La 42e édition du Tour de Wallonie, qui se déroulera, une fois n’est pas coutume, deux jours après l’arrivée du Tour de France, proposera un parcours idéal pour puncheurs, avec des circuits locaux éreintants qui risquent de mener à une course offensive.
Un an après une édition raccourcie et déplacée suite à la crise sanitaire du Covid-19, le Tour de Wallonie retrouve cette saison ses habituelles dates, en fin de mois de juillet. Cette année a toutefois encore perturbé l’agenda de l’organisation, qui a dû se caler entre le Tour de France et les Jeux Olympiques, comme tous les quatre ans. Pour éviter un enchaînement à certaines équipes au calendrier déjà chargé, le Tour de Wallonie s’est légèrement déplacé et ne démarrera donc pas le dernier samedi du Tour de France, comme ces dernières années, mais le mardi suivant l’arrivée de la Grande Boucle. L’épreuve se déroulera sur cinq étapes pour se conclure le 24 juillet, soit le même jour que la course en ligne olympique masculine.
L’épreuve wallonne ne sera pas aussi montagneuse qu’au Japon, mais elle devrait clairement profiter aux coureurs les plus explosifs du peloton. Dès la première étape, entre le Brabant wallon, la province de Namur et la province de Liège, les coureurs devront faire face à un circuit final exigeant dans la vallée de la Burdinale, à Héron, avec la raide côte de Marneffe à vingt kilomètres de l’arrivée et un long faux-plat montant pour conclure sur un éventuel sprint en comité restreint. Dès le lendemain, place à une étape 100% liégeoise sur les routes des classiques ardennaises avec notamment les difficiles côtes de Winamplanche, de Lorcé et de la Redoute. Mais ce seront avant tout la côte de Charneux, à 13 bornes du but, et la dernière pente à 5% à moins de trois kilomètres de la ligne à Herve qui risquent de faire la différence pour désigner le vainqueur du jour.
Encore des côtes dans les deux dernières étapes
La troisième étape sera encore plus corsée vers Érezée avec un enchaînement de côtes ardennaises qui feront la part belle aux puncheurs endurants, avec dans le circuit final les côtes de Cielle et de Beffe pour faire la sélection, et une ultime montée d’un kilomètre vers la ligne d’arrivée pour s’assurer de la victoire d’étape. Cela se calmera quelque peu sur la quatrième étape, tout de même technique dans la vallée de la Semois avant un circuit local autour de Fleurus qui sera encore explosif avec les deux montées de la côte du Petit Try, dont l’ultime sommet est annoncé à dix kilomètres de l’arrivée.
Enfin, le peloton démarrera la cinquième et dernière étape de ce Tour de Wallonie depuis le bord de Meuse, à Dinant, pour une étape qui s’annonce plus calme en début de course, avant l’arrivée autour du circuit local et final de Quaregnon. Cette arrivée rappellera l’ancien Grand Prix Cerami avec la double montée de la Tienne au Dragon, et ses 200 mètres à plus de 13% de moyenne qui peuvent permettre aux plus explosifs de trouver une belle opportunité de jouer la victoire, tant pour l’étape que pour le classement général. Ce sont donc bien les coureurs qui savent passer les bosses qui pourront tirer leur épingle du jeu sur ces terres wallonnes, qui devraient notamment accueillir Alexander Kristoff (UAE Team Emirates), Dylan Groenewegen (Jumbo-Visma), Fabio Jakobsen (Deceuninck-Quick Step) ou encore Quinten Hermans (Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux) au départ.
Le parcours de la 42e édition du Tour de Wallonie :
1re étape – Mardi 20 juillet 2021 : Genappe > Héron (185,7 km)
2e étape – Mercredi 21 juillet 2021 : Verviers > Herve (184 km)
L’étape a été annulée en raison des inondations meurtrières qui ont touché la région les 14 et 15 juillet derniers.
3e étape – Jeudi 22 juillet 2021 : Plombières > Érezée (179,9 km)
Le départ va être relocalisé en raison des inondations meurtrières qui ont touché la région les 14 et 15 juillet derniers.
4e étape – Vendredi 23 juillet 2021 : Neufchâteau > Fleurus (206 km)
5e étape – Samedi 24 juillet 2021 : Dinant > Quaregnon (183,1 km)
Graphiques : Ethias Tour de Wallonie
Les commentaires sont fermés.