Cette motion sera votée fin juin et permettra à la ville de Liège, si elle est votée à l’unanimité, d’enfin lancer des négociations avec ASO qui n’a pas encore annoncé officiellement la prolongation de son contrat avec la commune d’Ans concernant la future arrivée de la Doyenne des classiques. Un retour à Liège serait en tout cas vu par certains Liégeois comme une parfaite logique, au vu du caractère historique de cette classique, que certains jugent dénaturée suite à cette arrivée à Ans, avant tout mise en place pour relancer le suspense dans le final.
Une arrivée plane ou en montée ?
Sauf que cette arrivée à Ans ne relance finalement plus le suspense. Les arrivées groupées sont légion, et bon nombre de favoris attendent le final pour porter la dernière estocade, au grand dam des organisateurs qui espèrent plutôt une bataille dans les côtes ardennaises précédant l’arrivée en région liégeoise. Reste désormais à savoir où les coureurs pourraient désormais arriver à Liège. L’option la plus probable reste une arrivée plane dans le centre, soit sur le Boulevard d’Avroy, comme à l’époque, soit sur le quai de l’Ourthe, non loin du parc de la Boverie, comme l’arrivée de la deuxième étape du prochain Tour de France. Et si ASO veut un nouveau final en montée, le peloton devra alors aux abords de Sainte-Walburge ou des Guillemins, mais les routes semblent étroites et difficiles d’accès pour une telle infrastructure. Mais les organisateurs n’en sont pas encore là : il faut désormais attendre le vote de la ville…
Photo : ASO