D’abord contrôlé positif au Sofrasolone, un spray nasal, lors des Six Jours de Gand, en novembre dernier, le cycliste belge Tosh Van der Sande (Lotto-Soudal) a finalement été blanchi par l’Union Cycliste Internationale (UCI).
Tosh Van der Sande peut être rassuré : l’UCI a finalement confirmé que le coureur belge ne sera pas poursuivi pour son contrôle positif au Sofrasolone, lors des Six Jours de Gand, en novembre dernier. Ce spray nasal, disponible en pharmacie sans prescription médicale en Belgique, reste un antibiotique qui permet de décongestionner le nez et qui contient une faible dose de prednisolone, un dérivé synthétique des glucocorticoïdes. Soit une substance qui a un effet plus puissant que la cortisone dans l’organisme. C’est notamment pour cela que son utilisation est réglementée par le code antidopage de l’UCI. Le Sofrasolone peut être utilisé à des fins thérapeutiques, uniquement sur autorisation de la fédération internationale.
Tosh Van der Sande affirmait avoir bien demandé l’autorisation à la fédération internationale. Le coureur belge avait ensuite réalisé qu’il avait demandé une autorisation pour du Mometasone, un autre spray nasal qu’il a déjà utilisé par le passé. Malgré cette erreur, l’UCI a accepté la défense du cycliste belge et a donc clos le dossier. « Je suis vraiment heureux et rassuré d’avoir été blanchi par l’UCI. (…) Malheureusement, j’ai été d’abord dépeint comme un cycliste dopé, alors que je venais de faire un communiqué expliquant comment cette substance particulière a été découverte dans mon urine. Il s’agissait d’une simple erreur administrative », confie le coureur de Lotto-Soudal par voie de communiqué. « Ces prochaines semaines, je vais complètement me concentrer sur le début de ma saison ».
Une bonne nouvelle pour Lotto-Soudal et pour Tosh Van der Sande, qui reprendra la compétition le 20 février sur le Tour d’Andalousie-Ruta del Sol.
Photo : Wikimedia/cc Soldatryan58
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