Le parcours du Tour de France 2019 a été présenté ce jeudi au Palais des Congrès de Paris : la 106e édition de la Grande Boucle, qui démarrera de Bruxelles et proposera surtout une traversée de l’est de la France, proposera surtout de nombreux cols inédits, et des étapes de montagne haletantes. Vivement l’été prochain !
Cette nouvelle édition du Tour de France sera l’occasion pour ASO et la Ville de Bruxelles de célébrer Eddy Merckx, 50 ans après avoir porté son premier maillot jaune sur une course qu’il a remporté à cinq reprises. Le plus grand sportif belge de tous les temps sera ainsi honoré lors des festivités du Grand Départ, prévu le 6 juillet 2019 dans le centre de la capitale belge. L’ancien cycliste sera ainsi à Bruxelles pour la présentation des équipes prévue le jeudi 4 juillet sur la Grand’Place de Bruxelles, avant le départ de la première étape en ligne, installé sur cette même place le samedi 6. Les coureurs de cette 106e édition partiront ensuite pour près de 200 kilomètres autour des Brabant et du Hainaut, avec des passages par le Mur de Grammont et le Bosberg en début d’étape, pour le symbole. L’arrivée de cette première étape sera tracée devant le Palais de Laeken, au bout d’un long virage en faux-plat montant qui risque de faire mal aux sprinters.
Le peloton partira le lendemain d’équipe en équipe pour un contre-la-montre de 27 kilomètres dans les rues de Bruxelles seulement. Le tracé proposera ainsi une longue descente vers le Bois de la Cambre, avant une remontée via les grands boulevards bruxellois, une nouvelle descente vers le canal de Bruxelles suivi d’une remontée en faux-plat montant vers l’Atomium. Des écarts pourraient donc se créer sur ce chrono qui devrait durer autour de la demi-heure.
La Planche des Belles Filles rallongée
Ce sont les étapes suivantes qui ont été révélées ce jeudi au grand public, avec quelques surprises à la clé. Le peloton quittera ainsi la Belgique via Binche, avec une troisième étape plutôt réservée aux puncheurs avec un mur final à Epernay. Et dès la 6e étape, les cuisses vont déjà chauffer avec une première étape de montagne dans les Vosges, avec la montée de la Planche des Belles Filles, arrivée désormais bien connue des fans du Tour de France. L’organisation a toutefois donné du piment à cette ascension déjà rude en ajoutant quelques centaines de mètres dans le gravier à ce col, avec des passages à 24%. Le département de la Haute-Saône a d’ailleurs dû procéder à des travaux pour aménager cette portion de la route.
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Les coureurs ne descendront pas directement vers les Alpes mais iront plutôt vers le Massif Central ensuite, avec notamment la 9e étape qui fera arrêt à Brioude, fief de Romain Bardet. Le grimpeur d’Ag2r-La Mondiale retrouvera des routes à sa guise sur ces vallons qui risquent de déjà bouleverser le classement général. Après une journée de repos à Albi, le peloton reprendra directement la route de la montagne avec les Pyrénées pour lancer la deuxième semaine de compétition. Et ce sera du lourd en vue…
Retour au Tourmalet
Le Peyresourde et le col de Beyrede vont ainsi animer le peloton lors de la 12e étape entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre, à la veille d’un contre-la-montre individuel difficile autour de Pau. La montagne reviendra rapidement sous les roues des coureurs dès la 14e étape, entre Tarbes et… le col du Tourmalet, de nouveau théâtre d’une arrivée après la réussite du Tour de France 2010, durant lequel Andy Schleck avait réussi un exploit en solitaire exceptionnel sur ces mêmes routes. Le lendemain, le Tour fera un troisième arrêt dans les Pyrénées avec une arrivée inédite sur les hauteurs de Foix, au Prat d’Albis, après les ascensions du Port de Lers et du Mur de Péguerre.
Après une journée de repos bien méritée à Nîmes, le peloton s’élancera pour deux étapes en ligne plus calmes avant l’arrivée dans les Alpes. Dès la 18e étape, les coureurs partiront d’Embrun, au pied du Lac de Serre-Ponçon, pour une longue journée dans les hauteurs, affrontant notamment l’Izoard et le Galibier avant l’arrivée à Valloire. Mais ce sont les deux étapes suivantes qui seront scrutées par les favoris, tant elles seront courtes et intenses.
Deux étapes de rêve dans les Alpes
La 19e étape partira de Saint-Jean-de-Maurienne et passera par quelques routes inédites : pas question de prendre les larges routes de la vallée de la Maurienne, la caravane passera par la Montée d’Aussois pour affronter un versant plus discret du col de la Madeleine, avant une nouvelle montée sur le col de l’Iseran, qui culmine à plus de 2.700 mètres d’altitude. Les coureurs affronteront ensuite la montée vers la station de Tignes, au terme de seulement 123 kilomètres de course.
Le lendemain, la 20e étape emmènera les coureurs d’Albertville vers un ancien sommet du Tour de France, Val Thorens, qui avait été pour la dernière fois escaladé sur le Tour en 1993. Le peloton passera d’abord par le Cormet de Roselend puis par la côte du Longefoy avant de filer vers la station de Val Thorens, pour ce qui sera la plus longue et éreintante ascension de cette Grande Boucle : plus de 33 kilomètres à 5,5% de moyenne. Un supplice pour conclure la lutte pour le maillot jaune. Car le 28 juillet, les coureurs s’envoleront pour le château de Rambouillet, pour une dernière étape sous forme de critérium autour des Champs-Élysées parisiens. Le feu d’artifice aura donc plutôt lieu la veille, vu le parcours proposé par ASO !
La carte générale du 106e Tour de France (du 6 au 28 juillet 2019) :
Les principaux profils du 106e Tour de France :
1re étape – Samedi 6 juillet 2019 : Bruxelles (Grand’Place) > Bruxelles (Palais de Laeken)
2e étape – Dimanche 7 juillet 2019 : Bruxelles (Palais royal) > Bruxelles (Atomium) (27 km, clm par équipes)
3e étape – Lundi 8 juillet 2019 : Binche > Épernay (214 km)
4e étape – Mardi 9 juillet 2019 : Reims > Nancy (215 km)
5e étape – Mercredi 10 juillet 2019 : Saint-Dié-des-Vosges > Colmar (169 km)
6e étape – Jeudi 11 juillet 2019 : Mulhouse > La Planche des Belles Filles (157 km)
7e étape – Vendredi 12 juillet 2019 : Belfort > Chalon-sur-Saône (230 km)
8e étape – Samedi 13 juillet 2019 : Mâcon > Saint-Étienne (199 km)
9e étape – Dimanche 14 juillet 2019 : Saint-Étienne > Brioude (170 km)
10e étape – Lundi 15 juillet 2019 : Saint-Flour > Albi (218 km)
Mardi 16 juillet 2019 : journée de repos à Albi
11e étape – Mercredi 17 juillet 2018 : Albi > Toulouse (167 km)
12e étape – Jeudi 18 juillet 2019 : Toulouse > Bagnères-de-Bigorre (202 km)
13e étape – Vendredi 19 juillet 2019 : Pau > Pau (27 km, CLM individuel)
14e étape – Samedi 20 juillet 2019 : Tarbes > Tourmalet (117 km)
15e étape – Dimanche 21 juillet 2019 : Limoux > Foix/Prat d’Albis (185 km)
Lundi 22 juillet 2019 : journée de repos à Nîmes
16e étape – Mardi 23 juillet 2019 : Nîmes > Nîmes (177 km)
17e étape – Mercredi 24 juillet 2019 : Pont du Gard > Gap (206 km)
18e étape – Jeudi 25 juillet 2019 : Embrun > Valloire (207 km)
19e étape – Vendredi 26 juillet 2019 : Saint-Jean-de-Maurienne > Tignes (123 km)
20e étape – Samedi 27 juillet 2019 : Albertville > Val Thorens (131 km)
21e étape – Dimanche 28 juillet 2019 : Rambouillet > Paris/Champs-Élysées
Graphiques : ASO/Georoute
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