Visma a besoin d’un autre plan, Pogacar solide comme Evenepoel, le retour du Covid : retour sur la deuxième semaine du Tour de France

Cette semaine, le Tour de France a évidemment attiré tous les regards, avec un duel entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard qui vire à la démonstration slovène et des performances qui interrogent.
Le maillot jaune Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) remporte la 15e étape du Tour de France au sommet du Plateau de Beille. - Photo : ASO/Charly Lopez
Le maillot jaune Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) remporte la 15e étape du Tour de France au sommet du Plateau de Beille. – Photo : ASO/Charly Lopez

Les écarts sont creusés, les maillots distinctifs quasiment délivrés… À quoi servirait donc une troisième semaine du Tour de France ? À ajouter le suspense déjà présent durant cette deuxième semaine, pardi ! Car malgré les classements déjà bien définis, les six dernières étapes prévues dès mardi offrent des terrains de jeu idéaux pour bouleverser l’ensemble de ces résultats. Même s’il faut l’avouer, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) semble bien parti vers un troisième sacre et un doublé Giro-Tour exceptionnel.

Tadej Pogacar n’a rien à craindre au tempo

Que de rebondissements sur ce Tour de France ! S’il n’a pu creuser l’écart lors de la première semaine de course, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) était logiquement attendu aux avant-postes sur le Massif central et les Pyrénées, pour un duel de costaud avec son rival Jonas Vingegaard (Visma | Lease a Bike). Les deux derniers vainqueurs du Tour de France aux prises dans les pourcentages, voici l’image que le grand public attendait. Les deux hommes n’ont pas manqué leur rendez-vous.

Dès l’étape du Lioran, Pogacar s’est essayé à son exercice favori : attaquer de loin pour faire la différence sur le long cours sur ses rivaux. L’attaque sur le Pas de Peyrol, à plus de 40 kilomètres du but, a permis au Slovène de prendre quelques secondes sur Vingegaard dans une attaque en montée et une accélération en descente. Dès le col suivant, l’homme de tête voyait finalement le Danois revenir à toute vitesse. Ses quelques gestes envers sa voiture, son refus de prendre un bidon, tous ces signes confirmaient une potentielle fringale de “Pogi”. Surtout, le Slovène s’est isolé tout seul, comme un grand, malgré une équipe prête à l’épauler jusqu’au dernier col. L’appétit offensif de Pogacar lui a finalement été fatal sur cette 11e étape qui lui semblait promise. Heureusement pour lui, les écarts n’ont pu se creuser, Vingegaard s’imposant dans un sprint à deux. L’avantage psychologique était du moins pour le Danois, récupérant quatre secondes de bonification en prime.

Mais un jour sur le Tour n’est pas l’autre, et avant même les Pyrénées, l’équipe UAE Team Emirates a repris la main grâce à un coup de poker particulièrement bien joué. Adam Yates, principal protecteur de Tadej Pogacar et toujours dans le Top 10 du général avant la 13e étape, a réussi à prendre la bonne cassure dans les bordures créées en début de journée. Cette guerre psychologique a visiblement eu raison de la tactique des Visma | Lease a Bike. L’équipe néerlandaise se sentait obligée de faire la poursuite, d’abord pour une victoire d’étape de Wout van Aert, ensuite pour protéger la place au général de Jonas Vingegaard. Un regroupement général a finalement calmé les choses dans la dernière heure de course, mais cette étape à plus de 48 km/h de moyenne avant les Pyrénées a déjà usé les esprits et les jambes, au grand bénéfice du maillot jaune cette fois.

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Si UAE Team Emirates avait laissé des doutes quant à sa force collective hors de la haute montagne, l’équipe avait repris la main avant les Pyrénées. Et dans le massif franco-espagnol, cela se traduisait par des écarts encore plus importants que sur la première étape montagneuse, grâce à des tactiques parfaitement gérées. Sur le Pla d’Adet, faute d’offensive des autres équipes en amont en raison d’un fameux train lancé par Nils Politt puis Marc Soler, l’équipe émiratie a misé sur une attaque d’Adam Yates, avant de lancer Tadej Pogacar. Esseulé uniquement dans les quatre derniers kilomètres, le Slovène n’avait plus qu’à parfaire la partition écrite par ses équipiers, pendant que Jonas Vingegaard buvait la tasse sur ces hauts pourcentages. “Tout s’est fait à l’instinct”, assure le maillot jaune. Pourtant, tout cela semblait parfaitement joué en vue d’une dernière semaine plus dangereuse.

Le peloton mené par l'équipe UAE Team Emirates du maillot jaune Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) sur la 15e étape du Tour de France. - Photo : ASO/Billy Ceusters
Le peloton mené par l’équipe UAE Team Emirates du maillot jaune Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) sur la 15e étape du Tour de France. – Photo : ASO/Billy Ceusters

Sur la deuxième étape pyrénéenne vers le Plateau de Beille, l’instinct a fait place à la défense. UAE Team Emirates a laissé Visma | Lease a Bike faire le travail sur une étape de près de 200 bornes et 5 000 mètres de dénivelé positif. La formation néerlandaise espérait certainement par ce travail de sape user Pogacar comme cela avait été le cas en 2022 sur le col du Granon, sur une étape aussi rude, avec des ascensions aussi longues. Sauf que jusqu’ici, le leader du général n’a été piégé qu’en cas d’isolement. Sur cette étape, il n’avait qu’à suivre le rythme de ses adversaires. Même quand Vingegaard partait en force à dix bornes du but, son adversaire slovène suivait, même sans les mains pour récupérer un bidon et s’asperger sous la chaleur accablante. Le Danois espérait faire sauter Pogacar à force de pousser les watts. Mais bien calé dans la roue, le maillot jaune a profité du premier signe de faiblesse affiché par son dauphin pour lui donner le coup de grâce à cinq bornes du sommet.

“Quand Jonas a essayé de me lâcher, j’ai vu qu’il était lui aussi à la limite. La dernière fois qu’il a essayé de me lâcher, j’ai compris que c’était à mon tour de passer à l’offensive”, a-t-il confié après sa troisième victoire d’étape sur ce Tour, sa quatorzième en cinq éditions. Surtout, il a dégagé des écarts rarement vus sur les derniers Grands Tours. Avant la deuxième journée de repos, Pogacar compte plus de trois minutes d’avance sur Vingegaard, plus de cinq minutes sur Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step), toujours troisième sur chaque étape de haute montagne de ce Tour de France, et plus de dix minutes sur João Almeida, équipier de Pogacar et quatrième. Il s’agit tout simplement du plus large écart entre le premier et le quatrième du général après 16 étapes depuis… 1997. Et dire que la troisième semaine de course s’annonce plus infernale encore. Mais au vu de ses prestations, Pogacar a peu de doutes à dissiper, peu de chances de perdre un tel avantage d’ici Nice. Il reste néanmoins des pièges à éviter : le vent vers Nîmes, les cols vers Superdévoluy, Isola 2000 ou le col de la Couillole, ou encore le chrono final de Nice. Il fallait bien un tel avantage pour franchir ces prochaines étapes sans crainte.

Visma avait un plan, il faudrait l’amender

Jonas Vingegaard, le directeur sportif Arthur van Dongen, le responsable de la performance Mathieu Heijboer, le manager Richard Plugge, tous le répètent à longueur de Tour : “Nous avons un plan”. Comme cela avait été le cas en 2022 et 2023, lors des deux premiers sacres de Vingegaard sur le Tour de France. Ce fameux plan avait été tactique et physique, pour faire craquer Pogacar sur les étapes les plus rudes, grâce à une équipe prête au moment opportun. Il s’agissait d’écraser les étapes par un rythme effréné puis d’enchaîner les attaques pour faire craquer le Slovène, principal concurrent en montagne et dans les contre-la-montre.

Mais cette année, ce fameux “plan” doit être modifié. Car en avril, le double tenant du titre a connu une lourde chute sur le Tour du Pays basque qui a perturbé logiquement sa préparation pour le mois de juillet. Victime d’un pneumothorax et d’une fracture de la clavicule, Vingegaard n’a pu reprendre le vélo qu’en mai. Les entraînements du Danois sont restés secrets, avec un doute émis jusqu’à la mi-juin par l’équipe quant à sa participation au Tour de France. Même après la confirmation de son départ à Florence, rien n’a filtré quant à la préparation de Vingegaard en vue de ce Tour. Il a fallu attendre deux semaines et quelques détails livrés ça et là dans la caravane, pour qu’on apprenne que le leader de Visma | Lease a Bike a bien enchaîné les efforts intenses de longue durée pour lui permettre d’être performant en altitude et dans la haute montagne.

L'Américain Matteo Jorgenson (Visma | Lease a Bike) emmène le maillot à pois Jonas Vingegaard (Visma | Lease a Bike) et le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) - Photo : ASO/Charly Lopez
L’Américain Matteo Jorgenson (Visma | Lease a Bike) emmène le maillot à pois Jonas Vingegaard (Visma | Lease a Bike) et le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) – Photo : ASO/Charly Lopez

Sa réponse à Pogacar à Bologne et son retour sur le Slovène vers Le Lioran ont fini de confirmer que Vingegaard a bien pu se préparer en bonne condition pour ce Tour. Mais dans les Pyrénées, le plan des “abeilles” n’a pas pu être concrétisé. Le leader de la formation néerlandaise a subi l’offensive de Pogacar sur le Pla d’Adet, avant de tenter de l’asphyxier vers le Plateau de Beille, sans plus de succès. Vingegaard se retrouve désormais à plus de trois minutes du maillot jaune.

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Alors, quel plan mener désormais pour rattraper ce retard ? “Nous ne sommes pas résignés, nous avons encore une semaine devant nous”, se rassure Arthur van Dongen au micro de Wielerflits. Les occasions de revenir se font toutefois rares. Surtout si la Visma tente de conserver un plan qui était parfait avec une équipe bien plus forte que celle de cette année, mais qui se veut bien moins efficace avec les seuls Wilco Kelderman et Matteo Jorgenson pour épauler leur leader en haute montagne. Il faudra cette fois être imaginatif et isoler Pogacar au plus vite pour une bataille psychologique et physique plus intense. Vingegaard a prouvé qu’il pouvait faire douter son adversaire slovène dans ce type d’effort, il faut désormais tenter de répéter cela pour croire à une troisième victoire au général.

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Evenepoel au plus près d’un podium

Si la lutte pour le maillot jaune se résume à un duel depuis une semaine, la bagarre pour le podium ne s’annonce pas forcément plus intense. En troisième position, derrière les deux “fantastiques”, le Belge Remco Evenepoel a maintenu son propre rythme dans les Pyrénées pour se classer à deux reprises en troisième position, lui permettant ainsi de rester sur le podium provisoire du classement général avant la deuxième journée de repos. Il a désormais plus de cinq minutes d’avance sur João Almeida, lui-même équipier du maillot jaune. L’avantage est donc clair pour le coureur de Schepdaal, qui espérait en début de Tour une place dans le Top 5.

“Il faut être content avec ce résultat. (…) Mais il faut garder les pieds sur terre et continuer à travailler”, admet-il au micro de la RTBF, tout en remerciant ses équipiers, et plus particulièrement Mikel Landa, quatrième sur le Plateau de Beille et désormais cinquième du général. L’équipe d’Evenepoel a pourtant été décimée : Louis Vervaeke a abandonné, malade, Ilan Van Wilder a chuté et montré ses limites dans les Pyrénées, alors que Jan Hirt a également montré des signes de maladie. Cela n’a pas empêché le maillot blanc de conserver sa place de troisième homme, mais ces signes de faiblesse sont à surveiller à l’aube d’une troisième semaine bien plus dure.

Le maillot blanc Remco Evenepoel (Soudal Quick Step) sur la 11e étape du Tour de France. - Photo : ASO/Billy Ceusters
Le maillot blanc Remco Evenepoel (Soudal Quick Step) sur la 11e étape du Tour de France. – Photo : ASO/Billy Ceusters

Des records explosés

Le record de Lance Armstrong (2001) sur le Pla d’Adet battu de près de deux minutes, avec une montée de 10,6 km à 7,9% de moyenne grimpée en 27:52, soit 22,82 km/h de moyenne. Le lendemain, le record de Marco Pantani (1998) sur le Plateau de Beille battu de plus de 3 minutes et demie, avec une ascension de 15,9 km à 7,9% de moyenne escaladée en 39:58, soit 23,95 km/h de moyenne ! Les deux précédents records dataient des années troubles du cyclisme, en 2001 pour le premier, en 1998 pour le second. Alors, comme souvent, quand on regarde les chiffres bruts établis par Tadej Pogacar, les doutes transpercent l’écran. Comment est-il possible de battre de tels records, alors que les précédents grimpeurs ne parvenaient pas à approcher ces temps qui semblaient d’une autre ère ?

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Si l’on écarte un peu la loupe, on se rend compte que près de douze coureurs ont battu le précédent record du Pla d’Adet, alors que sur le Plateau de Beille, ils étaient trois à devancer Marco Pantani, sur une montée qui n’était plus escaladée depuis 2015. Le rythme imprimé en début de montée par les UAE Team Emirates sur la première étape, par les Visma | Lease a Bike sur la seconde, était également plus élevé pour envoyer Pogacar et Vingegaard au sommet. Outre l’amélioration matérielle, il faut aussi souligner la révolution nutritionnelle de ces dernières années qui a bouleversé les gestions d’effort. Enfin, ces temps sont enregistrés sans connaître exactement la puissance développée par chaque coureur à l’époque et aujourd’hui, ni les conditions météorologiques sur chaque montée, des données qui permettraient de réaliser des comparaisons plus justes.

Il y a bien entendu des doutes qui persistent, des performances impressionnantes qui perturbent, des records qui font lever les sourcils, surtout quand on connaît le passé cycliste et ses affaires de dopage. Il n’y a cependant rien qui permet aujourd’hui d’affirmer qu’une triche est en cours parmi l’élite du peloton. Il y a des présomptions, des enquêtes qui confirment l’émergence de nouveaux produits, de nouvelles techniques qui posent question éthiquement, mais n’ont pas d’interdiction légale pour l’instant (voir nos recommandations de lecture plus bas). Comme en 2023, après l’incroyable contre-la-montre de Vingegaard à Combloux, il reste donc à regarder ces performances avec prudence, avec justesse, pour éviter la désillusion, comme vingt ans auparavant.

Le maillot jaune Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) sur la 14e étape du Tour de France. - Photo : ASO/Billy Ceusters
Le maillot jaune Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) sur la 14e étape du Tour de France. – Photo : ASO/Billy Ceusters

La santé des coureurs toujours au second plan

Durant l’ensemble de la deuxième semaine de course, le fantôme du Covid-19 est venu hanter les coureurs. La reprise des contaminations au coronavirus au sein du peloton était déjà connue bien avant le Tour, avec des cas constatés auprès de David Gaudu (Groupama-FDJ), Mads Pedersen (Lidl-Trek), Sepp Kuss (Visma | Lease a Bike) ou encore… Tadej Pogacar lui-même. À des degrés divers, certes, mais ces annonces ont confirmé l’inquiétude de nouveaux foyers de contamination dans une caravane aussi serrée que celle du Tour de France.

Les premières rumeurs de Radio Peloton ont émergé lors de la première journée de repos, entraînant le retour des masques dans certaines équipes, notamment Visma | Lease a Bike et Soudal-Quick Step. Remco Evenepoel, toujours traumatisé par son abandon sur le Giro 2023 qu’il menait après un test positif au Covid-19, a été l’un des premiers à reprendre l’habitude de se couvrir la bouche. L’organisation du Tour de France a décidé dès dimanche de demander à celles et ceux qui sont au plus proche des cyclistes de remettre également un masque. Les abandons en raison du coronavirus se sont en effet multipliés ces derniers jours : le Britannique Tom Pidcock (INEOS Grenadiers), le Danois Michael Mørkøv, l’Espagnol Juan Ayuso (UAE Team Emirates)… Et d’autres ont eu un test positif mais poursuivi leur course comme Geraint Thomas (INEOS Grenadiers).

Il est surprenant de savoir que certains sont donc malades, avec un virus connu comme très contagieux, et continuent malgré tout de rouler. Les décisions reviennent normalement aux équipes, mais voir Thomas ou Ayuso galérer en fond de peloton malgré une maladie qui touche la respiration, c’est inquiétant. Surtout que le Covid-19, selon ses variants, a eu des effets dévastateurs sur de nombreux coureurs, qui ont témoigné des difficultés qu’ils avaient à retrouver leur niveau de forme d’avant-contamination.

Outre la santé des coureurs, leur sécurité a également été remise en cause, notamment suite à la chute qui a provoqué l’abandon le lendemain de Primoz Roglic (Red Bull-Bora-Hansgrohe). Un îlot central à peine visible a entraîné la chute d’Harold Tejada (Astana Qazaqstan Team) qui a envoyé plusieurs coureurs au tapis. La réponse d’ASO ? Impossible de mettre un gendarme à chaque îlot, signalé par des bombes de couleur. À l’heure où des coureurs meurent encore en faisant leur travail et la sécurité est justement placée en priorité sur la pile des dossiers de l’Union Cycliste Internationale (UCI), cette réponse passe mal, et rappelle aux organisateurs qu’ils doivent avoir l’humilité de se remettre en question lorsque que de tels incidents arrivent. ASO a déjà mis en place des signaux visuels et sonores pour certains virages et proposé des ronds-points macadamisés pour permettre le passage en ligne droite du peloton, mais il reste beaucoup à faire pour protéger au mieux le peloton. Cela doit être la priorité, quoiqu’en dise l’organisation.

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