La 109e édition du Tour de France proposera un parcours atypique et complet, proposant des étapes favorables aux bordures, des chances pour les puncheurs, des pavés idéaux pour les coureurs du Nord, des journées pour les baroudeurs grimpeurs, des contre-la-montre pour rouleurs et des arrivées sur des sommets mythiques. De Copenhague à Paris, qui pourra s’offrir le maillot jaune sur ces trois semaines de course ? Découvrez notre présentation complète du Tour de France 2022.
1re étape – Vendredi 1er juillet 2022 : Copenhague (Dan) > Copenhague (Dan) (13,2 km, CLM individuel)
Bienvenue au Danemark ! Pour la première fois de son histoire, le pays scandinave accueille le Tour de France pour trois étapes qui annoncent des surprises, ou du moins du spectacle. Cela débutera en ce premier jour de juillet par un contre-la-montre individuel de 13,2 kilomètres dans les rues de la capitale danoise, Copenhague. Une surprise pour le Tour qui semble éviter les chronos inauguraux ces dernières années. Mais à l’étranger, on raffole de ce type d’exercice qui permet au public de profiter du spectacle tout au long de la journée et qui offre une couverture télévisée d’un même endroit de longues heures durant.
L’exercice du jour ne fera pas craindre aux candidats au maillot jaune une perte de temps significative : l’objectif sera avant tout de bien gérer les quelques passages techniques de ce parcours qui empruntent les routes du centre et du nord de la cité danoise. Le profil sera quasiment totalement plat avec quelques ponts pour ajouter un léger dénivelé. Mais à part ces buttes et des passages plus étroits sur le pont de la Reine Louise et devant la statue de la Petite Sirène, le parcours ne révèle pas de grande difficulté. Les routes seront majoritairement larges et bien entretenues, un véritable billard pour conquérir un premier maillot jaune. Les rouleurs puissants seront attendus à la relance pour briller du côté du boulevard Hans Christian Andersens.
Premier départ : vers 16h00 – Dernier départ : vers 18h55
2e étape – Samedi 2 juillet 2022 : Roskilde (Dan) > Nyborg (Dan) (202,2 km)
La tension va commencer à grimper dès cette première étape en ligne du Tour de France, toujours installé au Danemark. Le peloton débutera son périple à Roskilde, ancienne capitale du Danemark, réputée pour sa cathédrale gothique. Pas le temps de jouer les touristes, les coureurs seront directement mis dans le bain sur les secteurs vallonnés du nord de l’île de Sjælland, avec trois côtes de quatrième catégorie qui permettront de désigner le premier maillot à pois de cette Grande Boucle.
L’heure sera ensuite aux sprinters avec une longue route le long de la côte du Grand Belt, avant le franchissement de ce vaste espace via le Storebæltbroen, le pont du Grand Belt. Cette gigantesque arche de 18 kilomètres de long culminera à 70 mètres d’altitude et permettra à certaines équipes du peloton de forcer une course rapide et furieuse. Les groupes des sprinters se mettront certainement en ordre de marche dès le pied de ce pont, pointé dans les vingt derniers kilomètres de l’étape, mais les favoris au maillot jaune devront également rester attentifs. Car si le vent souffle de sud-ouest, le risque de bordures sera très grand et les écarts pourraient être importants, comme cela avait été le cas lors du Tour de France 2015 et sa deuxième étape dans le vent, à Neetje Jans, aux Pays-Bas. L’arrivée sur l’île de Fionie se fera seulement trois kilomètres après la sortie du pont, sur une route quasiment rectiligne, idéale pour un emballage massif.
Départ réel : 12h35 – Arrivée : entre 16h59 et 17h24
Les difficultés du jour :
Km 62,0 – 4e cat. : Côte d’Asnæs Indelukke (1,1 km à 5,4% de moyenne)
Km 72,5 – 4e cat. : Côte d’Høve Stræde (800 m à 6%)
Km 84,0 – 4e cat. : Côte de Kårup Strandbakke (1,3 km à 5,8%)
3e étape – Dimanche 3 juillet 2022 : Vejle (Dan) > Sønderborg (Dan) (182 km)
Vu le peu d’occasions qui s’annoncent pour les sprinters sur ce Tour de France, ceux-ci ne manqueront certainement pas cette troisième et dernière étape danoise, tracée dans la région du Syddanmark, le Danemark du Sud. Après un départ de Velje, le peloton ne va cesser de descendre sur des routes larges, mais aussi exposées au vent qui pourra encore jouer des tours s’il souffle de côté. Quelques collines agrémenteront également le parcours, sans toutefois bousculer les positions dans le peloton. Ce seront bien les sprinters qui seront attendus dans les quinze derniers kilomètres, avec notamment un nouveau passage de pont vers la presqu’île d’Als avant un long passage sur le ring entourant Sønderborg, où sera située l’arrivée du jour. La dernière ligne droite sera longue de près de 700 mètres : idéal pour un combat entre les meilleurs sprinters du peloton.
Départ réel : 13h15 – Arrivée : entre 17h12 et 17h35
Les difficultés du jour :
Km 27,3 – 4e cat. : Côte de Koldingvej (1,1 km à 3,4% de moyenne)
Km 82,8 – 4e cat. : Côte de Hejlsminde Strand (800 m à 5,5%)
Km 123,3 – 4e cat. : Côte de Genner Strand (1,7 km à 3,4%)
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Lundi 4 juillet 2022 : journée de repos et transfert vers la France
4e étape – Mardi 5 juillet 2022 : Dunkerque > Calais (171,5 km)
Le peloton fait son retour en France via le Nord et le Pas-de-Calais, pour une étape particulièrement vallonnée sur les plus belles routes des Quatre Jours de Dunkerque. Le peloton démarrera de la célèbre cité qui fait les beaux jours du cyclisme nordiste au mois de mai pour une découverte des grands noms de la région : le Mont Cassel et ses célèbres pavés au bout d’une trentaine de kilomètres avant la côte de Remilly-Wirquin, celle de Nielles-lès-Bléquin, Harlettes et le Ventus, le tout en une cinquantaine de kilomètres à peine. Cela ne fera que monter et descendre dans ces monts du Boulonnais.
Les 30 derniers kilomètres seront encore plus rudes puisque le peloton arrivera dès Audinghen en bord de mer. Les coureurs ne seront jamais à l’abri du vent et enchaîneront les routes vallonnées avec, comme point d’orgue, le passage sur le Cap Blanc-Nez au bout d’une courte côte de moins d’un kilomètre à près de 8% de moyenne. Moins de trois minutes d’efforts, certes, mais à 10 kilomètres de l’arrivée, cela pèsera dans les jambes. Il ne serait pas étonnant de voir plusieurs sprinters coincer sur ce profil… Le final sera en faux-plat descendant et pourrait provoquer des cassures dans le peloton. Les routes larges restent toutefois favorables à une arrivée groupée. Mais attention aux audacieux…
Départ réel : 13h30 – Arrivée : entre 17h14 et 17h35
Les difficultés du jour :
Km 30,7 – 4e cat. : Côte de Cassel (1,7 km à 4,2% de moyenne)
Km 71,8 – 4e cat. : Côte de Remilly-Wirquin (1,1 km à 6,8%)
Km 97,2 – 4e cat. : Côte de Nielles-lès-Bléquin (1,1 km à 7,7%)
Km 102,7 – 4e cat. : Côte de Harlettes (1,3 km à 6%)
Km 123,6 – 4e cat. : Côte du Ventus (1,1 km à 4,8%)
Km 160,7 – 4e cat. : Côte du Cap Blanc-Nez (900 m à 7,5%)
5e étape – Mercredi 6 juillet 2022 : Lille Métropole > Arenberg-Porte du Hainaut (153,7 km)
Voici certainement l’étape la plus crainte des favoris de ce Tour de France. Comme ce fut le cas en 2010, 2014, 2015 et 2018, des pavés sont au programme de cette cinquième étape uniquement tracée dans le Nord, entre Lille et Arenberg. La journée sera courte avec seulement 155 kilomètres au programme, elle sera surtout intense avec près de vingt kilomètres de pavés à avaler dans la dernière heure et demie de course.
Après un départ depuis Lille et une longue procession dans la banlieue menant à Roubaix, les coureurs vont descendre des routes qu’ils connaissent bien durant le mois d’avril. Pas question, toutefois, d’emprunter les chemins de campagne qui font la beauté de l’Enfer du Nord. Il faudra patienter les 75 derniers kilomètres pour voir les premiers pavés. Les cinq premiers secteurs proposés n’ont jamais été traversés lors de Paris-Roubaix. Découverts lors des Quatre Jours de Dunkerque ou du GP de Denain, ces chemins s’annoncent rapides avec quelques passages en faux-plat descendant qui donneront des sueurs froides aux moins habitués. Ce n’est pas pour rien que bon nombre de candidats au maillot jaune sont venus repérer ces routes avant de songer aux sommets alpestres ou pyrénéens…
Les onze secteurs empruntés seront en prime plus longs qu’en 2014 ou en 2018 et risquent donc de créer plus d’écarts. Le dernier passage pavé, celui du Pont Gibus, traversé dans le sens inverse de Paris-Roubaix, constituera la porte d’entrée aux cinq derniers kilomètres menant jusqu’à Arenberg. La ligne d’arrivée sera tracée à quelques hectomètres de l’entrée de la célèbre Trouée, qui reste jusqu’à présent uniquement traversée lors de Paris-Roubaix. Mais l’organisation du Tour (qui est aussi celle de l’Enfer du Nord) rêve toujours d’un passage sur ce secteur mythique à l’avenir…
Départ réel : 14h00 – Arrivée : entre 17h16 et 17h34
Les difficultés du jour :
Km 80,0 – Secteur pavé 11 : Villers-au-Tertre à Fressain (1 400 mètres de long)
Km 97,3 – Secteur pavé 10 : Eswars à Paillencourt (1 600 m)
Km 103,2 – Secteur pavé 9 : Wasnes-au-Bac à Marcq-en-Ostrevent (1 400 m)
Km 107,6 – Secteur pavé 8 : Émerchicourt à Monchecourt (1 600 m)
Km 110,8 – Secteur pavé 7 : Auberchicourt à Émerchicourt (1 300 m)
Km 116,2 – Secteur pavé 6 : Abscon (1 500 m)
Km 123,4 – Secteur pavé 5 : Erre à Wandignies-Hamage (2 800 m)
Km 130,0 – Secteur pavé 4 : Warlaing à Brillon (2 400 m)
Km 133,5 – Secteur pavé 3 : Tilloy-les-Marchiennes à Sars-et-Rosières (2 400 m)
Km 140,1 – Secteur pavé 2 : Bousignies à Millonfosse (1 400 m)
Km 146,9 – Secteur pavé 1 : Hasnon à Wallers (1 600 m)
6e étape – Jeudi 7 juillet 2022 : Binche (Bel) > Longwy (219,9 km)
Le Tour de France retrouve la Belgique à l’occasion de cette étape qui sera la plus longue de cette 109e édition. Elle sera d’ailleurs la seule de plus de 210 kilomètres durant ce mois de juillet. Le peloton démarrera de Binche, pour la deuxième fois en quatre ans, et profitera d’une septantaine de kilomètres en Wallonie, via les Lacs de l’Eau d’Heure et Lompret, avant de rejoindre la France via Régniowez. Le plus dur sera loin d’être fait puisqu’il y aura encore 150 bornes à affronter via les côtes des Ardennes et de la Meuse.
Le final sera encore une fois vallonné, comme lors de la dernière arrivée à Longwy, en 2017. Le parcours sera toutefois légèrement différent cette année. Après la côte de Montigny-sur-Chiers qui ne devrait pas poser de problème aux sprinters, ceux-ci devraient être bien plus en difficulté sur la côte de Pulventeux, avec ses 800 mètres à plus de 12% de moyenne. Le sommet, inédit sur le Tour, est situé à 5 500 mètres de l’arrivée, les puncheurs pourraient donc en profiter. Surtout que les routes seront ensuite sinueuses et techniques jusqu’au pied de la côte des Religieuses, une ascension finale non répertoriée mais qui propose tout de même 1,6 kilomètre à près de 6% de moyenne. Peter Sagan s’y était imposé en puissance dans un peloton réduit en 2017. Un coureur aussi explosif sera attendu sur la ligne d’arrivée de Longwy.
Départ réel : 12h15 – Arrivée : entre 17h15 et 17h45
Les difficultés du jour :
Km 87,2 – 3e cat. : Côte des Mazures (2 km à 7,6% de moyenne)
Km 205,0 – 4e cat. : Côte de Montigny-sur-Chiers (1,6 km à 4,4%)
Km 214,6 – 3e cat. : Côte de Pulventeux (800 m à 12,3%)
7e étape – Vendredi 8 juillet 2022 : Tomblaine > La Super Planche des Belles Filles (176,3 km)
Passer des pavés à la montagne en seulement trois jours, voilà qui peut surprendre ! Les candidats au maillot jaune vont devoir se mettre à la planche dès ce vendredi pour une journée en altitude, dans ce qui va s’apparenter à une course de côte. Cette septième étape s’annonce rapide avec peu de côtes abruptes pour annoncer le juge de paix de cette journée de près de 175 kilomètres : la Super Planche des Belles Filles.
Ce sera déjà la sixième ascension de cette montée devenue mythique des Vosges. Ce col de 7 kilomètres à 8,7% propose depuis 2019 un final plus exigeant, sur un chemin de graviers sur plus d’un kilomètre. Avec un passage final à 24% qui cassera bien les jambes… L’ascension se veut en prime assez irrégulière, ce qui peut permettre à des grimpeurs puissants de faire la différence sur les replats et relances, avant les pentes les plus fortes en fin de grimpée. Si le rythme est rapide, le col pourrait être avalé en moins de 20 minutes.
Départ réel : 13h15 – Arrivée : entre 17h17 et 17h43
Les difficultés du jour :
Km 107,7 – 3e cat. : Col de Grosse Pierre (3,1 km à 6,4% de moyenne)
Km 136,1 – 3e cat. : Col des Croix (3,2 km à 6,3%)
Km 176,3 – 1re cat. : La Super Planche des Belles Filles (7 km à 8,7%)
8e étape – Samedi 9 juillet 2022 : Dole > Lausanne (Sui) (186,3 km)
Le Tour de France va visiter son quatrième pays en une semaine. Cette fois, direction la Suisse pour une nouvelle étape montagneuse mais aussi particulière. Il ne sera pas question d’enchaînement de cols longs et ardus mais plutôt d’une journée éreintante dans le Jura, qui peut satisfaire les attaquants au long cours. Le dénivelé positif de cette étape sera d’à peine 2 500 mètres, confirmant que les coureurs vont enchaîner les plateaux après un départ en montée constante dans les 100 premiers kilomètres. Après le col de Pétra Félix, qui n’a de col que l’appellation par la descente qui suit, les coureurs fileront à toute allure jusqu’à Lausanne où se disputera la victoire sur une côte pour puncheurs, sur 4,8 kilomètres à 4,6% de moyenne. Une butte en deux parties avec une légère descente à mi-parcours et un passage à 12% avant la flamme rouge.
Départ réel : 13h20 – Arrivée : entre 17h28 et 17h53
Les difficultés du jour :
Km 75,6 – 4e cat. : Côte du Maréchet (2 km à 5,7% de moyenne)
Km 101,3 – 3e cat. : Côte des Rousses (6,7 km à 5%)
Km 136,9 – 4e cat. : Col de Pétra Félix (2,4 km à 1,5%)
Km 186,3 – 3e cat. : Côte du Stade Olympique (4,8 km à 4,6%)
9e étape – Dimanche 10 juillet 2022 : Aigle (Sui) > Châtel/Les Portes du Soleil (192,9 km)
Cette nouvelle journée entre la Suisse et la France devrait favoriser les échappées tant le profil semble adapté à une lutte entre baroudeurs costauds. Cette neuvième étape sera l’occasion d’un circuit idyllique entre Aigle, Bulle, Montreux et l’arrivée du côté de la Haute-Savoie. Les cols proposés, comme celui des Mosses ou de la Croix ne sont pas les plus rudes et ne dépasseront pas la demi-heure d’ascension, alors que le col final vers Châtel se grimpera assez rapidement vu la pente qui ne dépassera pas les 8%. Attention tout de même au final avec trois derniers kilomètres à 5% de moyenne pour mettre les organismes à rude épreuve en cas de bagarre entre attaquants. Derrière, vu l’approche de la journée de repos et les étapes alpestres qui s’annoncent plus compliquées ensuite, les favoris au général devraient plutôt patienter pour lancer la grande offensive.
Départ réel : 12h45 – Arrivée : entre 17h28 et 18h02
Les difficultés du jour :
Km 37,1 – 4e cat. : Côte de Bellevue (4,3 km à 4% de moyenne)
Km 108,5 – 2e cat. : Col des Mosses (13,3 km à 4,1%)
Km 131,8 – 1re cat. : Col de la Croix (8,1 km à 7,6%)
Km 183,1 – 1re cat. : Pas de Morgins (15,4 km à 6,1%)
Lundi 11 juillet 2022 : journée de repos à Morzine
10e étape – Mardi 12 juillet 2022 : Morzine/Les Portes du Soleil > Megève (148,1 km)
Les Alpes seront le massif majeur de ce 109e Tour de France. Après une deuxième journée de repos bien utile vu le programme déjà costaud de la première semaine de course, les coureurs vont reprendre de l’altitude lors des trois prochaines étapes, en haute montagne. Cela démarre par une nouvelle journée en Haute-Savoie, sur moins de 150 kilomètres, ce qui rendra la course nerveuse. Certes, les cols ne dépasseront pas les 1 500 mètres d’altitude et la pente ne sera pas plus forte que 6%, mais cela permettra à des attaquants de se faire la malle, une nouvelle fois. Pour le classement général, difficile d’imaginer une grande bataille entre favoris, à moins que la météo s’en mêle. Même l’ultime ascension vers Megève ne proposera pas une pente à plus de 5% de moyenne, ce qui devrait aider les baroudeurs puissants. L’arrivée sera similaire à celle du Critérium du Dauphiné 2020, et sera une première sur le Tour de France.
Départ réel : 13h40 – Arrivée : entre 16h57 et 17h17
Les difficultés du jour :
Km 24,1 – 4e cat. : Côte de Chevenoz (2,2 km à 2,9% de moyenne)
Km 69,2 – 3e cat. : Col de Jambaz (6,7 km à 3,8%)
Km 97,3 – 4e cat. : Côte de Châtillon-sur-Cluses (4,5 km à 3,9%)
Km 145,9 – 2e cat. : Montée de l’altiport de Megève (19,2 km à 4,1%)
11e étape – Mercredi 13 juillet 2022 : Albertville > Col du Granon/Serre Chevalier (151,7 km)
La course au maillot jaune va prendre une toute nouvelle direction avec une première journée sur des cols hors-catégorie. Le profil sera particulier avec un départ qui s’annonce rapide vu les 50 premiers kilomètres quasiment plats. Le rythme ne devrait pas être plus lent sur les 100 derniers kilomètres avec l’ascension du col du Télégraphe en amont du Galibier, soit une double ascension pour un total de près de 30 kilomètres à 7% de moyenne. Cela fera déjà mal aux gambettes : le Télégraphe sera plutôt taillé pour les grimpeurs explosifs alors que le Galibier se veut usant avec ses 18 bornes de montée. La descente qui suit sera rapide avant l’arrivée au pied du col du Granon, une montée rarement empruntée sur le Tour (ce chemin en cul-de-sac n’était plus sur le parcours depuis 1986 !) mais qui propose une terrible pente de 9,2% de moyenne sur près de 11 kilomètres, dont des passages à 11% à mi-pente. Ce final pentu permettra probablement aux meilleurs grimpeurs du peloton de creuser des écarts importants au classement général.
Départ réel : 12h30 – Arrivée : entre 16h40 et 17h13
Les difficultés du jour :
Km 49,9 – 2e cat. : Lacets de Montvernier (3,4 km à 8,2% de moyenne)
Km 83,8 – 1re cat. : Col du Télégraphe (11,9 km à 7,1%)
Km 106,7 – Hors-cat. : Col du Galibier (17,7 km à 6,9%)
Km 151,7 – Hors-cat. : Col du Granon/Serre Chevalier (11,3 km à 9,2%)
12e étape – Jeudi 14 juillet 2022 : Briançon > Alpe d’Huez (165,1 km)
Le triptyque alpestre se termine sur une nouvelle étape courte qui fera la part belle aux cols mythiques du Tour : 165 kilomètres avec le Galibier (par le versant du Lautaret cette fois), la Croix de Fer et la montée finale vers l’Alpe d’Huez. Une classique pour montagnards en quelque sorte.
L’entame par le Galibier et son sommet à plus de 2 600 mètres d’altitude risquent déjà de mettre les organismes dans le rouge avant la suite de cette journée tout aussi rude. La Croix de Fer se veut très difficile avec 29 kilomètres d’ascension sur une pente irrégulière, qui fluctuera autour de 11% dans sa première partie. Avant un final à plus de 8% de moyenne dans les cinq derniers kilomètres. La descente qui suit sera rapide et sans grande difficulté technique pour rejoindre le pied de la montée finale de l’Alpe d’Huez, avec ses 21 virages mythiques. Ce col connu pour sa foule compacte et ses épingles offre une pente moyenne de 8,1% de moyenne sur 13,8 kilomètres, mais les grimpeurs le savent : le point critique sera la sortie du village d’Huez avec deux kilomètres à plus de 10% de moyenne pour faire la différence.
Départ réel : 13h20 – Arrivée : entre 17h55 et 18h29
Les difficultés du jour :
Km 33,2 – Hors-cat. : Col du Galibier (23 km à 5,1% de moyenne)
Km 110,6 – Hors-cat. : Col de la Croix de Fer (29 km à 5,2%)
Km 165,1 – Hors-cat. : Alpe d’Huez (13,8 km à 8,1%)
13e étape – Vendredi 15 juillet 2022 : Bourg d’Oisans > Saint-Étienne (192,6 km)
Après trois jours intenses dans les Alpes, l’heure est au retour au calme. Enfin, le calme est relatif en cyclisme sur route… Car la journée ne sera pas douce au vu des 192 kilomètres tracés entre Le Bourg d’Oisans et Saint-Etienne. Le profil ne sera pas tout à fait plat avec trois côtes répertoriées à affronter tout au long de la journée, ainsi qu’une ascension non-catégorisée vers La Talaudière, à moins de dix kilomètres du but. L’arrivée vers Saint-Etienne sera par contre idéale pour les sprinters avec des routes bien larges et quelques virages légers dans les deux derniers kilomètres qui devraient laisser un peloton prendre le contrôle de la course.
Départ réel : 13h20 – Arrivée : entre 17h26 et 17h49
Les difficultés du jour :
Km 30,4 – 3e cat. : Côte de Brié (2,4 km à 6,9% de moyenne)
Km 79,2 – 2e cat. : Col de Parménie (5,1 km à 6,6%)
Km 148,6 – 3e cat. : Côte de Saint-Romain-en-Gal (6,6 km à 4,5%)
14e étape – Samedi 16 juillet 2022 : Saint-Étienne > Mende (192,5 km)
Une nouvelle journée pour les baroudeurs s’annonce sur cette 14e étape vers la Lozère avec un enchaînement de cols de moyenne montagne pour casser les pattes. Il sera déjà difficile de se dégager du peloton sur les premières ascensions qui vont s’enchaîner, dont la plupart seront non-répertoriées dans les 60 premiers kilomètres. Le peloton ou le groupe d’attaquants s’écrémera certainement dans les côtes de Grandrieu et de la Fage, dont le sommet est situé à 30 kilomètres de l’arrivée, avant la descente technique vers la cité de Mende, où se dessinera le final de cette 14e étape. La victoire se jousera sur la côte de la Croix Neuve, de seulement 3 kilomètres mais à plus de 10% de moyenne. Celle qui a sacré Laurent Jalabert en 1995 et qui porte son nom depuis lors. Les plus explosifs y tenteront de s’offrir la victoire d’étape alors que les candidats au classement général devront rester attentifs à la moindre cassure vu les pourcentages annoncés.
Départ réel : 12h30 – Arrivée : entre 17h05 et 17h34
Les difficultés du jour :
Km 14,2 – 3e cat. : Côte de Saint-Just-Malmont (7,7 km à 3,9% de moyenne)
Km 39,1 – 3e cat. : Côte de Châtaignier (2,6 km à 7,3%)
Km 135,3 – 3e cat. : Côte de Grandrieu (6,3 km à 4,1%)
Km 162,1 – 3e cat. : Côte de la Fage (4,2 km à 6%)
Km 191,0 – 2e cat. : Côte de la Croix Neuve/Montée Laurent Jalabert (3 km à 10,2%)
15e étape – Dimanche 17 juillet 2022 : Rodez > Carcassonne (202,5 km)
La deuxième semaine de ce Tour de France se conclut aux portes des Pyrénées, sans toutefois proposer le moindre col. L’objectif pour les sprinters sera surtout de contrôler le peloton et d’éviter un rythme trop élevé pour ne pas sauter dans la côte des Cammazes, à près de 50 kilomètres de l’arrivée. Le profil sera encore quelque peu vallonné dans le final avant quelques rond-points et virages qui peuvent bloquer certains trains à l’approche de Carcassonne. Attention également à la chaleur qui s’annonce sur ces routes dégagées.
Départ réel : 13h15 – Arrivée : entre 17h39 et 18h04
Les difficultés du jour :
Km 68,9 – 3e cat. : Côte d’Ambialet (4,4 km à 4,6% de moyenne)
Km 154,6 – 3e cat. : Côte des Cammazes (5,1 km à 4,1%)
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Lundi 18 juillet 2022 : journée de repos à Carcassonne
16e étape – Mardi 19 juillet 2022 : Carcassonne > Foix (178,5 km)
Après une troisième et dernière journée de repos, le peloton reprend sa route et découvre un nouveau massif : les Pyrénées. Il ne s’agira toutefois pas d’une journée pour purs grimpeurs au vu du profil plutôt tracé pour les attaquants qui aiment les dénivelés. Le Port de Lers (11,4 km à 7%) et le Mur de Péguère (9,3 km à 7,9%) sont bien pentus pour faire la différence. Ce mur proposera d’ailleurs des passages autour de 17% et trois derniers kilomètres à plus de 12% de moyenne qui risquent de bousculer les habitudes des grimpeurs. Les candidats au maillot jaune pourront toujours jouer la surprise sur ce profil plus ardu. Avant une descente qui s’annonce sinueuse jusqu’à Foix, arrivée de cette étape qui sert d’apéritif et qui rappellera celle remportée par Warren Barguil en 2017.
Départ réel : 12h40 – Arrivée : entre 16h58 et 17h27
Les difficultés du jour :
Km 13,7 – 4e cat. : Côte de Saint-Hilaire (1,5 km à 6,6% de moyenne)
Km 36,6 – 3e cat. : Col de l’Espnias (5,3 km à 5%)
Km 125,1 – 1re cat. : Port de Lers (11,4 km à 7%)
Km 151,3 – 1re cat. : Mur de Péguère (9,3 km à 7,9%)
17e étape – Mercredi 20 juillet 2022 : Saint-Gaudens > Peyragudes (129,7 km)
Après une entame pyrénéenne assez calme, le peloton du Tour va rentrer dans le dur le lendemain avec une courte étape de 130 kilomètres à peine avec près de 4 000 mètres de dénivelé au programme. Cela risque de mener à une course rapide. Surtout que le départ sera quasiment plat sur les 50 premiers kilomètres jusqu’au pied du col d’Aspin. Les premières ascensions proposées restent toutefois sur une pente peu usante, sans dépasser les 9%, que ce soit sur l’Aspin, la Hourquette d’Ancizan ou le Val Louron-Azet, qui s’enchaînent en cinquante kilomètres. Les favoris attendront la montée finale vers Peyragudes avec ce passage sur l’altiport 007 à près de 16% de moyenne dans les 500 derniers mètres, pour bien creuser les écarts. Craquer dans ce mur final est la certitude d’encaisser des secondes importantes en vue du général. À quatre jours de l’arrivée à Paris, cela peut se payer cash.
Départ réel : 13h25 – Arrivée : entre 16h50 et 17h14
Les difficultés du jour :
Km 65,7 – 1re cat. : Col d’Aspin (12 km à 6,5% de moyenne)
Km 81,6 – 2e cat. : Hourquette d’Ancizan (8,2 km à 5,1%)
Km 109,5 – 1re cat. : Col de Val Louron-Azet (10,7 km à 6,8%)
Km 129,7 – 1re cat. : Peyragudes (8 km à 7,8%)
18e étape – Jeudi 21 juillet 2022 : Lourdes > Hautacam (143,2 km)
Voici la dernière étape de montagne de ce Tour de France et encore une fois, c’est une habitude sur cette édition, ce sera court, intense, sur des pentes mythiques. Le départ sera rapide, sur des nationales favorables aux attaques entre Lourdes et le sprint intermédiaire de Laruns, 58 kilomètres plus loin. Les échappées vont certainement mettre du temps à se former avant que les premières pentes de la journée s’annoncent, pour un triptyque de costaud.
Place au col d’Aubisque avec ses 18 kilomètres interminables à plus de 7% de moyenne. Une montée qui ne cesse de proposer des pourcentages de plus en plus rudes au fil des kilomètres, avec un passage maximal à 10% et un final s’y approchant. Place ensuite au petit dernier de ce Tour, le col de Spandelles, une découverte avec ses 10 kilomètres à plus de 8% de moyenne sur des routes étroites typiques du massif pyrénéen. Le peloton ne connaîtra aucun répit puisque la pente ne passera pas sous les 6% de toute la montée. Une descente sinueuse s’annonce ensuite avant d’atteindre Hautacam, dernier sommet de cette Grande Boucle. Ses 13,6 km à 7,8% de moyenne ne disent rien de sa deuxième partie, plus rude encore avec trois kilomètres à plus de 10,5% de moyenne pour bien caser les jambes avant les deux derniers kilomètres. La bagarre pour le maillot jaune va faire rage sur ces routes sauvages.
Départ réel : 13h40 – Arrivée : entre 17h25 et 17h54
Les difficultés du jour :
Km 76,7 – Hors-cat. : Col d’Aubisque (16,4 km à 7,1% de moyenne)
Km 110,0 – 1re cat. : Col de Spandelle (10,3 km à 8,3%)
Km 143,2 – Hors-cat. : Hautacam (13,6 km à 7,8%)
19e étape – Vendredi 22 juillet 2022 : Castelnau-Magnoac > Cahors (188,3 km)
Avant un dernier périple contre-la-montre, le peloton tentera une avant-dernière fois de terminer groupé à l’occasion d’une étape de transition qui fera la part belle aux petites côtes du Gers et du Tarn-et-Garonne. Les routes ne cesseront de grimper et descendre tout au long de la journée, ce qui annonce une journée difficile tant pour une éventuelle échappée que pour les équipes de sprinters qui tenteront de contrôler la meute. Mais en fin de troisième semaine, cela s’annonce corsé… Si un groupe se présente tout de même à Cahors pour un emballage massif, la dernière ligne droite de 900 mètres en faux-plat montant fera la part belle aux plus costauds. Et aux plus frais surtout.
Départ réel : 13h10 – Arrivée : entre 17h16 et 17h39
Les difficultés du jour :
Km 135,7 – 4e cat. : Côte de la cité médiévale de Lauzerte (2 km à 6,2% de moyenne)
Km 152,6 – 4e cat. : Côte de Saint-Daunès (1,6 km à 6,3%)
20e étape – Samedi 23 juillet 2022 : Lacapelle-Marival > Rocamadour (40,7 km, CLM individuel)
Enfin un long contre-la-montre digne de ce nom sur le Tour de France. L’exercice semblait délaissé depuis bien longtemps par une organisation désireuse de trouver de nouvelles manières de faire le spectacle. Cette année, le classement général se jouera bien sur une partie de manivelles en solitaire, sur un chrono particulièrement technique mais quasiment plat. Sur un peu plus de 40 kilomètres, les candidats devront se faire la guerre sur les routes magnifiques des Causses du Quercy. Des routes sinueuses et vallonnée dans le final, avec la côte de Magés pour mettre en jambes à quatre kilomètres du but avant une descente technique jusqu’à Rocamadour où démarre une ultime côte de 1 500 mètres à 7,8% de moyenne pour bien user. La fraîcheur primera, mais l’exercice sera une belle occasion d’écrire la hiérarchie des spécialistes de la discipline en solitaire.
Premier départ : vers 13h05 – Dernier départ : vers 17h00
Les difficultés du jour : –
21e étape – Dimanche 24 juillet 2022 : Paris/La Défense Arena > Paris/Champs-Élysées (115,6 km)
Le traditionnel critérium parisien n’échappera pas à la règle, cette année encore. Cette ultime étape sera l’occasion pour les sprinters de se tailler une dernière part du lion pendant que les divers maillots distinctifs célèbreront leur réussite au bout de trois semaines intenses. Le départ sera donné pour la première fois depuis La Défense Arena, la salle de spectacles installée depuis quatre ans dans le quartier de La Défense, que les coureurs traverseront en introduction de cette vingt-et-unième étape.
Le peloton s’offrira une virée dans la banlieue ouest de Paris avant de filer vers Versailles puis de remonter vers la capitale via la cathédrale Notre-Dame et le Louvre, comme c’est le cas depuis quatre ans. Le circuit sera ensuite traditionnel autour des Champs-Elysées, avec les seuls pavés de l’avenue et le faux-plat montant vers la place de l’Etoile comme seules difficultés.
Départ réel : 16h45 – Arrivée : entre 19h26 et 19h43
La difficulté du jour :
Km 43,3 – 4e cat. : Côte du Pavé des Gardes (1,3 km à 6,5% de moyenne)
Infographies : ASO/Geoatlas.com