Le Tour de France est déjà dans toutes les têtes : entre la Vendée et Paris en passant par la Bretagne, les pavés du Nord, les monts alpestres et les pentes pyrénéennes, découvrez le tracé qui attend les coureurs de la Grande Boucle cet été. Avec une présentation complète et les difficultés attendues durant ces trois semaines de course à travers l’Hexagone.
1re étape – Samedi 7 juillet : Noirmoutier-en-l’Île > Fontenay-le-Comte (201 km)
Le Tour de France entame sa balade en Vendée par une véritable promenade de santé pour les sprinters, sur le bord de mer. Depuis l’île de Noirmoutier, qui devient une destination habituelle du peloton après le Grand Départ déjà organisé en 2011 sur le passage du Gois, les coureurs vont profiter de la côte atlantique et risquent d’affronter un vent fort de côté, qui pourrait profiter aux équipes audacieuses. Une étape en ligne inaugurale au profil plat comme la main reste toutefois un grand objectif pour les équipes de sprinters, et celles-ci risquent donc de prendre les commandes de la meute pour assurer un emballage massif à Fontenay-le-Comte. Surtout qu’à 80 kilomètres du but, le peloton quittera déjà la côte pour s’enfoncer dans les terres. Même si dans les marais, l’absence d’arbres pourrait encore rendre le peloton sensible au vent. Attention, enfin, aux derniers kilomètres avec trois rond-points dans les trois derniers kilomètres et un virage à angle droit sournois avant la flamme rouge. Cela risque de causer quelques dégâts dans le peloton.
La difficulté du jour :
Km 173 – 4e cat. : Côte de Vix (700 m à 4,2% de moyenne)
2e étape – Dimanche 8 juillet : Mouilleron-Saint-Germain > La Roche-sur-Yon (182,5 km)
Les sprinters seront une nouvelle fois à la fête sur ce tracé vendéen, qui semble éviter les nombreuses collines qui ont déjà fait la renommée du département. Sur cette deuxième étape, qui démarre du village de Thomas Voeckler, il ne sera pas vraiment question de changement de rythme par rapport à la veille. Vers La Roche-sur-Yon, il s’agira surtout d’éviter les chutes. Les derniers kilomètres seront également déterminants avec dans les deux derniers kilomètres un long virage jusqu’à l’arrivée. Et puis, n’oublions pas le nouveau sprint de bonification proposé à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée qui pourrait permettre à un outsider de récupérer le maillot jaune pour l’une ou l’autre seconde.
La difficulté du jour :
Km 28 – 4e cat. : Côte de Pouzauges (1 km à 3,9% de moyenne)
3e étape – Lundi 9 juillet : Cholet > Cholet (35.5 km, CLM par équipes)
La lutte pour le maillot jaune va enfin offrir un peu de spectacle à l’occasion de cette troisième étape tracée sous forme de contre-la-montre par équipes autour de Cholet, sur un tracé plus vallonné que l’ensemble des deux étapes précédentes. Le parcours de ce chrono se veut idéal pour les spécialistes de la discipline avec majoritairement des longues lignes droites et quelques côtes pour faire la différence entre coureurs puissants. Le profil fait d’ailleurs penser au contre-la-montre disputé sur le Critérium du Dauphiné, que le Team Sky avait dominé. Les effectifs et objectifs seront cette fois différents et le final se veut légèrement sinueux et doit être mené avec précaution. Il s’agit en fait du même parcours que le contre-la-montre individuel de Cholet disputé en 2008 et qui avait été remporté à l’époque par Stefan Schumacher. L’Allemand avait été déclassé par la suite vu ses nombreuses dérives dans le dopage, et Kim Kirchen est désormais noté dans les livres d’histoire comme le vainqueur légitime de ce chrono.
La difficulté du jour :
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4e étape – Mardi 10 juillet : La Baule > Sarzeau (195 km)
Le peloton fait son entrée en Bretagne par la plaine, avec une nouvelle étape spécialement tracée pour un sprint massif. Il est en effet d’imaginer un autre scénario vers Sarzeau, vu le final proposé. Certes, le dernier kilomètre est en léger faux-plat montant et peut permettre aux coureurs qui comptent plus sur leur puissance que sur leur vitesse de trouver la victoire. Mais c’est bien une arrivée groupée qui est attendue aux abords du golfe du Morbihan, sur la superbe presqu’île de Rhuys. Les amateurs de la Bretagne apprécieront au moins les superbes paysages de ce site, dont le maire n’est autre que… David Lappartient, le président de l’Union Cycliste Internationale (UCI).
La difficulté du jour :
Km 135,5 – 4e cat. : Côte de Saint-Jean-la-Poterie (800 m à 7,8% de moyenne)
5e étape – Mercredi 11 juillet : Lorient > Quimper (204,5 km)
Après un départ en douceur dans la cité portuaire de Lorient, les coureurs vont enfin découvrir les vallons bretons lors d’une étape qui s’annonce comme une mini-classique ardennaise. Bon nombre de favoris ont d’ailleurs fait le trajet jusqu’en Bretagne comme Richie Porte ou Adam Yates, afin de reconnaître ce tracé piégeux. Dans les 100 derniers kilomètres, les coureurs n’auront aucun mètre de répit, avec des montées et des descentes sans interruption jusqu’à Quimper. Seules cinq côtes sont ainsi répertoriées mais dans les 15 dernières bornes, deux murs avec des passages à 12% risquent de donner des envies aux puncheurs. Sans oublier le dernier kilomètre, avec une côte à 4,8% de moyenne dans le centre de la cité bretonne. Le pied de l’ascension sera le plus intéressant pour lancer une offensive, car plus pentu avant une chicane qui annonce l’importance de bien se placer dans ce final dangereux.
Les difficultés du jour :
Km 106 – 4e cat. : Côte de Kaliforn (1,7 km à 7,1% de moyenne)
Km 113 – 4e cat. : Côte de Trimen (1,6 km à 5,6%)
Km 140,5 – 3e cat. : Côte de la Roche du Feu (1,9 km à 6,6%)
Km 159,5 – 3e cat. : Côte de Menez Quelerc’h (3 km à 6,2%)
Km 181 – 3e cat. : Côte de la Montagne de Locronan (2,2 km à 5,9%)
6e étape – Jeudi 12 juillet : Brest > Mûr de Bretagne/Guerlédan (181 km)
Une étape traditionnelle du Tour de France qui se termine par un circuit local, cela a le mérite d’être signalé. Après un début de journée qui s’annonce pour les baroudeurs dans le Finistère, le peloton risque de se montrer plus actif à une trentaine de kilomètres de l’arrivée, à l’approche de la première ascension de Mûr-de-Bretagne, cette longue ligne droite de deux kilomètres à 6,9% de moyenne. Le circuit qui suit peut favoriser les audacieux avec une légère remontée suivi de routes étroites, qui rendent difficile l’organisation dans le peloton. Avant une montée finale sur Mûr-de-Bretagne, à nouveau, qui risque de faire bondir tant les puncheurs que les candidats au maillot jaune. En 2011, Cadel Evans avait construit son seul succès en remportant l’étape devant Alberto Contador et Alexandre Vinokourov, alors qu’en 2015, Alexis Vuillermoz avait surpris tous les favoris avec une offensive parfaitement lancée dans les 500 derniers mètres.
Les difficultés du jour :
Km 44 – 3e cat. : Côte de Ploudiry (1,5 km à 7% de moyenne)
Km 68,5 – 4e cat. : Côte de Roc’h Trévézel (2,5 km à 3,5%)
Km 165 – 3e cat. : Mûr-de-Bretagne (2 km à 6,9%)
Km 181 – 3e cat. : Mûr-de-Bretagne (2 km à 6,9%)
7e étape – Vendredi 13 juillet : Fougères > Chartres (231 km)
Pour quitter la Bretagne, prenez toujours tout droit. Les sprinters devraient encore avoir la main mise sur le peloton à l’occasion de cette étape sans grande difficulté. Les sprints et bonifications s’annoncent comme les seules animations de la journée, tout comme l’emballage final annoncé à Chartres, au terme de l’étape la plus longue de cette Grande Boucle. Certes, deux virages peuvent perturber les sprinters moins habiles dans les 1500 derniers mètres, mais la ligne droite finale est bien large et parfaite pour un sprint massif.
La difficulté du jour :
Km 120 – 4e cat. : Côte du Buisson de Perseigne (1,5 km à 3,9% de moyenne)
8e étape – Samedi 14 juillet : Dreux > Amiens Métropole (181 km)
Le peloton remonte vers le nord à l’occasion de cette nouvelle étape de plaine, qui pourrait créer quelques surprises si le vent s’en mêle. Les routes dégagées de Picardie sont en effet difficiles à manier si des bordures se forment dans le peloton. Du côté d’Amiens, les sprinters qui veulent jouer la victoire en groupe devront tout de même être prudents. Ils vont devoir faire le tour de la ville et enchaîner les virages, jusqu’à 600 mètres de l’arrivée. Se placer sera donc le plus important dans le final qui s’annonce rapide. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Mario Cipollini, en 1999, et André Greipel, en 2015, se sont imposés à Amiens.
Les difficultés du jour :
Km 35 – 4e cat. : Côte de Pacy-sur-Eure (2 km à 4,3% de moyenne)
Km 71,5 – 4e cat. : Côte de Feuquerolles (2,3 km à 4,3%)
9e étape – Dimanche 15 juillet : Arras Citadelle > Roubaix (156,5 km)
La première semaine de ce Tour de France se conclut par l’étape la plus indécise. Vers le Nord, les pavés. Et une étape qui n’a que rarement été testée, ces dernières années, sur la Grande Boucle. En effet, ASO s’est déjà essayé à quelques kilomètres sur les pavés, mais entre Arras et Roubaix, sur les 156,5 kilomètres (seulement) à parcourir en ce lendemain de fête nationale, le peloton aura plus de 20 kilomètres à affronter sur les chemins caillassés du Nord. Avec les secteurs mythiques d’Orchies, Mons-en-Pévèle ou encore Pont-Thibault au programme. Voici qui risque de bouleverser le classement général en quelques minutes ! Les nostalgiques de Paris-Roubaix excuseront l’organisation : l’arrivée sera située à côté du vélodrome et non dans la mythique enceinte qui conclut l’Enfer du Nord chaque année.
Les difficultés du jour :
Km 47,5 – Secteur 15 : Escaudoeuvres-Thun (1,6 km)
Km 53,5 – Secteur 14 : Eswars-Paillencourt (1,6 km)
Km 69 – Secteur 13 : Auberchicourt-Écaillon (900 m)
Km 86,5 – Secteur 12 : Warlaing-Brillon (2 km)
Km 89,5 – Secteur 11 : Tilloy – Sars-et-Rosières (2,4 km)
Km 96 – Secteur 10 : Beuvry-Orchies (1,4 km)
Km 104,5 – Secteur 9 : Auchy-Bersée (2,7 km)
Km 110 – Secteur 8 : Mons-en-Pévèle (900 m)
Km 116,5 – Secteur 7 : Mérignies-Avelin (700 m)
Km 119,5 – Secteur 6 : Pont-Thibault – Ennevelin (1,4 km)
Km 126 – Secteur 5 : Templeuve/Moulin de Vertain (500 m)
Km 132,5 – Secteur 4 : Cysoing-Bourghelles (1,3 km)
Km 135 – Secteur 3 : Bourghelles-Wannehain (1,1 km)
Km 139,5 – Secteur 2 : Camphin-en-Pévèle (1,8 km)
Km 148,5 – Secteur 1 : Willems-Hem (1,4 km)
Lundi 16 juillet : journée de repos et transfert vers Annecy
10e étape – Mardi 17 juillet : Annecy > Le Grand-Bornand (158,5 km)
À peine remis des pavés du Nord, les rescapés de la première semaine du Tour de France auront droit à une journée de repos avant de s’élancer dans les Alpes pour trois journées particulièrement intenses dans les cols. Les coureurs vont ainsi profiter du lac d’Annecy avant de lancer les hostilités dans le long col de la Croix Fry suivi de l’inédite montée du plateau des Glières, qui vaudra surtout pour ses pentes très raides et son final en faux-plat montant sur des chemins de terre, à l’image des Strade Bianche. Ce petit passage hors du macadam ne devrait toutefois pas avoir grande incidence sur la suite de la journée vu les montées difficiles du col de Romme et du col de la Colombière à enchaîner. La descente finale n’est par contre pas très sinueuse mais peut profiter aux coureurs qui ont encore de l’énergie à revendre. En puissance, une attaque bien sentie peut faire la différence.
Les difficultés du jour :
Km 19 – 4e cat. : Col de Bluffy (1,5 km à 5,6% de moyenne)
Km 43 – 1re cat. : Col de la Croix Fry (11,3 km à 7%)
Km 68,5 – Hors-cat. : Montée du plateau des Glières (6 km à 11,2%)
Km 130 – 1re cat. : Col de Romme (8,8 km à 8,9%)
Km 144 – 1re cat. : Col de la Colombière (7,5 km à 8,5%)
11e étape – Mercredi 18 juillet : Albertville > La Rosière/Espace San Bernardo (108,5 km)
Voici l’étape la plus courte des Alpes, avec seulement 108 bornes et quatre cols au programme. Il n’y aura aucune vallée, seulement de la montée et de la descente. Le peloton enchaînera des ascensions pentues qui risquent clairement de faire éclater le peloton dès la Montée de Bisanne. Il découvrira ensuite le col du Pré, inédit sur le Tour de France avec quelques murs dans le final, et prolongé par le Comet de Roselend, dont la descente se veut particulièrement technique dans ses derniers kilomètres. La montée finale de La Rosière est longue mais se veut plus aisée et plus régulière. Au vu du rythme qui risque d’être imposé durant cette courte journée de course, l’ascension de la Rosière fera tout de même mal aux gambettes…
Les difficultés du jour :
Km 26 – Hors-cat. : Montée de Bisanne (12,4 km à 8,2% de moyenne)
Km 57,5 – Hors-cat. : Col du Pré (12,6 km à 7,7%)
Km 70 – 2e cat. : Cormet de Roselend (5,7 km à 6,5%)
Km 108,5 – 1re cat. : La Rosière (17,6 km à 5,8%)
12e étape – Jeudi 19 juillet : Bourg-Saint-Maurice/Les Arcs > Alpe d’Huez (175,5 km)
Une étape avec l’Alpe d’Huez en conclusion a toujours une saveur particulière. Si elle n’a l’air de rien avec ses quatre cols à affronter, cette 12e étape est certainement une des grandes étapes de ce Tour de France. Avec plus de 5.000 mètres de dénivelé à avaler et des cols aussi longs qu’éreintants que sont la Madeleine ou la Croix de Fer, les coureurs vont déguster… Car même si l’Alpe d’Huez et ses 21 virages s’annoncent comme la difficulté la plus difficile sur le papier, c’est plutôt l’enchaînement de ces différentes ascensions en moins de 140 kilomètres qui vont piquer. Les favoris risquent même de ne pas attendre la montée de la célèbre station pour attaquer et créer les écarts. Car
Les difficultés du jour :
Km 53,5 – Hors-cat. : Col de la Madeleine (25,3 km à 6,2% de moyenne)
Km 83 – 2e cat. : Lacets de Montvernier (3,4 km à 8,2%)
Km 121 – Hors-cat. : Col de la Croix de Fer (29 km à 5,2%)
Km 175,5 – Hors-cat. : Alpe d’Huez (13,8 km à 8,1%)
13e étape – Vendredi 20 juillet : Bourg-d’Oisans > Valence (169,5 km)
Voici le profil idéal d’une étape de transition. une longue descente vers le Sud, sans véritable difficulté pour bousculer le peloton qui s’attendra à un sprint massif à Valence. Les sprinters qui auront traversé les Alpes verront avec envie cette étape, mais ils doivent encore bénéficier de quelques équipiers pour éviter une échappée au long cours et protéger les leaders du vent, qui pourrait souffler dans la vallée du Rhône ainsi que dans les derniers kilomètres vers Valence, plus découverts. Mais autant le dire : les téléspectateurs ne risquent pas de décoller de leur fauteuil avant l’approche de Valence.
Les difficultés du jour :
Km 32,5 – 3e cat. : Côte de Brié (2,4 km à 6,9% de moyenne)
Km 109,5 – 4e cat. : Côte de Sainte-Eulalie-en-Royans (1,5 km à 4,9%)
14e étape – Samedi 21 juillet : Saint-Paul-Trois-Châteaux > Mende (188 km)
Le peloton retrouve déjà quelques buttes sur cette étape qui favorisera les échappées. Ou du moins les puncheurs-grimpeurs qui n’auront pas obtenu leur chance dans les Alpes. Car entre l’Ardèche et la Lozère, les ascensions seront nombreuses pour creuser un écart face au peloton et tenter sa chance en solitaire dans les derniers kilomètres vers Mende. Le tracé se veut en tout cas traditionnel dans cette région : quelques côtes qui ressemblent à une ascension perpétuelle pour épuiser avant un dernier effort important sur la côte de la Croix Neuve, un véritable mur avec ses passages à 15%. Les 1500 derniers mètres sont en léger faux-plat et ne doivent pas être pris à la légère : Stephen Cummings en avait notamment profité en 2015 pour devance Thibaut Pinot et Romain Bardet sur l’aérodrome de Mende-Brenoux.
Les difficultés du jour :
Km 81 – 4e cat. : Côte du Grand Châtaignier (1 km à 7,4% de moyenne)
Km 129 – 2e cat. : Col de la Croix de Berthel (9,1 km à 5,3%)
Km 142 – 3e cat. : Col du Pont sans Eau (3,3 km à 6,3%)
Km 186,5 – 2e cat. : Côte de la Croix Neuve (3 km à 10,2%)
15e étape – Dimanche 22 juillet : Millau > Carcassonne (181,5 km)
Les sprinters risquent d’être condamnés au gruppetto ou du moins au peloton sur cette étape tout de même difficile malgré son final dans la plaine. Car avant d’arriver à Carcassonne, les baroudeurs vont apprécier les cols de Sié et Pic de Nore, deux montées particulièrement corsées à l’approche de la cité de l’Aude. Le Pic de Nore, principalement, sera le plus attendu : surnommé « le Petit Ventoux », le col propose un final découvert avec une antenne qui fait en effet penser à la montagne provençale. Les coureurs le grimperont par son versant le plus compliqué et enchaîneront avec une descente technique. En cas de sprint en petit comité, les coureurs les plus puissants seront attendus vu le faux-plat montant dans le dernier kilomètre.
Les difficultés du jour :
Km 9 – 3e cat. : Côte de Luzençon (3,1 km à 5,9% de moyenne)
Km 64,5 – 2e cat. : Col de Sié (10,2 km à 4,9%)
Km 140 – 1re cat. : Pic de Nore (12,3 km à 6,3%)
Lundi 23 juillet : journée de repos à Carcassonne
16e étape – Mardi 24 juillet : Carcassonne > Bagnères-de-Luchon (218 km)
Après une nouvelle journée de repos bien méritée après une semaine entre les Alpes et la Lozère, les coureurs vont reprendre les hostilités par un sacré morceau. Le peloton va directement être mis dans l’ambiance des Pyrénées avec une étape de plus de 200 bornes dans les hauteurs. Certes, le départ s’annonce rapide dans la plaine, mais le final sera le plus important avec trois cols en moins de 60 kilomètres. Surtout, le col du Portillon, dernière ascension de la journée, aura un caractère particulier : la montée sera très rapide et sa descente très technique pourrait décider de la victoire. C’est cette descente sur laquelle Chris Froome, en 2016, avait creusé l’écart pour s’imposer à Bagnères-de-Luchon. Les descendeurs aguerris sont attendus dans cette finale.
Les difficultés du jour :
Km 25 – 4e cat. : Côte de Fanjeaux (2,4 km à 4,9% de moyenne)
Km 72 – 4e cat. : Côte de Pamiers (2,3 km à 5,8%)
Km 155,5 – 2e cat. : Col de Portet-d’Aspet (5,4 km à 7,1%)
Km 171 – 1re cat. : Col de Menté (6,9 km à 8,1%)
Km 208 – 1re cat. : Col du Portillon (8,3 km à 7,1%)
17e étape – Mercredi 25 juillet : Bagnères-de-Luchon > Saint-Lary-Soulan (65 km)
Voici l’étape la plus surprenante de ce Tour de France : seulement 65 kilomètres, trois cols à franchir et une grille de départ sur le modèle de la Formule 1 (soit les mieux classés au classement général devant les moins bien classés). L’étape risque donc d’être explosive et de connaître bon nombre de surprises. Les grimpeurs qui ont perdu du temps dans les Alpes ou la veille vont devoir montrer les crocs dès les premiers kilomètres, sans toutefois monter trop vite dans le rouge. Car les ascensions proposées sont particulièrement intenses. Notamment le Val Louron-Azet, avec des passages autour de 10% dès le pied. Les coureurs découvriront ensuite le col de Portet, dont les huit derniers kilomètres ont été spécialement goudronnés pour le passage du Tour de France. Les routes de cette montée finale seront à découvert, et ressembleront à un mini-Ventoux, où il sera difficile de respirer…
Les difficultés du jour :
Km 15 – 1re cat. : Montée de Peyragudes (14,9 km à 6,7% de moyenne)
Km 37 – 1re cat. : Col de la Val Louron-Azet (7,4 km à 8,3%)
Km 65 – Hors-cat. : Col du Portet (16 km à 8,7%)
18e étape – Jeudi 26 juillet : Trie-sur-Baïse > Pau (171 km)
Après un tel enchaînement, les grimpeurs vont pouvoir souffler quelque peu à l’occasion de cette étape de transition qui s’annoncent comme une nouvelle chance pour les baroudeurs de tromper le peloton. Les collines, bien plus courtes, restent tout de même légion, et les sprinters risquent tout de même de tenter de contrôler la meute pour assurer un sprint massif à Pau, notamment en vue de la lutte pour le maillot vert du classement par points. Les spécialistes de l’emballage massif et les habitués de l’attaque au long cours se lanceront donc dans une belle bagarre pour succéder à Marcel Kittel, dernier vainqueur dans la cité des Pyrénées-Atlantiques.
Les difficultés du jour :
Km 53,5 – 4e cat. : Côte de Madiran (1,2 km à 7% de moyenne)
Km 152,5 – 4e cat. : Côte d’Anos (2,1 km à 4,6%)
19e étape – Vendredi 27 juillet : Lourdes > Laruns (200,5 km)
La dernière étape de haute montagne de cette Grande Boucle passe par toutes les montées qui ont fait la légende des Pyrénées depuis plus d’un demi-siècle. Certes, le Tourmalet ou l’Aubisque ne sont pas reconnus comme les ascensions les plus ardues des Pyrénées, mais elles sont particulièrement éreintantes après trois semaines de course et à l’aube des deux dernières étapes de cette Grande Boucle. Il s’agira surtout d’éviter les attaques d’outsiders et ne pas trop donner dans le Tourmalet. L’Aubisque, pour sa part, sera surtout intéressant pour sa descente, d’abord rapide puis plus technique. L’arrivée est située à la fin de cette embardée, permettant aux coureurs les plus courageux de foncer à toute vitesse depuis le sommet de l’Aubisque. La lutte pour le maillot jaune sera déjà partiellement jouée sur de telles routes.
Les difficultés du jour :
Km 7 – 4e cat. : Côte de Loucrup (1,8 km à 7,2% de moyenne)
Km 40 – 4e cat. : Côte de Capvern-les-Bains (3,4 km à 5,1%)
Km 78,5 – 1re cat. : Col d’Aspin (12 km à 6,5%)
Km 108 – Hors-cat. : Col du Tourmalet (17,1 km à 7,3%)
Km 159,5 – 2e cat. : Col des Bordères (8,6 km à 5,8%)
Km 180,5 – Hors-cat. : Col d’Aubisque (16,6 km à 4,9%)
20e étape – Samedi 28 juillet : Saint-Pée-sur-Nivelle > Espelette (31 km, CLM individuel)
Le Tour de France aime terminer le combat pour le classement général par un feu d’artifices. Cette fois, c’est dans le Pays basque que ça se passe avec un contre-la-montre individuel de seulement 31 kilomètres. Certes, mais quels kilomètres ! Entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Espelette, seuls les coureurs complets et encore frais après trois semaines de course pourront trouver la victoire vu les difficiles ascensions à franchir. Notamment le col de Pinodieta, qui propose 900 mètres à près de 10% de moyenne, dont des passages à 22%. Le maillot jaune sera en tout cas désigné au terme de ce chrono.
La difficulté du jour :
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21e étape – Dimanche 29 juillet : Houilles > Paris Champs-Élysées
Il n’y aura pas vraiment de stress pour les favoris au maillot jaune sur cette ultime étape. Vers les Champs-Élysées, aucune difficulté n’est à signaler, le peloton pourra donc siroter son champagne en toute tranquillité jusqu’à l’entrée dans la capitale. Le circuit final sur les Champs-Élysées sera toutefois toujours intéressant à regarder, vu le dernier choc attendu entre les sprinters et les attaques surprenantes qui peuvent arriver sur les pavés de la plus belle avenue du monde.
La difficulté du jour :
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Graphiques : ASO/Georoute