mettront en branle dans les 50 derniers kilomètres et la fête pourra se conclure au crépuscule.
Départ réel : 17h26 – Arrivée : entre 19h51 et 20h07
Les difficultés du jour : –