Voici les nouvelles règles autour de la Coupe du monde de cyclo-cross dès la saison 2024-2025

L’Union Cycliste Internationale (UCI) a dévoilé plusieurs règles destinées à « garantir une participation équilibrée » aux diverses épreuves de la Coupe du monde de cyclo-cross dès la prochaine saison. Cela pourrait toutefois un important impact sur le peloton actuel.
La leader de la Coupe du monde Ceylin del Carmen Alvarado (Alpecin-Deceuninck) - Photo : Alain Vandepontseele/Alain VDP Photography
La leader de la Coupe du monde Ceylin del Carmen Alvarado (Alpecin-Deceuninck) – Photo : Alain Vandepontseele/Alain VDP Photography

Une réflexion avait été lancée en novembre dernier par l’UCI afin de remettre en question les actuelles règles autour de la participation aux épreuves de la Coupe du monde de cyclo-cross, elle-même appelée à être réformée dès la saison 2024-2025. La fédération internationale a finalement annoncé plusieurs mesures votées en marge des championnats du monde de cyclo-cross à Tabor. Ces nouvelles règles seront en vigueur pour la prochaine saison.

L’instance a d’abord confirmé que les 20 premières et premiers du classement UCI des élites ne pourront plus participer à des épreuves nationales (qui ne sont pas au calendrier UCI), obligeant ainsi les meilleures et meilleurs athlètes à se présenter au départ des courses les plus prestigieuses du calendrier. Une participation à une course nationale, même dans son propre pays, pourrait même être puni d’une (courte) suspension.

Obligation de participation et course « protégée »

En Coupe du monde, toutes les équipes professionnelles de cyclo-cross devront avoir au moins trois athlètes au départ (contre un jusqu’ici) de toutes les manches de Coupe du monde. Cela signifie que Baloise Trek Lions, Pauwels Sauzen-Bingoal et Deschacht-Group Hens-Maes Containers devront être présents sur toutes les épreuves, même en cas de voyage aux États-Unis ou dans un autre pays plus « exotique ». Les équipes non-pro enregistrées auprès de l’UCI devront pour leur part participer à au moins cinq manches de la Coupe du monde sur la saison, avec au moins un.e coureur.euse. Cela demandera donc à ces structures de se renforcer pour pouvoir prétendre au plus haut niveau.

L’UCI confirme que la moitié des épreuves de la Coupe du monde bénéficieront d’un statut « protégé », ce qui fera qu’aucune course internationale ne pourra être disputée la veille ou le même jour qu’une « épreuve protégée ». « L’introduction de ce statut particulier vise à promouvoir l’internationalisation du cyclo-cross et à défendre la prévalence de l’intérêt sportif dans le cadre de la participation aux épreuves de la discipline », justifie la fédération par voie de communiqué.

Les 16 mieux classés en tête

Enfin, concernant le départ, les deux premières lignes seront réservées aux coureurs les mieux classés de la série. Les autres places, au-delà de la 16e, seront disposées selon le classement UCI de cyclo-cross. La cinquième ligne (contre la quatrième auparavant) sera proposée aux cyclistes qui sont dans le Top 10 du classement VTT cross-country ou dans le Top 20 du classement route.

Selon la VRT, le calendrier de la prochaine Coupe du monde de cyclo-cross, toujours en discussion avec le promoteur Flanders Classics, ne sera pas dévoilé avant le 1er avril, alors que le reste du calendrier de la saison 2024-2025 sera attendu pour le mois de mai.

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