Cinquante après son premier succès sur le Tour de France, Eddy Merckx aura l’honneur de voir dans la capitale belge le retour de la caravane du Tour de France. La Grande Boucle démarrera en effet de Bruxelles en 2019, avec une étape en ligne autour des trois Régions belges, et un contre-la-montre par équipes 100% bruxellois.
Comme nous vous l’avions annoncé en mai dernier, le Tour de France 2019 partira de Bruxelles et proposera deux étapes bruxelloises pour honorer le cinquantième anniversaire du premier des cinq maillots jaunes d’Eddy Merckx. Le Cannibale, véritable institution de la capitale belge, meilleur sportif belge du siècle, sera ainsi mis en exergue durant ce Grand Départ que la capitale belge souhaitait depuis de nombreuses années. ASO, organisateur de la Grande Boucle, s’est finalement laissé convaincre à l’occasion de cet anniversaire, et ce malgré quelques bisbrouilles entre Eddy Merckx et ASO quant aux courses organisées par la société française au Moyen-Orient. Malgré une menace de boycott, le coureur le plus victorieux de l’histoire du cyclisme a confirmé qu’il sera bien présent en juillet 2019 pour lancer la 106e édition du Tour. Il devrait notamment être présent le jeudi 4 juillet pour la présentation des équipes, prévue sur la Grand’Place de Bruxelles après un passage par les (superbes) Galeries de la Reine !
Le principe d’une étape en ligne de près de 190 kilomètres pour débuter l’épreuve était déjà gravé par les autorités bruxelloises, le 30 mai dernier. ASO a précisé, ce mardi à l’occasion d’une conférence de presse, les contours de cette étape inaugurale qui se déroulera le samedi 6 juillet. Le peloton quittera Bruxelles via Molenbeek et Anderlecht avant de rejoindre la frontière des Ardennes flamandes, avec un passage sur le mythique Mur de Grammont. Pas de quoi s’imaginer de grandes joutes entre Flandriens : le Muur sera déjà escaladé après 43 kilomètres de course. Les coureurs descendront ensuite via le Bosberg vers Charleroi en passant par Enghien, Braine-le-Comte, Seneffe et Gosselies. Le peloton passera sur le territoire carolo en un coup de vent avant de remonter vers la capitale, en traversant Genappe, Waterloo et sa butte, Overijse et Laeken, où l’arrivée sera jugée. Peu de vallons, donc, au programme de cette première journée de course, mais une étape taillée pour les sprinters, qui devront toutefois se montrer puissants vu les quelques reliefs de Laeken.
Le contre-la-montre par équipes prévu le dimanche 7 juillet permettra aux coureurs de découvrir Bruxelles. Les coureurs démarreront du palais royal de Bruxelles et descendront vers le Cinquantenaire et l’avenue de Tervueren avant de passer par Auderghem, Watermael-Boitsfort, le Bois de la Cambre, le campus de l’ULB à Ixelles, Etterbeek, le tunnel Montgomery, le pont Van Praet, de nouveau le château de Laeken. Avant l’arrivée devant l’Atomium, qui sera pour l’occasion décoré du drapeau noir-jaune-rouge pour célébrer ce départ exceptionnel.
Les deux étapes ne devraient pas vraiment faire bouger les lignes en vue du futur classement général, à moins d’une surprise sur le contre-la-montre par équipes qui reste tout de même « court » pour un tel exercice. Mais elle permettra au public belge de confirmer son soutien à la Petite reine et de se manifester par milliers sur le bord des routes. Les départs du côté de Liège en 2004 et 2012 ont été de véritables succès populaires, cette escale bruxelloise, 61 ans après le premier départ dans la capitale belge, risque d’offrir d’aussi belles scènes de liesse ! On a déjà hâte d’être en juillet 2019…
Graphiques : ASO/Georoute – Photo : ASO
Super pour la Belgique et Bruxelles! Un regret : on passera à 500m du Smeysberg sans l’escalader, ce qui aurait pu pimenter un peu la fin de l’étape…