La 106e édition du Tour de France démarre ce samedi, pour la deuxième fois de l’histoire de la Grande Boucle, de Bruxelles. Un événement exceptionnel pour la capitale belge qui se pare de jaune depuis six mois pour accueillir la course la plus médiatique de l’année. Le peloton descendra ensuite vers les Vosges, les Pyrénées et les Alpes pour une épreuve parfaite pour les grimpeurs malgré quelques surprises sur le tracé. On fait le point sur les 21 étapes de ce Tour qui célèbrera en outre les 100 ans du maillot jaune.
1re étape – Samedi 6 juillet 2019 : Bruxelles (Grand’Place) > Bruxelles (Palais de Laeken), 194,5 km
C’est la 23e fois que le Tour de France part de l’étranger et la 5e fois depuis la Belgique. Pourtant, il a fallu attendre 61 ans pour que la Grande Boucle retrouve Bruxelles en tant que Grand départ. La capitale ne manque pourtant pas de routes intéressantes, entre les différentes collines qui bordent le canal. Les coureurs pourront même admirer les plus beaux endroits de Bruxelles lors du départ fictif de cette première étape sur la place Royale. Une cérémonie d’ouverture aura lieu sur la Grand-Place avant que les coureurs passent devant le Manneken Pis, les Halles Saint-Géry, le canal de Bruxelles et la basilique de Koekelberg. Le peloton franchira ensuite le kilomètre 0 sur le boulevard Mettewie, à Molenbeek, où les premières attaques du Tour seront lancées à toute vitesse sur une avenue bien large.
La suite de cette première étape est une habituelle journée pour les sprinters, avec tout de même le Mur de Grammont et le Bosberg pour corser les premiers kilomètres, après une heure de course. Les routes seront ensuite bien larges vers Charleroi, puis vers Bruxelles. Le final sera d’ailleurs défavorable à d’éventuelles échappées, avec de nombreuses descentes, et de larges avenues jusqu’au dernier kilomètre qui annonce un sprint pour costauds. La route sera en effet en légère montée jusqu’au palais de Laeken, idéale pour un sprint royal.
Les difficultés du jour :
Km 43,5 – 3e cat. : Mur de Grammont (1,2 km à 7,8% de moyenne)
Km 47,5 – 4e cat. : Bosberg (1 km à 6,7%)
2e étape – Dimanche 7 juillet 2019 : Bruxelles (Palais royal) > Bruxelles (Atomium) (27.6 km, clm par équipes)
L’exercice est redouté par de nombreux favoris, il reste l’un des plus esthétiques pour les caméras. Huit coureurs se relayant en une file pour affronter les routes bruxelloises à plus de 55 km/h de moyenne, voilà de quoi offrir de belles images dans la capitale. Le parcours offre en outre la possibilité aux équipes favorites de creuser l’écart à toute vitesse.
Depuis le Palais royal, les boulevards n’offriront que peu de difficultés aux coureurs. Seuls le bois de la Cambre et la montée vers l’Atomium pourront surprendre certains, mais rien de bien compliqué. Les 22 équipes passeront également à Woluwe-Saint-Pierre, fief d’Eddy Merckx, où ce dernier a obtenu son premier maillot jaune, chez lui, en 1969.
3e étape – Lundi 8 juillet 2019 : Binche > Épernay (215 km)
Si la lutte pour le maillot jaune a déjà été relancée par le contre-la-montre par équipes de la veille, celle-ci risque bien de se poursuivre dès la troisième étape, pour l’arrivée du peloton en France. Les premiers kilomètres seront semblables à une traditionnelle étape de plaine de première semaine. Avec en prime un vent qui pourrait souffler de côté et permettre la création de bordures si une équipe décide de Mais après Reims et 150 kilomètres de course, les puncheurs vont découvrir un terrain en leur faveur. Six côtes, dont quatre répertoriées, vont ainsi être escaladées en seulement 40 kilomètres.
Les regards seront d’ailleurs braqués sur la côte de Mutigny (900 m à 12,2%), dont le sommet sera l’un des huit sprints de bonification, permettant aux trois premiers de glaner huit, cinq et deux secondes pour le classement général. Et les attaquants pourront ensuite se tester les cuisses sur la côte du Mont Bernon (1 km à 5,5%) ou sur l’arrivée, pointée au bout de 500 m à 8%. Bref, les puncheurs seront à la fête !
Les difficultés du jour :
Km 173 – 4e cat. : Côte de Nanteuil-la-Forêt (1,1 km à 6,8% de moyenne)
Km 185,5 – 3e cat. : Côte d’Hautvillers (900 m à 10,5%)
Km 190 – 3e cat. : Côte de Champillon (1,8 km à 6,6%)
Km 199 – 3e cat. : Côte de Mutigny (900 m à 12,2%)
4e étape – Mardi 9 juillet 2019 : Reims > Nancy (213,5 km)
Les sprinters retrouveront leur terrain de prédilection à l’occasion de cette étape entre Champagne et Meurthe-et-Moselle. Cette quatrième étape sera en effet de plaine, avec la seule côte de Maron (3,2 km à 5%) à quinze kilomètres de l’arrivée pour bousculer un peu le peloton. Mais rien pour vraiment surprendre les équipes de sprinters qui se mettront ensuite en marche vers le centre de Nancy. Un emballage massif s’annonce bien au bout de ces 213 bornes, avec une longue ligne droite en légère descente de 1400 mètres pour conclure.
Les difficultés du jour :
Km 121 – 4e cat. : Côte de Rosières (1 km à 7% de moyenne)
Km 198,5 – 4e cat. : Côte de Maron (3,2 km à 5%)
5e étape – Mercredi 10 juillet 2019 : Saint-Dié-des-Vosges > Colmar (175,5 km)
Les coureurs vont commencer à découvrir les Vosges à l’occasion de cette cinquième étape. Ils n’entreront pas directement dans le vif du sujet mais profiteront surtout d’un apéritif aux abords de Colmar, avec un final qui s’annonce piégeux et tortueux. Sur les 40 derniers kilomètres, il faudra garder de l’énergie pour affronter la côte des Trois-Épis (à 35 km du but), puis la côte des Cinq Châteaux (à 19 km de Colmar), avec deux descentes techniques en prime pour ajouter du piquant à cette étape idéale pour les baroudeurs. Les 9 derniers kilomètres ne seront par contre pas favorables aux attaquants avec de longues chaussées ouvertes au vent et des lignes droites qui permettront au peloton de voir ceux qui auront tenté leur chance dans les ascensions précédentes.
Les difficultés du jour :
Km 44 – 3e cat. : Côte de Grendelbruch (3,4 km à 4,9% de moyenne)
Km 109,5 – 2e cat. : Côte du Haut-Koenigsbourg (5,9 km à 5,8%)
Km 140,5 – 2e cat. : Côte des Trois-Épis (4,9 km à 6,8%)
Km 156 – 3e cat. : Côte des Cinq Châteaux (4,6 km à 6,1%)
6e étape – Jeudi 11 juillet 2019 : Mulhouse > La Planche des Belles Filles (160,5 km)
Voici la première véritable étape de montagne du Tour, après seulement six jours de course. La course pour le maillot jaune sera bien bousculée à l’occasion de cette étape dans les Vosges, avec cinq véritables cols à franchir, dont le final sur la désormais traditionnelle arrivée de la Planche des Belles Filles, avec toutefois un petit twist au sommet.
Place d’abord à la montée du Grand Ballon pour permettre aux attaquants de tenter leur chance pour un long baroud sur cette étape de seulement 160 bornes. Les amateurs de l’histoire du Tour apprécieront le passage sur le Ballon d’Alsace, qui était auparavant un rendez-vous habituel pour les grimpeurs à la conquête du maillot jaune. Mais cette fois, la course pour le général se jouera sur les 25 derniers kilomètres, avec d’abord le col des Chevrères, et ses passages à 18%, au sommet duquel des bonifications seront offertes. Et après une descente légèrement technique débutera la montée de la Planche des Belles Filles, avec son mur à 20%, qui clôturait auparavant l’ascension. Mais pour ce quatrième passage sur cette station vosgienne, les coureurs devront affronter un dernier mur de 24% sur un chemin de gravier. Cela risque de faire mal aux pattes !
Les difficultés du jour :
Km 43,5 – 1re cat. : Le Markstein (10,8 km à 5,4% de moyenne)
Km 50,5 – 3e cat. : Grand Ballon (1,3 km à 9%)
Km 74 – 2e cat. : Col du Hundsruck (5,3 km à 6,9%)
Km 105 – 1re cat. : Ballon d’Alsace (11 km à 5,8%)
Km 123,5 – 3e cat. : Col des Croix (3,3 km à 6,1%)
Km 141,5 – 2e cat. : Col des Chevrères (3,5 km à 9,5%)
Km 160,5 – 1re cat. : La Planche des Belles Filles (7 km à 8,7%)
7e étape – Vendredi 12 juillet 2019 : Belfort > Chalon-sur-Saône (230 km)
On va calmer le jeu à l’occasion de cette septième étape qui ressemble à une traditionnelle journée dans la plaine : quelques côtes en début d’étape pour permettre aux candidats au maillot à pois et baroudeurs de faire la différence, avant de longues routes sans difficulté jusqu’à Chalon-sur-Saône. Le sprint final sera toutefois intéressant à suivre vu les virages serrés à affronter à 2600 m et à 1600 m de l’arrivée.
Les difficultés du jour :
Km 37,5 – 4e cat. : Col de Ferrière (2,7 km à 4,6% de moyenne)
Km 95,5 – 3e cat. : Côte de Chassagne-Saint-Denis (4,3 km à 4,7%)
Km 119,5 – 4e cat. : Côte de Nans-sous-Sainte-Anne (3,5 km à 5,7%)
8e étape – Samedi 13 juillet 2019 : Mâcon > Saint-Étienne (200 km)
Le peloton du Tour retrouve déjà la moyenne montagne à l’occasion de cette étape particulièrement cabossée entre la Loire et le Rhône. Sept côtes sont répertoriées mais les coureurs ne cesseront jamais de grimper et de descendre dès la première montée de la journée. Cette étape devrait profiter aux attaquants de la première heure, à moins que des favoris au classement général se décident à asseoir leur domination dès cette huitième étape.
Les puncheurs auront en tout cas fort à faire pour se détacher, car le dénivelé sera aussi élevé qu’une classique ardennaise, avec des pourcentages souvent plus élevés. Le final vaudra en tout cas le détour avec la dernière ascension comptant pour le classement de la montagne, la côte de la Jaillière, qui proposera une pente jusqu’à 17% à son sommet, à 13 km du but, avant une dernière colline à 2 km de l’arrivée pour tenter une dernière escarmouche. Les quelques virages dans le centre de Saint-Étienne peuvent en outre aider les audacieux à creuser un petit trou d’ici la ligne, non loin du stade Geoffroy Guichard.
Les difficultés du jour :
Km 51 – 2e cat. : Col de la Croix Montmain (6,1 km à 7% de moyenne)
Km 71 – 2e cat. : Col de la Croix de Thel (4,1 km à 8,1%)
Km 84,5 – 2e cat. : Col de la Croix Paquet (2,1 km à 9,7%)
Km 97 – 3e cat. : Côte d’Affoux (8,5 km à 4,5%)
Km 133 – 2e cat. : Côte de la Croix de Part (4,9 km à 7,9%)
Km 148,5 – 2e cat. : Côte d’Aveize (5,2 km à 6,4%)
Km 187,5 – 3e cat. : Côte de la Jaillière (1,9 km à 7,6%)
9e étape – Dimanche 14 juillet 2019 : Saint-Étienne > Brioude (170,5 km)
Les puncheurs seront à nouveau à la fête à l’occasion de cette étape vers le Massif central. Cela commencera fort avec le Mur d’Aurec-sur-Loire, une sorte de double Mur de Huy (jusqu’à 19%), qui peut permettre à une échappée de se dessiner. La suite sera encore une succession de toboggans jusqu’à l’arrivée dans la région de Brioude. La décision devrait se faire sur la côte de Saint-Just, à 13 km de l’arrivée, une montée plutôt régulière, avant une descente rapide vers Brioude. Les sprinters qui savent encaisser ces quelques ascensions peuvent tout de même avoir une chance de s’imposer sur cette arrivée, mais encore faut-il tenir la distance et les côtes.
Les difficultés du jour :
Km 36,5 – 1re cat. : Mur d’Aurec-sur-Loire (3,2 km à 11% de moyenne)
Km 106 – 3e cat. : Côte des Guillaumanches (7,8 km à 4,1%)
Km 157,5 – 3e cat. : Côte de Saint-Just (3,6 km à 7,2%)
10e étape – Lundi 15 juillet 2019 : Saint-Flour > Albi (217,5 km)
La première semaine de course se clôture dans le Tarn avec une étape qui pourrait tant favoriser les baroudeurs que les sprinters. Le début d’étape semble parfait pour les attaquants avec un enchaînement d’ascensions qui, pris rapidement, peuvent faire mal aux moins aguerris des sprinters. Mais les quelques candidats au maillot vert qui seront encore dans le peloton pourront profiter des 30 derniers kilomètres, sur des routes plus larges, pour revenir sur ces baroudeurs. L’arrivée se fera en léger faux-plat montant, et s’offrira donc aux costauds.
Les difficultés du jour :
Km 22 – 4e cat. : Côte de Mallet (2,2 km à 5,2% de moyenne)
Km 40,5 – 3e cat. : Côte de Chaudes-Aigues (3 km à 6,6%)
Km 95,5 – 3e cat. : Côte d’Espalion (5,2 km à 4,9%)
Km 164,5 – 3e cat. : Côte de La Malric (3,6 km à 4,7%)
Mardi 16 juillet 2019 : journée de repos à Albi
11e étape – Mercredi 17 juillet 2019 : Albi > Toulouse (167 km)
Après une journée de repos, cette étape de transition sera idéale pour tester sa condition. Les baroudeurs et les sprinters risquent en effet de s’offrir un nouveau duel sur ces routes, qui n’offriront que peu de difficultés. Vers Toulouse, seul le vent pourrait un peu perturber les plans d’un peloton qui sera décidé à jouer la victoire en groupe. Les derniers kilomètres ne devraient pas non plus créer de surprise : tout annonce un emballage massif sur cette 11e étape.
Les difficultés du jour :
Km 32 – 3e cat. : Côte de Tonnac (3,6 km à 4,9% de moyenne)
Km 77 – 4e cat. : Côte de Castelnau-de-Montmiral (2,5 km à 3,8%)
12e étape – Jeudi 18 juillet 2019 : Toulouse > Bagnères-de-Bigorre (209,5 km)
La montagne refait son apparition à l’occasion de cette longue étape de plus de 200 kilomètres vers la Bigorre. Il ne s’agira pas de l’étape pyrénéenne la plus ardue de cette semaine de course, mais elle peut faire quelques dégâts, notamment suite à l’enchaînement du col de Peyresourde avec la Hourquette d’Ancizan, ascension raide et aux routes étroites et sinueuses, sur une surface rugueuse. Mais si cette dernière ascension, à 30 kilomètres de l’arrivée n’a pu permettre de creuser les écarts, il sera difficile de tenter sa chance dans la descente vers Bagnères-de-Bigorre. Celle-ci sera certes étroite, mais elle ne sera pas assez technique pour permettre à un coureur de faire la différence. Attention, en cas de sprint en petit groupe, au dernier virage à 200 mètres de l’arrivée, qui peut conditionner les positions finales.
Les difficultés du jour :
Km 62,5 – 4e cat. : Côte de Montoulieu-Saint-Bernard (1,7 km à 5,2% de moyenne)
Km 146 – 1re cat. : Col de Peyresourde (13,2 km à 7%)
Km 179 – 1re cat. : Hourquette d’Ancizan (9,9 km à 7,5%)
13e étape – Vendredi 19 juillet 2019 : Pau > Pau (27.2 km, CLM individuel)
Le Tour de France célèbre les 100 ans du maillot jaune, en ce 19 juillet, avec un contre-la-montre individuel, le seul de cette édition. Il n’y aura en effet que 27 km de chrono pour les rouleurs (en plus des 27 km du contre-la-montre par équipes), soit le plus faible nombre de kilomètres en solitaire depuis 2015. Ce chrono, tracé autour de Pau, sera bien vallonné et profitera aux rouleurs costauds, avec un parcours sinueux dans sa première partie, avant de longues lignes droites jusque Pau, et enfin une courte montée finale à 17%. Les quelques montées à 7-8% disséminées sur ce parcours feront en tout cas monter l’acide lactique et les coureurs qui ne sont pas spécialistes risquent de payer le prix fort sur les lignes droites. Le classement général sera encore une fois bien différent après cette étape.
14e étape – Samedi 20 juillet 2019 : Tarbes > Tourmalet (117,5 km)
Retour dans les Pyrénées pour cette 14e étape qui fera la part belle aux grimpeurs, sur moins de 120 kilomètres. L’étape se voudra moins rude que ces dernières années, avec deux grands cols à affronter sur cette étape : le col du Soulor suivi d’un long passage dans la vallée de la Gave de Pau avant la montée finale vers le col du Tourmalet. Il s’agira de la première arrivée au sommet du Tour de France qui culminera à plus de 2000 mètres d’altitude. Et les grimpeurs seront mis à rude épreuve sur ce versant de Barèges, avec des passages à plus de 10% dans les deux derniers kilomètres. Le peloton affrontera en effet le versant le plus raide du Tourmalet, de quoi faire parler les jambes.
Les difficultés du jour :
Km 18 – 4e cat. : Côte de Labatmale (1,4 km à 6,7% de moyenne)
Km 60,5 – 1re cat. : Col du Soulor (11,9 km à 7,8%)
Km 117,5 – Hors-cat. : Col du Tourmalet (19 km à 7,4%)
15e étape – Dimanche 21 juillet 2019 : Limoux > Foix/Prat d’Albis (185 km)
Cette troisième et dernière étape pyrénéenne sera l’étape-reine de cette semaine de course avec trois cols à affronter, dont le délicat Mur de Péguère et la montée inédite du Prat d’Albis. On compte en effet plus de 4800 mètres de dénivelé positif sur cette journée, qui commence doucement depuis Limoux avant les 85 derniers kilomètres dans la haute montagne. La montée du Mur de Péguère, et ses trois derniers kilomètres à près de 11,7% de moyenne, sera l’une des grandes attractions de cette étape, avant l’ascension du Prat d’Albis, sur les sommets de Foix, qui proposera quelques passages à 11% avant une finale plus régulière dans les 4 derniers kilomètres. Les purs grimpeurs apprécieront donc les pentes plus raides pour tenter l’une ou l’autre offensive, avant la deuxième journée de repos.
Les difficultés du jour :
Km 60,5 – 2e cat. : Col de Montségur (6,8 km à 6% de moyenne)
Km 120,5 – 1re cat. : Port de Lers (11,4 km à 7%)
Km 147 – 1re cat. : Mur de Péguère (9,3 km à 7,9%)
Km 185 – 1re cat. : Foix – Prat d’Albis (11,8 km à 6,9%)
Lundi 22 juillet 2019 : journée de repos à Nîmes
16e étape – Mardi 23 juillet 2019 : Nîmes > Nîmes (177 km)
Voici une étape de transition parfaite. Pas de difficulté, des nationales, un peu de vent possible… Les téléspectateurs pourront admirer les paysages (avec notamment les arènes de Nîmes au départ), les baroudeurs pourront s’essayer à un effort au long cours et les sprinters qui ont survécu aux Pyrénées tenteront d’assurer une certaine cohésion pour rentrer à Nîmes en groupe. La ligne droite finale sera de trois kilomètres, avec juste un rond-point pour peut-être déstabiliser les sprinters à 400 mètres de la ligne.
La difficulté du jour :
Km 96 – 4e cat. : Côte de Saint-Jean-du-Pin (1,8 km à 4,2% de moyenne)
17e étape – Mercredi 24 juillet 2019 : Pont du Gard > Gap (200 km)
Après un départ qui s’annonce spectaculaire devant le mythique pont du Gard, les baroudeurs et puncheurs partiront à l’assaut de cette 17e étape avec l’espoir de lever les bras à Gap, aux portes des Alpes. Cette étape annonce en effet une guerre des nerfs parmi les attaquants, notamment au pied du Mont Ventoux (qui ne sera pas escaladé), et avec comme juge de paix la montée du col de la Sentinelle, dont le sommet est situé à seulement 9 kilomètres de l’arrivée. Cette ascension ne sera pas bien rude, et est bien connue des habitués du Tour de France puisqu’elle a été escaladée lors de ses cinq dernières arrivées à Gap. Sa descente technique vaudra aussi la peine, et risque de plus creuser les écarts que la montée.
Les difficultés du jour :
Km 104,5 – 4e cat. : Côte de La Rochette-du-Buis (2,3 km à 6,2% de moyenne)
Km 191,5 – 3e cat. : Col de la Sentinelle (5,2 km à 5,4%)
18e étape – Jeudi 25 juillet 2019 : Embrun > Valloire (208 km)
Le peloton va découvrir les Alpes avec cette longue étape de 200 kilomètres qui va traverser deux cols mythiques de l’histoire du Tour de France. Les coureurs démarreront d’Embrun et du superbe lac de Serre-Ponçon, pour remonter ensuite les Alpes via le peu réputé mais bien raide col de Vars (avec trois kilomètres à plus de 9,5% de moyenne en plein milieu de l’ascension). Les coureurs fileront ensuite à toute allure vers le col d’Izoard, et son final ardu, à plus de 10%, ainsi que ses passages lunaires devant la Casse déserte.
Les grimpeurs tenteront ensuite de faire la différence sur le col du Galibier, dont le pied se veut très aisé jusqu’au col du Lautaret, avant 8 derniers kilomètres bien plus difficiles, avec des passages à 12%. Et pour les meilleurs techniciens, la descente vers Valloire vaudra la peine : sur les 19 km de descente jusqu’à l’arrivée, la première partie sera très sinueuse et étroite, avant une ligne quasiment droite de près de 7 kilomètres jusqu’au site d’arrivée.
Les difficultés du jour :
Km 13 – 3e cat. : Côte des Demoiselles Coiffées (3,9 km à 5,2% de moyenne)
Km 82,5 – 1re cat. : Col de Vars (9,3 km à 7,5%)
Km 133 – Hors-cat. : Col d’Izoard (14,1 km à 7,3%)
Km 189 – Hors-cat. : Col du Galibier (23 km à 5,1%)
19e étape – Vendredi 26 juillet 2019 : Saint-Jean-de-Maurienne > Tignes (126,5 km)
Les coureurs vont grimpeur au sommet du Tour à l’occasion de cette deuxième étape alpestre, très courte (seulement 126,5 km). Ils ne vont cesser de grimper jusqu’au pied du col de l’Iseran, dont le sommet est situé à 2770 mètres d’altitude. Il va falloir avoir le coeur bien accroché pour affronter cette ascension très irrégulière de 13 bornes, avec des passages à 11%. Une longue descente de près de 20 bornes s’annonce ensuite, avant la montée finale vers la station de Tignes, dont les pourcentages ne seront pas forcément suffisants pour faire la différence. À moins que l’usure de trois semaines de course commence à peser dans les jambes des favoris pour le maillot jaune : il faudra donc s’attendre à du spectacle !
Les difficultés du jour :
Km 25 – 3e cat. : Côte de Saint-André (3,1 km à 6,8% de moyenne)
Km 38 – 2e cat. : Montée d’Aussois (6,5 km à 6,2%)
Km 63,5 – 3e cat. : Col de la Madeleine (3,9 km à 5,6%)
Km 89 – Hors-cat. : Col de l’Iseran (12,9 km à 7,5%)
Km 124,5 – 1re cat. : Montée de Tignes (7,4 km à 7%)
20e étape – Samedi 27 juillet 2019 : Albertville > Val Thorens (131 km)
Encore une fois, l’organisation du Tour a gardé le meilleur pour la fin : la troisième et dernière étape alpestre ne sera longue que de 130 kilomètres et proposera trois cols éreintants pour conclure le classement général, à l’aube du critérium parisien. Près de 4500 mètres de dénivelé au programme, en moins de quatre heures sur la selle : cela risque de piquer à l’arrivée. Un long faux-plat lancera les hostilités avant la montée du Cormet de Roselend, avec des passages à plus de 10%, avant une accalmie jusqu’à l’ascension de la côte de Longefoy, qui restera dans les cordes d’une majeure partie du peloton.
La lutte pour le maillot jaune se jouera dans les 33 derniers kilomètres, puisque les coureurs devront affronter la plus longue montée de ce Tour de France comme final de cette 20e étape. Vers Val Thorens, le peloton, ou ce qu’il en restera, n’aura aucun répit jusqu’au sommet. Ce sont surtout les huit dernières bornes qui risquent de faire la différence, à plus de 7% de moyenne. Encore faudra-t-il conserver de l’énergie jusque là…
Les difficultés du jour :
Km 36 – 1re cat. : Cormet de Roselend (19,9 km à 6% de moyenne)
Km 75,5 – 2e cat. : Côte de Longefoy (6,6 km à 6,5%)
Km 130 – Hors-cat. : Val Thorens (33,4 km à 5,5%)
21e étape – Dimanche 28 juillet 2019 : Rambouillet > Paris/Champs-Élysées
C’est une tradition qui ne changera pas de sitôt. La lutte pour le classement général est officieusement terminée depuis la veille, le champagne peut déjà être sabré dans les voitures en début d’étape, et les sprinters peuvent se préparer au grand feu d’artifice prévu sur les Champs-Élysées. La journée (ou plutôt la soirée vu l’arrivée vers 21h15) sera donc l’occasion d’un critérium géant dans les rues de Paris, avec huit tours du circuit tracé entre les Champs-Élysées et les Tuileries. Avec toujours la possibilité pour un coureur puissant de tenter le coup du kilomètre, ce que plus personne n’a réussi depuis Alexandre Vinokourov en 2005. Sinon, ce seront bien les sprinters qui feront la fête avec le maillot jaune à l’arrivée.
Les difficultés du jour :
Km 34 – 4e cat. : Côte de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (1,3 km à 6,1% de moyenne)
Km 38 – 4e cat. : Côte de Châteaufort (900 m à 4,9%)
Graphiques : ASO/Geoatlas
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