La conquête du maillot arc-en-ciel s’annonce épique sur l’aérodrome de Dübendorf, ce week-end. Sur les terres suisses, sur un circuit à peine tracé, les spécialistes des labourés vont retrouver un tracé classique et roulant pour ces championnats du monde édition 2020. Et si l’épreuve masculine pourrait ne pas déboucher sur une surprise, les différentes courses annoncées durant ce week-end s’annoncent bien imprévisibles. Pour le plus grand bonheur des amateurs de cyclo-cross.
Élites messieurs
► Départ dimanche à 14h30
Avec 23 victoires à son compteur (et une seule défaite traduite par une troisième place), le champion du monde en titre Mathieu Van der Poel (Alpecin-Fenix) apparaît une nouvelle fois comme l’homme à vaincre sur ces chemins helvètes. Le Néerlandais a légèrement réduit son calendrier hivernal pour préparer au mieux le prochain printemps des classiques, et éviter la surcharge physique en vue des Jeux Olympiques de Tokyo, sur lesquels il visera la médaille d’or sur l’épreuve de VTT en cross-country. Ce championnat du monde à Dübendorf représente donc le dernier grand objectif de l’hiver pour Van der Poel, qui ne participera à aucun autre cyclo-cross après ce rendez-vous mondial. Et au vu du tracé roulant proposé en Suisse, il semble difficile de venir à bout d’un coureur qui a construit la majeure partie de ses succès, cette saison, sur une offensive bien sentie. Et même si le circuit semble l’avantager, Van der Poel reste prudent, et en veut même à l’UCI concernant cette organisation suisse. « Je trouve étonnant qu’on organise un championnat du monde à un endroit où aucun cyclo-cross n’a jamais été organisé auparavant (NDLR : il y a eu des cyclo-cross à Dübendorf en 2008 et 2009) », a lâché Mathieu Van der Poel à la VRT. « J’ai regardé au parcours via une animation en 3D mais je ne peux rien en tirer. C’est dommage car il y a suffisamment de beaux cyclo-cross en Suisse », déplore le Néerlandais. Cela n’empêchera pas Van der Poel de partir en tant que grand favori sur la ligne de départ, surtout au vu de sa démonstration de force dans la deuxième moitié de course à Hoogerheide, dimanche dernier.
Ses plus grands concurrents devraient à nouveau être dans le clan belge. Pour une fois, tous ses rivaux porteront le même maillot et pourraient donc jouer la carte de la solidarité pour déloger Mathieu Van der Poel de son trône de n°1 de la discipline. S’il arrive à Dübendorf fort de son expérience de triple champion du monde de cyclo-cross, Wout van Aert (Jumbo-Visma) sait toutefois qu’il ne pourra pas directement rivaliser avec Van der Poel si ce dernier affiche la même condition que ces derniers jours. Le coureur belge se veut lucide à ce sujet, dans une interview publiée sur le site internet de la fédération belge de cyclisme, Belgian Cycling. « Je sais ce que c’est de gagner un championnat du monde, mais je pense qu’il y a des gars bien plus forts que moi en ce moment. Désormais, j’espère surtout pouvoir apprendre aux autres et leur donner confiance. Et seulement plus tard, je pourrai revenir en leader, j’espère en tout cas », dit-il.
Au vu de leurs performances récentes, le vainqueur de la Coupe du monde Toon Aerts (Telenet Baloise Lions) et celui qui fut son dauphin Eli Iserbyt (Pauwels Sauzen-Bingoal) apparaissent eux comme des outsiders solides pour bousculer la domination de Van der Poel. Le premier est un habitué des coups surprenants, profitant d’une accalmie parmi les favoris pour s’extirper du peloton. Le second se veut plus impétueux, et peut tenter de faire mal à ses rivaux dès les premiers tours, pour retrouver un nouveau souffle en seconde moitié de course. Et le bloc belge ne manquera pas de ressources. Michael Vanthourenhout et Laurens Sweeck (Pauwels Sauzen-Bingoal) peuvent également durcir la course pour éviter les offensives du favori néerlandais, et Tim Merlier (Creafin-Fristads) et Quinten Hermans (Tormans CX) pourront assurer un certain contrôle sur le peloton de tête.
Et parmi les autres nations ? Il est difficile d’imaginer autre chose qu’un duel belgo-néerlandais au vu des prestations de ces dernières semaines. Souvent sur le podium en novembre et décembre, le Britannique Tom Pidcock (Trinity Racing) sera quelque peu isolé comme à l’accoutumée et devra surtout compter sur une course calme à l’avant pour jouer une médaille sur ces chemins helvètes. Et derrière, l’Espagnol Felipe Orts (Cyclo-cross Team Teika-GSport) ou l’Allemand Marcel Meisen (Alpecin-Fenix) semblent plutôt candidats à un Top 10 s’ils ne bénéficient pas de conditions idéales pour mener la course au podium. De quoi ajouter un peu plus de pression sur les épaules des représentants belges à Dübendorf.
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Palmarès :
2010 Zdenek Stybar (Tch)
2011 Zdenek Stybar (Tch)
2012 Niels Albert (Bel)
2013 Sven Nys (Bel)
2014 Zdenek Stybar (Tch)
2015 Mathieu Van der Poel (P-B)
2016 Wout van Aert (Bel)
2017 Wout van Aert (Bel)
2018 Wout van Aert (Bel)
2019 Mathieu Van der Poel (P-B)
Élites dames
► Départ samedi à 15h00
Après trois éditions particulièrement réussies, la championne du monde en titre Sanne Cant (IKO-Crelan) arrive à Dübendorf sans la certitude de contrer les grandes favorites de ce Mondial, vu sa condition affichée sur les derniers cyclo-cross de l’hiver. Certes, Cant a retrouvé petit à petit une place parmi les candidates au podium sur les épreuves internationales, mais elle n’a pu trouver la victoire qu’à l’occasion de cyclo-cross moins importants, en l’absence de nombreuses stars de la discipline. Cette fois, elle fera face aux meilleures cyclo-crosswomen de l’année, et devra donc redoubler d’efforts pour enchaîner un quatrième maillot irisé. « Je vais faire de mon mieux samedi, c’est tout ce que je peux faire », explique Sanne Cant à Sport.be, visiblement fatiguée des critiques qu’elle a pu entendre tout au long de la saison quant à sa situation sportive. « Je ne suis pas satisfaite de la manière dont j’ai roulé ces derniers mois. Il s’agissait d’un concours de circonstances : il y a à chaque fois eu quelque chose de nouveau (NDLR : une chute à Gavere et une blessure qu’elle a traînée durant plus d’un mois). La saison est bientôt terminée mais il reste encore un cyclo-cross important et j’espère que tout ira bien d’ici samedi ».
Cant estime tout de même qu’elle a des chances de s’imposer samedi après-midi sur l’aérodrome de Dübendorf. « J’ai un plan. Je ne vais pas en parler mais l’année dernière, les Néerlandaises formaient également un bloc fort et je n’étais pas la grande favorite. (…) Je ferai ma course, sans me préoccuper d’elles », dit-elle encore. Cette fois encore, les Néerlandaises dominent le peloton des labourés, et elles seront bien représentées avec un quatuor qui risque de jouer la gagner jusqu’au dernier tour.
À commencer par Ceylin Del Carmen Alvarado (Alpecin-Fenix), qui a longtemps annoncé participer à la course des espoirs féminines (elle n’a que 21 ans) avant de se raviser au vu de ses succès récents. Alvarado a clairement dominé cette saison avec 12 victoires dont le titre de championne des Pays-Bas et celui de championne d’Europe des moins de 23 ans. Elle n’a manqué la victoire en Coupe du monde qu’en raison d’une chute dans le tout dernier virage à Hoogerheide, mais elle reste la favorite avec le meilleur punch et celle qui peut filer telle Mathieu Van der Poel chez les hommes. Pour l’accompagner, Annemarie Worst (777) sera la seconde Néerlandaise à suivre sur un tel terrain. L’ex-championne d’Europe, âgée de 24 ans, a un sprint dévastateur, et confirme surtout sa constance tout au long de la saison avec un podium sur chaque course disputée depuis le 30 novembre dernier.
Seulement arrivée dans les labourés le 11 novembre dernier, Lucinda Brand (Telenet Baloise Lions) est la Néerlandaise qui a disputé le moins de courses cette saison, mais à part un abandon sur l’Azencross, elle a toujours terminé dans le Top 5 avec même cinq victoires au compteur, dont la dernière manche de la Coupe du monde à Hoogerheide, dimanche dernier. Les parcours plats et légèrement techniques, elle connaît. Et enfin, le groupe batave comprend encore la championne d’Europe Yara Kastelijn (777) qui, malgré un coup de mou en décembre, semble revenir en condition, et pourrait donc jouer la course pour une médaille sur les routes suisses. Et la liste des outsiders ne s’arrête pas là. Côté italien, Eva Lechner (Creafin-Fristads) et Alice Maria Arzuffi (777) peuvent, dans un bon jour, obtenir une place sur le podium sur un tel circuit, tout comme l’Américaine Katie Compton, 2e en 2018, ou la Canadienne Maghalie Rochette, vainqueur d’une manche de Coupe du monde en début de saison. Cette course féminine s’annonce en tout cas bien ouverte.
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Palmarès :
2010 Marianne Vos (P-B)
2011 Marianne Vos (P-B)
2012 Marianne Vos (P-B)
2013 Marianne Vos (P-B)
2014 Marianne Vos (P-B)
2015 Pauline Ferrand-Prévot (Fra)
2016 Thalita de Jong (P-B)
2017 Sanne Cant (Bel)
2018 Sanne Cant (Bel)
2019 Sanne Cant (Bel)
Espoirs messieurs
► Départ samedi à 13h00
Tout au long de la saison, trois hommes se sont partagés les lauriers, mais au vu des derniers résultats enregistrés en janvier, c’est bien le champion des Pays-Bas Ryan Kamp (Pauwels Sauzen-Bingoal) qui apparaît comme le grand favori de ce championnat du monde pour les espoirs. Depuis le cyclo-cross de Bruxelles, Kamp n’a jamais connu la défaite, et il s’est même permis deux attaques cinglantes en solo dans les derniers tours à Nommay et Hoogerheide, en Coupe du monde. Le Néerlandais de 19 ans a pris de l’ampleur au fil de la saison et semble désormais à 100% pour conquérir un premier maillot arc-en-ciel. « Cela risque d’être une course serrée à Dübendorf. Mais je suis prêt. La condition a été bonne tout au long de la saison et je me sens encore frais pour briller aux Mondiaux », a-t-il confié à Wielerflits. Même si d’autres leaders s’annoncent en Suisse. Dont le local Kevin Kuhn, qui a connu un problème mécanique en tout début d’épreuve à Hoogerheide, dimanche dernier, mais a réalisé une grande saison également avec trois succès en Coupe du monde dont la terrible manche de Namur, dans la boue. Devant son public, Kuhn sera surveillé de très près. Il a en tout cas la puissance nécessaire pour faire la différence sur le parcours roulant de Dübendorf.
Le Français Antoine Benoist (Alpecin-Fenix) fait également partie de ces favoris inévitables. Le champion de France a connu un début de saison difficile, après son passage parmi les pros sur plusieurs épreuves. Bloqué par une blessure au genou, notamment lors des championnats d’Europe, il a gagné en confiance et en condition par la suite, et apparaît désormais comme un des hommes à battre en Suisse. Deuxième à Hoogerheide, Benoist a profité du stage ensoleillé en Espagne, au côté de Van der Poel, pour se refaire la cerise. Cela peut clairement faire la différence en vue du maillot arc-en-ciel. Alors que dans le clan belge, on comptera sur Niels Vandeputte (Alpecin-Fenix), auteur d’une saison en dents de scie. En très grande forme en novembre après un championnat d’Europe manqué, il a accusé le coup durant l’enchaînement des fêtes de fin d’année avant de retrouver les podiums au championnat de Belgique et à Hoogerheide. Ce genre de tracé lui convient bien, il devra une nouvelle fois le prouver ce samedi.
Enfin, pour succéder à Tom Pidcock, on ne peut pas passer à côté du groupe britannique. S’il apparaît moins en verve que l’an dernier, Thomas Mein (Tarteletto-Isorex) et Ben Tulett, double champion du monde junior sortant, peuvent se joindre en outsiders à la bataille pour une médaille chez les moins de 23 ans. Même si Mein a abandonné à Hoogerheide, il a prouvé qu’il pouvait dans un bon jour surprendre la concurrence avec une victoire à Tabor et une troisième place à Nommay. Attention donc aux représentants de la Couronne.
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Palmarès :
2010 Arnaud Jouffroy (Fra)
2011 Lars van der Haar (P-B)
2012 Lars van der Haar (P-B)
2013 Mike Teunissen (P-B)
2014 Wout van Aert (Bel)
2015 Michael Vanthourenhout (Bel)
2016 Eli Iserbyt (Bel)
2017 Joris Nieuwenhuis (P-B)
2018 Eli Iserbyt (Bel)
2019 Tom Pidcock (G-B)
Espoirs dames
► Départ dimanche à 13h00
Suite à la décision de Ceylin Del Carmen Alvarado de tenter sa chance parmi les élites femmes, la Néerlandaise Inge van der Heijden (CCC-Liv) s’annonce parmi les moins de 23 ans comme la favorite sur ce tracé suisse. La championne du monde en titre, âgée de 20 ans, a gagné en constance cette saison même si elle n’a pu trouver le succès qu’à l’occasion de son championnat national cette saison. Parmi les pros, elle a tout de même engrangé plusieurs succès encourageant comme une 4e place à Coxyde et à Iowa City ainsi qu’une 5e place à Heusden-Zolder, en Coupe du monde. Van der Heijden peut en tout cas profiter de cette expérience pour viser un second titre mondial consécutif à Dübendorf.
Elle fera notamment face à sa compatriote Manon Bakker, la Française Marion Norbert-Riberolle, et la Britannique Anna Kay, les habituelles associées du groupe Experza Pro CX, désormais adversaires à l’occasion de ce championnat du monde. Les trois comparses de 20 ans ont toutes trois une chance de briller sur ce tracé rapide, et ont également brillé dans plusieurs Top 10 parmi les pros, ce qui doit leur permettre de faire la différence sur la longueur. Côté belge, seule Marthe Truyen (Telenet Baloise Lions) semble avoir les jambes pour jouer la course à la médaille, même si ses récentes performances ne la donnent pas comme une grande outsider sur cette épreuve des espoirs dames. La sélection belge est d’ailleurs orpheline de sa meilleure représentante parmi les moins de 23 ans, Alicia Franck (Experza Pro CX), qui a payé son résultat décevant à Nommay, une semaine après sa première victoire pro à Otegem. Une décision étonnante de la part du sélectionneur belge.
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Palmarès :
2016 Evie Richards (G-B)
2017 Annemarie Worst (P-B)
2018 Evie Richards (G-B)
2019 Inge van der Heijden (P-B)
Juniors
► Départ dimanche à 11h00
Pour la première fois depuis 2014, un cyclo-crossman belge va-t-il obtenir le précieux paletot arc-en-ciel chez les moins de 19 ans ? Depuis Thijs Aerts, aucun coureur du plat pays n’a en effet triomphé chez les juniors, notamment suite à la domination britannique de ces trois dernières années. Mais cette saison, un représentant belge est bien en tête des bookmakers grâce à une saison exceptionnelle : Thibau Nys. Le fils de Sven Nys, qui a fêté ses 17 ans en novembre dernier, brille particulièrement pour sa deuxième saison parmi les juniors avec 17 victoires engrangées, dont un titre de champion d’Europe et un autre de champion de Belgique. Et s’il a terminé troisième à Hoogerheide, dimanche dernier, alors qu’il avait jusqu’ici remporté toutes les manches de Coupe du monde de l’hiver, c’est en raison d’une chute et d’un problème mécanique dans le dernier tour. Bref, Nys sera l’homme à battre sur l’aérodrome de Dübendorf après sa belle 4e place obtenue l’an dernier à Bogense.
Le Suisse Dario Lillo, vainqueur à Hoogerheide, sera d’ailleurs son adversaire le plus attendu sur ses terres. Deuxième de la Coupe du monde, il a souvent tenté de déborder Nys sans parvenir à le détrôner en fin de course. Il aura toutefois fort à faire vu qu’un bloc belge s’annonce en Suisse, avec les présences de Lennert Belmans et Emiel Verstrynge pour appuyer la candidature de Nys à un premier titre mondial. Le Tchèque Jan Zatloukal, le Néerlandais Tibor del Grosso et le Français Rémi Lelandais peuvent également jouer les trouble-fêtes en vue d’un podium.
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Palmarès :
2010 Tomas Paprstka (Tch)
2011 Clément Venturini (Fra)
2012 Mathieu Van der Poel (P-B)
2013 Mathieu Van der Poel (P-B)
2014 Thijs Aerts (Bel)
2015 Simon Andreassen (Dan)
2016 Jens Dekker (P-B)
2017 Tom Pidcock (G-B)
2018 Ben Tulett (G-B)
2019 Ben Tulett (G-B)
Juniores
► Départ samedi à 11h00
C’est la grande nouveauté de ces championnats du monde : les femmes de moins de 19 ans ont enfin droit à leur propre course au maillot arc-en-ciel. Une avancée positive pour ces demoiselles qui doivent encore, sur certaines épreuves, faire face à des cyclistes de 15 à 20 ans leurs aînées… Et comme chez les élites ou les espoirs, ce sont les Néerlandaises qui s’annoncent comme les principales candidates à ce premier maillot irisé de l’histoire des juniores. Shirin van Anrooij, 17 ans, est celle qui a le plus impressionné cette saison avec une septième place finale au classement de la Coupe du monde, grâce à une 8e place à Heusden-Zolder et une 7e place à Hoogerheide, dimanche dernier. Elle a également trouvé la victoire chez les pros à Pétange et Contern, avant de terminer deuxième à Mol. Bref, Van Anrooij semble avoir déjà toutes les dispositions pour faire face aux espoirs voire même aux pros.
Sa compatriote Puck Pieterse risque d’être sa plus grande adversaire : championne d’Europe sur un parcours tout aussi roulant à Silvelle, en novembre, la cycliste batave de 17 ans n’a obtenu qu’une seule fois une place dans le Top 10 en Coupe du monde (à Tabor) mais reste une concurrente à surveiller sur un tel tracé. Les Néerlandaises devront tout de même faire attention à la Française Line Burquier, championne de France chez les juniores, et non loin des pros lors des cyclo-cross disputés sur ses terres. Ou encore à l’Américaine Munro Madigan, championne des États-Unis et championne panaméricaine de la discipline chez les moins de 19 ans. La Belge Julie De Wilde (17 ans), pour sa part, ne pourra pas revendiquer qu’une place sur le podium si on suit ses résultats internationaux de cet hiver.
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Le mode d’emploi des championnats du monde de cyclo-cross 2020 à Dübendorf :
Parcours :
Programme TV :
– En direct sur Één/Sporza (VRT) samedi à 10h45, samedi à 14h00 et dimanche à 14h00, avec les commentaires de Michel Wuyts et Paul Herygers.
– En direct sur Canvas/Sporza (VRT) samedi à 12h40, dimanche à 10h45 et dimanche à 12h45, avec les commentaires de Michel Wuyts et Paul Herygers.
– En direct sur La Deux (RTBF) samedi à 15h00 et dimanche à 14h30, avec les commentaires de Laurent Bruwier et Gérard Bulens.
– En différé sur L’Équipe samedi et dimanche à 16h20, avec les commentaires de Claire Bricogne et Arnaud Jouffroy.
Météo : entre 8 et 12 degrés, nuageux avec des possibles averses en cours de journée et en soirée.
Graphique : UCI/Swiss Cycling – Photos : Alain Vandepontseele/Alain VDP Photography et Grégory Ienco
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