Lotte Kopecky prend encore de l’envergure avant les Mondiaux
Évidemment, ses victoires sur le Circuit Het Nieuwsblad, sur le Tour des Flandres (double lauréate), sur le Tour de Thuringe (deux étapes et le général) et sur le championnat de Belgique (contre-la-montre et course en ligne) ont donné le ton de sa saison. Mais Lotte Kopecky avait encore une affaire à régler avec le Tour de France Femmes. Souvent sur le podium sans atteindre le sommet de la boîte lors de la première édition, la Gantoise se concentrait sur cette épreuve française pour enfin engranger un succès d’étape sur la course la plus médiatique du calendrier, et préparer au mieux les championnats du monde, sur lesquels elle visera tant des titres sur route que sur piste. Elle décidait même d’éviter le Tour d’Italie, trois semaines plus tôt, pour garder de l’énergie pour cette séquence particulière, entre Clermont-Ferrand et Glasgow.
Ce Tour ne pouvait pas mieux commencer pour la Belge. Alors que l’équipe SD Worx-Protime, bien compacte à l’approche de la seule côte de la première étape, semblait jouer potentiellement le coup pour Demi Vollering voire Lorena Wiebes si la sprinteuse néerlandaise tenait l’effort, Lotte Kopecky sortait son meilleur punch pour sortir en solitaire et grappiller seconde après seconde face au peloton des favorites, trop préoccupées à l’idée d’éviter qu’une candidate au maillot jaune s’échappe également. Kopecky prenait ainsi une quarantaine de secondes d’avance sur les premières favorites, et sécurisait le maillot jaune pour un long moment. Même plus long que prévu à en croire ses dires.
« Cette victoire en solitaire a été dans ma tête depuis plusieurs semaines », a-t-elle confié à l’arrivée de cette étape d’ouverture. « Chaque jour, j’envoyais un message à ma meilleure amie : dix kilomètres avant la jaune. Je suis heureuse d’avoir été capable de réaliser cela ». Ce scénario rêvé allait se prolonger durant… six jours ! Même si elle ne parvenait plus à trouver la victoire, la faute à une équipe trop timorée dans la poursuite derrière les attaquantes (lire ci-dessous), la coureuse belge glanait tout de même les bonifications pour conserver la tête du général et les points pour poursuivre son objectif initial du maillot vert, après l’abandon pour maladie de la sprinteuse attitrée de l’équipe Lorena Wiebes. Kopecky tenait bon sur les côtes difficiles vers Rodez ou vers Albi, confirmant qu’elle tient la forme idéale pour se surpasser.
Alors, la presse belge commençait à s’emballer. Au soir de la sixième étape, alors que la championne de Belgique venait d’assurer mathématiquement sa victoire au classement par points, les articles sur les capacités de cette spécialiste du sprint et des « bergs » en vue du Tourmalet, le gros morceau de ce Tour de France Femmes, s’accumulaient. Et si, finalement, cette cinquantaine de secondes d’avance était suffisante pour permettre à Kopecky de réaliser l’exploit d’une carrière. Le programme des Pyrénées, avec l’Aspin et le Tourmalet à enchaîner en cinquante kilomètres, semblait a priori trop imposant. Mais avec l’équipe à ses côtés et la condition qu’elle tient, et si…
Sur l’Aspin, Kopecky restait en second rideau quand son équipière Demi Vollering (SD Worx-Protime) et la championne du monde Annemiek van Vleuten (Movistar) filaient à toute vitesse sur ces pentes escarpées. Au profit d’une neutralisation entre les deux favorites, la maillot jaune revenait au pied du Tourmalet… et tenait près de dix kilomètres dans les roues des grandes favorites de ce Tour, ouvrant toutes les possibilités. La SD Worx-Protime semblait même privilégier la piste d’une victoire pour Kopecky, tant que personne n’attaquait la maillot jaune. Finalement, Demi Vollering sonnait le glas de ce rêve. La leader du WorldTour montrait clairement qu’elle était la plus forte sur ce col mythique pour aller conquérir la victoire d’étape, et en prime le classement général. Kopecky terminait plus de trois minutes derrière, à une inattendue sixième place. Kopecky n’avait aucune réelle référence en altitude jusqu’ici, avec comme meilleur résultat une 33e place sur la difficile étape de Colindres sur le Tour d’Espagne 2022 ou une 57e place sur la Super Planche des Belles Filles, lors de la dernière étape du Tour de France 2022, après avoir travaillé pour Vollering. Cette fois co-leader de circonstance et protégée de tout effort, elle s’est transcendée pour obtenir ce résultat phénoménal.
Le lendemain, elle se permettait encore de terminer sur le podium du contre-la-montre final pour récupérer des secondes précieuses sur Van Vleuten et ainsi terminer finalement… deuxième (!) de ce deuxième Tour de France. Lotte Kopecky ne pouvait rêver meilleure préparation pour les championnats du monde. Il reste désormais à récupérer pour arriver à Glasgow avec le mental renforcé et le physique frais. L’arc-en-ciel sur la route est le prochain rêve de la Belge, après l’avoir touché du bout des doigts à Wollongong, l’an dernier. Il est désormais temps de finir le travail.
Demi Vollering tient son premier Tour
Elle disait avoir vécu la pire semaine de sa vie sur le Tour de France Femmes, l’an dernier, après avoir subi la loi d’Annemiek van Vleuten sur les deux seules étapes de montagne de l’épreuve. L’objectif de cette saison était donc clair pour Demi Vollering : se battre à nouveau pour renverser la situation. Et dès le printemps, la Néerlandaise de 26 ans affichait haut ses ambitions. Victoires sur le Strade Bianche, À Travers la Flandre, l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège, en un mois et demi. Avant de poursuivre avec une deuxième place sur le Tour d’Espagne, seulement battue pour neuf secondes par Van Vleuten sur un parcours plus montagneux qu’en France, puis des succès sur les Tours du Pays basque et de Burgos et une deuxième place sur le Tour de Suisse derrière sa coéquipière Marlen Reusser.
Vollering décidait de manquer le Giro féminin pour arriver en parfaite condition sur le Tour de France, et la décision s’est révélée parfaite. Car sur ce Tour, malgré des erreurs manifestes de l’équipe SD Worx-Protime sur le plan tactique (lire ci-dessous), la Néerlandaise n’a jamais semblé en difficulté au niveau physique. Elle a toujours géré, sans se mettre dans le rouge. Avant de finalement mettre tout le monde d’accord sur l’étape-reine, dans les Pyrénées. Tout le monde s’attendait à une décision dans le Tourmalet, Vollering a répondu au rendez-vous. Si elle a suivi Van Vleuten sans problème dans l’Aspin, elle a attendu les pourcentages les plus rudes dans les cinq derniers kilomètres du Tourmalet pour mettre toutes ses rivales à près de deux minutes et plus, sans autre concurrence.
Dans le brouillard, malgré l’absence de repère pour jauger de son avantage ou de la distance jusqu’au sommet, Vollering a réalisé le contre-la-montre nécessaire pour s’offrir la victoire sur l’étape la plus importante de ce Tour de France, puis prendre le maillot jaune de leader. Avec plus de deux minutes d’avance sur ses concurrentes, la Néerlandaise n’avait plus qu’à gérer sur le chrono du lendemain autour de Pau. Et pour confirmer sa gestion parfaite de ce Tour de France, elle terminait en prime deuxième de ce contre-la-montre d’une vingtaine de kilomètres, avec seulement 10 secondes de retard sur son équipière Marlen Reusser. « Je pense que je n’arrive pas encore à y croire. C’est le résultat d’un incroyable travail. Mais ce n’est pas que ça. C’est croire en la victoire. Je ne sais pas, il y a tellement de choses qui doivent se mettre en place. En même temps, il faut rester calme, trouver l’équilibre dans sa propre vie », a confié laconiquement la vainqueure de ce deuxième Tour de France Femmes après cette ultime étape. Cette confiance engrangée au fil des saisons, cette victoire acquise au bout d’un printemps idéal, Vollering les a conquises à l’expérience. Contrainte de se battre face à la phénomène Van Vleuten, la leader de SD Worx-Protime s’est dépassée au fil des mois pour finalement décrocher le Graal. Au bout de ce qui sera certainement la plus belle semaine de sa vie sportive.
Bauernfeind et Kastelijn, priorité aux attaquantes
Le parcours de ce Tour de France Femmes donnait l’impression que les audacieuses allaient bénéficier d’opportunités pour s’afficher à l’avant. Mais l’adage est bien connu : ce sont les cyclistes qui font la course. Et la domination de l’équipe SD Worx-Protime dès les premières heures de l’épreuve ne donnait pas l’impression d’une latitude accordée aux spécialistes de l’offensive. Sauf que la formation néerlandaise, autrice de plus de 50 victoires depuis le début de la saison (contre 19 en 2022), a décidé de jouer. Elle a voulu tactiquement laisser la responsabilité à d’autres équipes. Le peloton a réagi une première fois, permettant à Lorena Wiebes de s’offrir une seule victoire d’étape (avant un abandon pour un coup de froid). Puis il ne s’y est plus trompé. Pas question de tomber dans le plan de l’équipe n°1 une deuxième fois…
Sur la quatrième étape, la plus longue jamais couverte sur un Grand Tour féminin (177,1 kilomètres), une échappée de quatorze femmes parvient à prendre plus de dix minutes sur le peloton. Et malgré le final escarpé, la Néerlandaise Yara Kastelijn (Fenix-Deceuninck) s’extirpe en solitaire à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée et s’impose avec plus d’une minute d’avance sur les favorites, Vollering en tête. Au bout d’une course étonnante durant laquelle la SD Worx a semblé tout le temps courir derrière, à l’image de l’offensive de la maillot jaune Lotte Kopecky. « Nous voulions maintenir l’écart sans sacrifier trop de coureuses. Je pense que cela a bien fonctionné. (…) J’ai attaqué, et mon intention était que Demi me suive, mais cela n’a pas fonctionné », explique celle qui a au moins conservé la tête du général au bout de cette étape dantesque.
Sur la ligne d’arrivée ou sur le podium, Yara Kastelijn, comme le reste de l’équipe belge Fenix-Deceuninck, a pleuré tant et plus, sous le coup d’une émotion légitime, elle qui a signé sa première victoire professionnelle sur route sur une étape du Tour de France. À seulement 24 ans, la Néerlandaise a déjà semblé avoir mille vies, entre sa carrière dans le cyclo-cross et son arrivée parmi les professionnelles à seulement 18 ans. Cette percée a eu raison de sa motivation. Victime de surentraînement, elle a pris une année sabbatique en 2019 pour revenir dans les labourés durant l’hiver suivant. Avec une victoire au championnat d’Europe de cyclo-cross et un contrat avec les frères Roodhooft, qu’elle honore encore jusqu’en 2025. « Cette victoire est tout simplement incroyable. Grâce à Marthe (Truyen), qui était aussi dans l’échappée, j’ai pu m’économiser toute la journée. (…) L’équipe a fait un très bon travail et je suis très heureuse d’avoir pu terminer« , a-t-elle confié à l’arrivée, confirmant son retour à l’avant-plan sur la route après deux saisons minées par des blessures. « Je pense que c’était la plus longue sortie que j’ai jamais faite. Je n’avais jamais roulé 180 kilomètres parce que si je devais faire ça à l’entraînement, ce serait juste ennuyant et je n’aime pas ça », lâchait-elle en prime.
Le lendemain, rebelote pour le peloton. Mais dans un scénario tout de même différent. Cette fois, les offensives se sont enchaînées en tête de peloton, sans que personne ne prenne la tangente dans les deux premiers tiers de la course. À 35 kilomètres de l’arrivée, la jeune Allemande Ricarda Bauernfeind, 23 ans, décide de partir seule à l’assaut des derniers kilomètres en descente jusqu’à Albi. Et le peloton laisse faire : jusqu’à deux minutes pour la concurrente de la Canyon//SRAM Racing. « Nous sommes allés moins vite dans la poursuite, parce que nous ne voulions pas faire d’efforts supplémentaires trop tôt. Mais peut-être avons-nous un peu exagéré« , a confié la championne de Suisse Marlen Reusser à l’arrivée.
En effet, Bauernfeind réussissait l’exploit d’une victoire en solitaire, sa première sur un Grand Tour. « J’étais déjà fatiguée et j’ai pensé, j’attaque et peut-être que je serai lâchée sur l’ascension suivante. Mais j’ai fait confiance à ma direction sportive et j’y suis allée« , a réagi l’Allemande à l’arrivée. « Je voulais passer la ligne la première, mais je n’ai jamais pensé que je pourrais le faire. Marlen Reusser était derrière moi, c’est toujours une sacrée poursuivante ». Mais la SD Worx a cette fois mal calculé son coup, terminant à une vingtaine de secondes de la vainqueure du jour. Une confirmation que même une attaque peut faire la différence, surtout sur des étapes aussi relevées. Et ce, malgré la domination évidente d’une équipe depuis le début de la saison.
Sur la sixième étape, la SD Worx-Protime décidait à nouveau de la jouer en toute discrétion. Elle laissait la pression à l’équipe dsm-firmenich, désireuse d’enfin mener Charlotte Kool à la victoire. Au bout d’une journée menée tambour battant en raison d’une multitude d’offensives, l’échappée d’Agnieszka Skalniak-Sojka (Canyon//SRAM Racing), Sandra Alonso (Ceratizit-WNT) et Emma Norsgaard (Movistar Team) parvenait finalement à bouleverser le plan du peloton, sur une étape idéale pour les sprinteuses. Face à des équipes incapables de collaborer, et au profit d’une chute dans le dernier kilomètre, Norsgaard lançait son sprint en toute puissance à près de 500 mètres du but pour remporter sa première étape sur le Tour. Encore au nez et à la barbe des sprinteuses, Kool et Kopecky en tête. Encore une occasion manquée pour elles, encore une chance pour les attaquantes !
Le parcours idéal pour le spectacle
« Vous pouvez faire le plus beau des parcours, c’est aux athlètes d’en faire ce qu’elles veulent », a admis la directrice du Tour de France Femmes Marion Rousse à l’aube de cette seconde édition. Elle savait la pression émanant du public et du peloton pour poursuivre la réussite d’une première épreuve qui a marqué les esprits en 2022. Alors, pour varier, l’organisation a décidé de bousculer la tradition d’un passage par Paris et de proposer un tracé totalement excentré dans le sud de l’Hexagone. Départ de Clermont-Ferrand, passages par des côtes raides mais loin des habituels cols du Massif central, arrivée dans les Pyrénées et finale sur un contre-la-montre individuel dans la région de Pau.
Si des critiques ont évoqué l’absence d’étape intéressante de moyenne montagne en amont de l’arrivée dans les Pyrénées, il faut finalement rendre hommage à Marion Rousse et son équipe pour les huit étapes programmées qui ont tenu en haleine tout le monde. Même la troisième étape conclue par un sprint massif a offert un sacré suspense grâce à la force de Julie Van de Velde (Fenix-Deceuninck), reprise à 200 mètres de la ligne. L’équilibre semblait justement idéale entre courses pour puncheuses, profils pour permettre aux attaquantes et favorites de tenter leur chance… L’étape-reine vers le Tourmalet a mis du temps à se décanter et le chrono final a permis quelques changements de dernière minute au général.
« Quand tu traces ton parcours, ce qui est important, c’est d’avoir pratiqué le vélo pour t’en rendre compte et savoir quelle difficulté va peser ou non », a encore souligné Marion Rousse à l’aube de cette seconde édition. Un adage qui se confirme sur ces deux dernières éditions, avec leur lot de nouveautés, de classiques et de surprises. Pour le plus grand plaisir du public devant la télévision et sur le bord des routes. Vivement la prochaine cuvée, en août 2024 !
Quand la SD Worx met en danger la caravane
Il est nécessaire de revenir sur la polémique qui a entaché la cinquième étape du Tour de France Femmes, et plus précisément le comportement de l’équipe SD Worx-Protime. Alors que la leader de l’équipe Demi Vollering était victime d’une crevaison de la roue arrière à 64 kilomètres de l’arrivée, la voiture de son directeur sportif Danny Stam s’arrête pour permettre le changement de la roue. La Néerlandaise, alors deuxième du classement général, repart et profite de l’abri du véhicule pour revenir dans la file des directeurs sportifs.
L’histoire aurait pu s’arrêter là. Car faire remonter une cycliste jusqu’à l’arrière des véhicules de la caravane, cela arrive très souvent. Mais ensuite, c’est à la sportive de se débrouiller pour remonter les voitures une à une. Par souci d’équité, mais aussi pour éviter le slalom de voitures qui sont déjà sur les freins à chaque instant. Or, jeudi, Danny Stam, directeur sportif au volant de la voiture SD Worx, a décidé de remonter directement la file des véhicules, avec Vollering à l’arrière du coffre. À plusieurs reprises, la voiture a dû aller sur le bas-côté, obligeant Vollering à freiner, en raison de voitures circulant parfois à droite pour remonter la file ou de cyclistes qui venaient simplement se ravitailler. La SD Worx a donc clairement mis en danger des membres du convoi ET des participantes de ce Tour de France Femmes par une conduite excessive.
Malgré les demandes répétées d’un commissaire de l’UCI, à moto, d’arrêter de suite cette remontée hasardeuse, Danny Stam a poursuivi son œuvre, cette fois avec Vollering devant le véhicule. Avant un dernier acte problématique : un bidon collé d’une dizaine de secondes pour relancer la Néerlandaise jusqu’à la queue du peloton, aidée dans le final par la Luxembourgeoise Christine Majerus. Et ce alors que la leader du WorldTour avait encore deux bidons sur son vélo. Bonjour la discrétion…
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Les commissaires annonçaient, moins d’une heure après l’arrivée de l’étape, une pénalité de 20 secondes au général, de 10 points au classement du maillot vert, de 2 points au classement de la montagne et une amende de 100 francs suisses pour Demi Vollering. Et une amende de 200 euros pour Danny Stam. Soit les sanctions minimales prévues en cas d’abri interdit derrière un véhicule. L’équipe SD Worx-Protime a alors réagi comme une seule femme. « C’est totalement ridicule. (…) Si vous regardez au Tour de France masculin, vous voyez cette situation quotidiennement et cela pourrait être quelque chose qui décide de la vainqueure du Tour. J’espère que l’UCI se regardera dans le miroir dimanche et et qu’il s’agira de la bonne vainqueure, qui a gagné de manière juste », s’est emporté Stam. « C’est un peu une décision de merde, je pense », a pour sa part lancé l’équipière et maillot jaune du moment Lotte Kopecky, en conférence de presse, sans avoir revu les images a priori. « Cela arrive tout le temps. C’est donc stupide de prendre 20 secondes (de pénalité) alors que ça arrive tout le temps ».
L’UCI n’a évidemment que peu apprécié ces déclarations. Et après une revue des images de l’étape, elle a annoncé le lendemain une amende de 500 euros pour Stam et une exclusion de l’épreuve. « Peut-être avons-nous réagi trop émotionnellement dans un premier temps. Dommage que cela se soit passé », a simplement réagi l’équipe, dans un élan de lucidité. Pendant que Stam affirmait encore à Sporza qu’il n’avait pas revu les images et que cette sanction était selon lui « lourde ». À l’heure où la sécurité est au centre des discussions, elle semble pourtant logique.
Les résultats complets de la 2e édition du Tour de France Femmes :
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