La 108e édition du Tour de France, particulière en cette année olympique, annonce une bataille rangée entre attaquants sur les étapes accidentées proposées tout au long des trois prochaines semaines. Alors que les grandes journées en montagne devraient faire la part belle aux équipes solides. Qui trouvera la bonne formule pour s’offrir le maillot jaune le 18 juillet prochain ? Revue des troupes de cette Grande Boucle 2021.
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Tadej Pogacar (Slo, UAE Team Emirates)
Contrairement à plusieurs de ses rivaux au classement général, le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) a décidé de préparer le Tour de France devant un public conquis. Après sa victoire sur Liège-Bastogne-Liège et un stage sur les hauteurs espagnoles, le coureur de 22 ans s’est rendu sur le Tour de Slovénie pour prendre le rythme lors de quelques jours de course. Et il n’a pas manqué ce rendez-vous national, après trois participations tout juste hors du podium. Parfaitement entouré par une équipe qu’il retrouvera pour la majeure partie sur le prochain Tour de France, Pogacar s’est imposé dès la première arrivée pour puncheurs à Celje, avant de célébrer la victoire de son équipier Diego Ulissi au sommet de Nova Gorica, deux jours plus tard.
«Mes jambes vont de mieux en mieux, et je suis presque prêt pour le Tour de France», confiait-il après sa victoire finale sur ses terres. Une seule ombre a obscurci sa préparation finale à l’aube de l’épreuve française : une 3e place sur le championnat de Slovénie du contre-la-montre, sur un tracé totalement plat en bord de mer, qui ne convient pas forcément à ses qualités explosives. Rien de grave, évidemment, vu le talent du coureur slovène dès que la pente s’élève. Mais alors que les contre-la-montre prévus sur ce Tour sont deux fois plus nombreux que l’an dernier et bien plus planes, ce rendez-vous chronométré confirme que Pogacar devra prendre l’avantage dès qu’il le peut sur des étapes vallonnées et de montagne pour conserver un matelas intéressant en vue de l’arrivée parisienne.
Depuis le début de la saison, Pogacar a en tout cas confirmé son talent précoce enchaînant un succès sur l’UAE Tour puis sur Tirreno-Adriatico, avant une 3e place difficilement acceptée sur le Tour du Pays Basque, et une revanche sur Liège-Bastogne-Liège pour agrémenter son palmarès d’un premier monument. Que ce soit dans la victoire ou dans la défaite (c’est dans la dernière étape du Tour du Pays Basque qu’il a perdu le général face à Primoz Roglic), Pogacar apprend, et parfait sa panoplie de spécialiste des courses par étapes. Et ce Tour entre classiques et surprises peut lui convenir. Surtout cette troisième semaine plus corsée dans les Pyrénées, lui qui aime l’endurance et les efforts intenses en fin de Grand Tour. Son équipe sera en prime bien plus forte que l’an dernier avec Rafal Majka, Davide Formolo, David De La Cruz ou encore Marc Hirschi pour l’accompagner tant dans la plaine qu’en montagne. Du costaud pour viser un deuxième maillot jaune.
Primoz Roglic (Slo, Team Jumbo-Visma)
62 jours après sa dernière compétition, Liège-Bastogne-Liège, Primoz Roglic (Jumbo-Visma) va enfin retrouver le peloton. Pas de Critérium du Dauphiné ni de Tour de Suisse pour le Slovène, qui a également évité le Tour de Slovénie ou les championnats de son pays. La stratégie de l’ancien sauteur est claire, même si elle surprend : enchaîner les stages en altitude, du côté de Tignes principalement, pour être prêt et frais à l’aube du Tour. Depuis le début de l’année, il n’a ainsi disputé que 17 jours de course, avec comme bilan une défaite sur chute sur Paris-Nice, une revanche éclatante sur le Tour du Pays Basque et une deuxième place sur la Flèche Wallonne. Loin d’une domination mais la confirmation que Roglic a toujours une combativité qui peut lui permettre de briller sur ce prochain Tour.
L’occasion d’une revanche pour le leader de la Jumbo-Visma ? Le rendez-vous manqué de La Planche des Belles-Filles, l’an dernier, reste évidemment dans l’inconscient collectif, même si Roglic affirme que l’événement est déjà rangé dans ses archives. Seul dans son monde, avec quelques lieutenants à ses côtés pour enchaîner les dénivelés, le coureur slovène s’isole pour conserver toutes ses chances. «Le passé a montré qu’après un stage en altitude, je suis en grande forme. Je pense également que vous pouvez ainsi rester frais dans la tête lorsque vous n’avez pas d’obligations de courir avant le Tour», rapporte Roglic à Wielerflits. «Nous avons également vu que je me sens souvent fatigué en troisième semaine de course. On espère éviter cela grâce à cette approche», confie le coureur, pour rappel arrivé dans le peloton du WorldTour en 2016. Encore jeune parmi les spécialistes des Grands Tours, Roglic tente de nouvelles approches.
Cela suffira-t-il à lui offrir un premier maillot jaune sur les Champs-Élysées ? Le leader des «abeilles» de la Jumbo-Visma sera en tout cas un mystère dès les premières étapes de ce Tour, vu le peu de courses disputées. Il s’annonce en tout cas confiant. Mais autour de lui, quelques doutes sont permis. Car sur les précédentes courses de préparation, l’Américain Sepp Kuss (23e du Dauphiné), le Néerlandais Steven Kruijswijk (15e du Dauphiné), le Danois Jonas Vingegaard (51e du Dauphiné et 2e de la dernière étape) n’ont pas forcément rassuré sur leur état de forme à l’aube du Tour. Ils devront monter en puissance rapidement s’ils souhaitent réaliser la même stratégie que ces dernières années, avec un bloc autour de Roglic dès que la pente s’élève.
Geraint Thomas (G-B, INEOS Grenadiers)
Sur chaque course par étapes, c’est une habitude : l’armada INEOS Grenadiers fait office de grande favorite à l’assaut du classement général. Sur ce Tour de France, l’équipe britannique profite toutefois du fait qu’elle n’aura pas la même pression que par le passé. Car l’édition 2020 de la Grande Boucle a été compliquée pour les troupes de Dave Brailsford, désabusées par l’abandon surprise d’Egan Bernal. Cette expérience a pourtant insufflé une nouvelle dynamique à cette équipe stéréotypée, reconnue pour ses trains en montagne destinés à asphyxier les rivaux de son leader, à l’assaut dans les derniers kilomètres des cols les plus rudes du Tour. Depuis lors, la formation britannique s’est découverte plus offensive et plus entreprenante. Avec des succès probants depuis lors sur le Tour de Romandie (1er et 2e avec Thomas et Porte), le Tour de Suisse (Carapaz), le Tour de Catalogne (Adam Yates), le Critérium du Dauphiné (Porte) et surtout le Tour d’Italie (Bernal).
L’équipe INEOS Grenadiers enchaîne les victoires de prestige sur les courses par étapes depuis le début de la saison. Certains diront : «encore heureux», vu l’effectif de l’équipe la plus riche du peloton. Quand on compte autant de candidats au maillot jaune sous un seul maillot, il est difficile d’espérer moins. Et sur ce Tour de France, malgré les favoris slovènes qui s’annoncent, l’équipe INEOS Grenadiers aura une nouvelle fois un statut à conserver. En jouant cette fois sur l’expérience.
Alors que Bernal a brillamment remporté le Giro, l’autre ancien vainqueur du Tour Geraint Thomas est annoncé comme le leader de l’équipe britannique pour cette nouvelle course au maillot jaune, et sa troisième place sur le Dauphiné confirme sa condition idéale, que ce soit sur les chronos ou dans les cols. Mais il n’est pas seul. S’il est annoncé comme un renfort idéal en altitude, l’Équatorien Richard Carapaz, deuxième de la dernière Vuelta et vainqueur du récent Tour de Suisse, pourrait également nourrir des ambitions. Tout comme Richie Porte, troisième du Tour l’an dernier et récent vainqueur du Dauphiné grâce à un appétit offensif inattendu.
Alors, qui attaquera en premier ? Le directeur sportif de l’équipe Gabriel Rasch a prévenu les journalistes présents au Dauphiné, que ce sera avant tout «la force collective» du groupe qui sera sa plus grande alliée. Et que différentes stratégies pourraient s’annoncer : «Cela pourrait être des étapes ennuyeuses avec l’ancienne tactique à la Sky durant laquelle on défend, cela pourrait être des étapes avec plus d’agressivité et d’attaques». Une tactique qui avait souri à Thomas et Bernal par le passé. Avec cette fois Roglic, Pogacar et bien d’autres grimpeurs décidés à faire chuter une nouvelle fois une équipe qui s’annonce toutefois plus bien solide que l’an dernier.
Miguel Angel Lopez (Col, Movistar Team)
À peine arrivé en Europe fin avril, Miguel Angel Lopez a mis du temps à s’habituer au peloton et aux ascensions à toute vitesse. Le Colombien a finalement enchaîné les bonnes performances au fil des mois de mai et juin avec une victoire (attendue) sur le Tour d’Andalousie, avant une 6e place sur le Critérium du Dauphiné qu’il a tenté d’animer avec ses équipiers de la Movistar. Puis une victoire en costaud sur le Mont Ventoux Dénivelé Challenge, approchant des meilleurs temps d’ascension du «Mont chauve». De bon augure avant la 11e étape qui reprendra les mêmes montées de la semi-classique provençale.
«Superman», 6e du Tour de France l’an dernier, est avant tout connu pour ses qualités de pur grimpeur. Et il confirme qu’il compte jouer cette carte sur les arrivées au sommet. Il bénéficiera d’une équipe justement préparée pour la haute montagne, avec l’étonnant vétéran Alejandro Valverde, toujours en verve à 41 ans, et le retour d’Enric Mas à un niveau plus que décent. C’est ce qui peut aider Lopez, empreint aux doutes et «à la pression», comme il l’a avoué durant l’hiver.
«La pression disparaît peu à peu. J’étais leader unique chez Astana, mais désormais, je suis dans une équipe avec des leaders différents», se rassure le Colombien, décidé à jouer la carte collective au sein d’une formation qui sait comment animer les étapes de montagne. Même si cela mène parfois à des tactiques douteuses. Nul doute que les hommes en bleu tenteront une nouvelle fois d’animer la course, qu’ils soient proches du podium ou non.
Rigoberto Urán (Col, EF Education-Nippo)
À 34 ans, Rigoberto Urán est l’un des vétérans de ce Tour de France, du moins parmi les candidats au classement général. Le Colombien est devenu papa au printemps et semble depuis revigoré. Plus souvent en Colombie, le leader d’EF Education-Nippo a rassuré sur son état de forme au meilleur moment, lors du récent Tour de Suisse. Vainqueur du contre-la-montre atypique de l’épreuve helvète, il a tenté d’attaquer Richard Carapaz en altitude, pour finalement conclure le général en deuxième position. «Le vieux monsieur finit le boulot», se réjouissait ainsi le patron de l’équipe américaine, Jonathan Vaughters, après la victoire du leader colombien en Suisse.
Jonathan Vaughters le confirme d’ailleurs : cette course de préparation a changé les perspectives d’EF Education-Nippo. Touché par le Covid-19 après la naissance de son enfant, Urán était dans l’incertitude à l’aube de l’été. «Beaucoup ont été surpris par sa performance. Il s’est amélioré de jour en jour, donc c’est de bon augure pour le Tour», se réjouit le manager américain. De nature offensive, la formation pourrait surprendre par ses atouts en montagne, avec Sergio Higuita et Neilson Powless. Ces profils d’attaquants et l’expérience d’Urán peuvent permettre à l’équipe américaine d’approcher une nouvelle fois le podium du Tour de France.
Wout van Aert (Bel, Team Jumbo-Visma)
Cette première moitié de saison a été particulièrement intense pour Wout van Aert. Après la naissance son premier enfant, le cyclo-crossman a connu un beau printemps sportif : deuxième de Tirreno-Adriatico, troisième de Milan-Sanremo, vainqueur de Gand-Wevelgem et de l’Amstel Gold Race. Souvent favori, souvent surveillé. Annonçant ensuite une longue pause jusqu’au Dauphiné, pour parfaire sa préparation pour le Tour et les Jeux Olympiques de Tokyo, Van Aert a connu la guigne ces derniers mois. Une appendicite a retardé sa préparation, puis l’affaire judiciaire contre Nick Nuyens a connu un nouveau développement : Van Aert doit rembourser 662 000 euros au manager de son ancienne équipe…
Cela n’empêche pas Van Aert de toujours afficher son sourire sur les réseaux sociaux, sur les routes montagneuses de Tignes, où il a préparé le Tour et surtout les Jeux Olympiques. Accompagné de sa femme et de leur fils, le coureur belge était au moins dans des conditions idéales dans les Alpes. Il juge cependant que cette préparation n’a pas été dans ses plans, suite à cette appendicite. Alors, Wout van Aert s’est concentré sur les J.O. et donc, le contre-la-montre. «J’ai beaucoup travaillé en vue du Tour. Ce sera un test important pour Tokyo. J’espère finir haut», confirme le coureur belge, qui ne se met pas autant de pression qu’en début d’année concernant le début du Tour, où il pouvait ambitionner tant le maillot vert que le maillot jaune.
«Les premiers jours de course annoncent des sprints difficiles. Il faudra vraiment de la puissance.(…) Et je n’ai pas vraiment pu me préparer à cela. (…) Sur le Tour, j’aurai une certaine liberté de la part de l’équipe», confirmait avant le championnat de Belgique le puncheur de Jumbo-Visma, qui ne veut donc pas se mettre de pression en France, malgré des premières étapes qui conviennent bien à ses qualités intrinsèques. Puis le titre national est arrivé avec une attaque décisive dans l’avant-dernier tour, et un long sprint réussi face à Edward Theuns. « J’avais besoin de cette course pour le Tour. C’est pour ça que j’avais décidé de démarrer ce championnat de Belgique. Mais une fois que vous êtes dans la course, vous voulez vous battre pour la victoire », explique-t-il. « J’ai dit que je n’étais pas là où je voulais être, mais je n’ai jamais dit que je n’essaierais pas lors de la première semaine. (…) Si quelque chose a changé, c’est que je vais peut-être un peu mieux que je ne le pensais ». De bon augure, donc !
Mathieu Van der Poel (P-B, Alpecin-Fenix)
Également en préparation pour les Jeux Olympiques de Tokyo, de son côté sur la course de VTT, Mathieu Van der Poel devient a priori l’un des favoris des premières étapes de ce Tour de France. En Bretagne, le Néerlandais découvrira un terrain propice à son explosivité, idéal pour grossir son palmarès déjà costaud. Vainqueur de deux étapes du Tour de Suisse, le champion néerlandais s’est même essayé à l’échappée en montagne pour glaner quelques pour-cents de forme à l’aube de cet été intense.
S’il va découvrir le Tour de France, Van der Poel a déjà l’expérience des classiques et des pelotons à toute vitesse sur des routes étroites. Et son équipe Alpecin-Fenix sera à son service complet pour obtenir une première victoire d’étape sur la Grande Boucle. «Les Jeux Olympiques restent mon plus gros objectif de l’été», annonce toutefois le Néerlandais, conscient que le Tour est avant tout une ultime préparation idéale à l’aube du rendez-vous nippon.
Julian Alaphilippe (Fra, Deceuninck-Quick Step)
Jeune papa, le champion du monde Julian Alaphilippe abordera le Tour de France dans un nouvel état d’esprit. Libéré et sans autre objectif estival après avoir annoncé qu’il ne participera pas aux J.O., le coureur français a en prime confirmé son grand état de forme sur le récent Tour de Suisse. Certes, il n’a pu trouver la victoire d’étape, mais il a enchaîné les attaques et terminé deuxième du chrono montagneux d’Andermatt.
Dans une équipe sans grand leader désigné pour le classement général (Mattia Cattaneo pourra éventuellement viser le Top 10 vu ses qualités de grimpeur), Alaphilippe bénéficiera d’une liberté parfaite pour faire parler ses qualités d’attaquant. Le coureur français aura évidemment une pancarte dans le dos dès les premières étapes bretonnes, mais il a visiblement la condition nécessaire pour exploser le peloton et prendre les devants sur les hauts pourcentages.
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Caleb Ewan (Aus, Lotto-Soudal)
Cette saison, l’Australien Caleb Ewan a décidé de se la jouer «Thomas De Gendt» en enchaînant les trois Grands Tours. Avec en prime l’objectif d’obtenir une victoire d’étape sur chacune de ces épreuves. Il a déjà obtenu deux étapes sur le Tour d’Italie avant une polémique stérile autour d’un éventuel non-respect du sprinter pour l’épreuve transalpine qu’il aurait abandonné par crainte de ne pas survivre en montagne. Ewan s’en est ému, confirmant des problèmes au genou qui ont depuis été réglés. Et cela s’est confirmé au récent Tour de Belgique, choisi par les meilleurs sprinters du moment pour parfaire leur condition sur des routes plus planes.
Ewan s’est ainsi imposé à deux reprises sur ce Tour de Belgique, dont une fois… sur l’étape-reine aux portes des Ardennes. L’Australien y a ainsi confirmé sa condition, et ses qualités améliorées dans les côtes. Alors sur le Tour, l’équipe Lotto-Soudal mise tout sur la pointe de vitesse de l’Australien, avec Jasper De Buyst, Roger Kluge, Harry Sweeny et Tosh Van der Sande pour mener son train dans les derniers kilomètres. Après les merveilles du Tour de Belgique, ce train devra faire encore mieux dans le peloton plus nerveux du Tour.
Peter Sagan (Svq, Bora-Hansgrohe)
Après un Tour de France compliqué l’an dernier, le triple champion du monde Peter Sagan retrouve peu à peu le sourire sur des épreuves qu’il sélectionne pour continuer à prendre du plaisir sur le vélo. Et cela semble lui convenir à la perfection. Vainqueur d’étape et du classement par points sur le Tour d’Italie, il revient sur le Tour de France avec l’objectif d’obtenir un huitième maillot vert historique. Certes, les étapes pour sprinters seront encore nombreuses, mais le leader de Bora-Hansgrohe a confirmé cette année qu’il avait retrouvé une pointe de vitesse intéressante.
Dans une équipe qui visera le classement général avec Wilco Kelderman et Emanuel Buchmann, Peter Sagan aura tout de même une certaine pression pour le classement par points, vu la non-sélection du sprinter attitré du groupe, Pascal Ackermann. L’Allemand a d’ailleurs confirmé sa grande déception concernant cette absence. «Pascal n’est pas actuellement au niveau pour réussir ses débuts dans le Tour», a lâché le manager de Bora-Hansgrohe Ralph Denk. Tout reposera donc sur les épaules de Sagan, qui devra faire face à Ewan, Arnaud Démare (Groupama-FDJ) ou encore Michael Matthews (Team BikeExchange) dans la lutte pour le maillot vert, de nouveau intense.
Photos : RCS Sport/La Presse/Gian Mattia D’Alberto et Fabio Ferrari – ASO/Pauline Ballet et Fabien Boukla
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