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1re étape – Samedi 26 août 2023 : Barcelone > Barcelone (14,8 km – CLM par équipes ⏱️)
La 78e édition du Tour d’Espagne s’ouvre samedi par un contre-la-montre par équipes technique et particulièrement plat dans les rues de la capitale de la Catalogne, Barcelone. Le chrono collectif devient une habitude pour ouvrir la Vuelta, ce qui permettra aux spécialistes de se faire la guerre sur moins de quinze kilomètres. Le départ sera donné depuis le port olympique de Barcelone, là où les épreuves de voile des Jeux Olympiques 1992 étaient lancées. Les coureurs passeront notamment devant la Sagrada Familia et traverseront les plus belles avenues catalanes pour conclure leur effort sur l’Avenida de la Reina Maria, au pied de la célèbre colline de Montjuïc, où le temps sera pris sur le quatrième coureur de l’équipe à l’arrivée.
Premier départ : vers 19h05
Dernier départ : vers 20h29
Les difficultés du jour :
–
2e étape – Dimanche 27 août 2023 : Matró > Barcelone (181,8 km)
Les candidats au maillot rouge seront directement mis dans le bain à l’occasion de cette deuxième étape barcelonaise qui fera la part belle aux coureurs explosifs. Dès les premiers kilomètres, la fréquence cardiaque grimpera haut avec la montée du Coll de Sant Bartomeu (6,6 km à 4,5% de moyenne), à peine le drapeau levé pour le départ réel. Cela donnera déjà de l’appétit à ceux qui voudront accrocher l’échappée dès cette première étape en ligne. Les routes seront tortueuses par la suite, avant de rejoindre le deuxième col de la journée, le Coll d’Estenalles, qui sera long (plus de 12 kilomètres) mais peu pentu (moins de 4% de moyenne).
Quelques buttes non-répertoriées sont encore à signaler dans la deuxième partie d’étape, avant la descente vers Barcelone, où le peloton retrouvera des routes bien connues du calendrier cycliste. Les coureurs descendront au sud de Barcelone pour affronter le circuit habituel du final du Tour de Catalogne, autour de la colline de Montjuïc. La montée près du château de Montjuic se révèlera sur plus de deux kilomètres, mais les puncheurs et favoris au général seront attendus dans les 900 derniers mètres avec une moyenne de 9,4% et un passage jusqu’à 19% au plus raide. Après une descente rapide, il restera un dernier kilomètre à 4% de moyenne pour se disputer la victoire d’étape.
Départ réel : 13h11
Arrivée : entre 17h18 et 17h43
Les difficultés du jour :
Km 7,6 – 3e cat. : Coll de Sant Bartomeu (6,6 km à 4,5% de moyenne)
Km 66,3 – 2e cat. : Coll d’Estenalles (12,1 km à 3,9%)
Km 178,0 – 3e cat. : Castell de Montjuic (900 m à 9,4%)
3e étape – Lundi 28 août 2023 : Súria > Arinsal/Andorre 🇦🇩 (158,5 km)
Le peloton du Tour d’Espagne va déjà prendre de la hauteur dès la troisième étape, vers les Pyrénées. Il faudra être chaud sur ces routes grimpantes jusqu’aux sommets de la principauté d’Andorre. Après une entame déjà bien usante du côté de Solsona, sans côte répertoriée, les coureurs ne cesseront de monter durant près de septante kilomètres jusqu’à l’arrivée dans les rues d’Andorre-la-Vieille, où un sprint intermédiaire sera disputé, avant les quarante dernières bornes en altitude.
Le final sera particulièrement costaud avec le Coll de Ordino pour débuter : sur les 17 kilomètres à 7,7% de moyenne à affronter, ce sont principalement les pourcentages dans les quatre premières bornes qui pourraient user une partie du peloton. La descente sera ensuite technique jusqu’à La Massana pour arriver au pied de l’ultime montée vers Arinsal, avec 8,3 kilomètres à 7,7% de moyenne. Il y aura toutefois de nombreux passages à plus de 10% et même une moyenne à plus de 11% entre 3,5 et 1,5 kilomètre(s) de l’arrivée.
Départ réel : 13h27
Arrivée : entre 17h18 et 17h44
Les difficultés du jour :
Km 137,1 – 1re cat. : Coll de Ordino (17,3 km à 7,7% de moyenne)
Km 158,5 – 1re cat. : Arinsal/Andorre (8,3 km à 7,7%)
4e étape – Mardi 29 août 2023 : Andorre-la-Vieille/Andorre 🇦🇩 > Tarragone (184,6 km)
Les coureurs de la Vuelta ne vont pas s’attarder en Andorre. Ils repartiront de la Principauté dès la quatrième étape, partie de la capitale, pour une longue descente, non sans collines, jusqu’à Tarragone. Deux côtes viendront perturber le cours de cette étape dite de plaine : l’Alto de Belltall, à 54 kilomètres de l’arrivée, et le Coll de Lilla, à 30 bornes du but, ne proposeront pas de pente au-delà de 5% et ne devraient donc pas perturber les sprinters qui auront à coeur d’enfin s’activer après deux premières étapes en ligne qui ne leur sont pas favorables.
Et vu le final en descente, ils auront une belle occasion de se disputer la victoire en peloton. Attention toutefois au dernier kilomètre sinueux, avec un virage serré à 350 mètres de la ligne et une route en faux-plat montant.
Départ réel : 13h20
Arrivée : entre 17h19 et 17h42
Les difficultés du jour :
Km 130,8 – 3e cat. : Alto de Belltall (9,3 km à 3,7% de moyenne)
Km 154,0 – 3e cat. : Coll de Lilla (5,2 km à 4,9%)
5e étape – Mercredi 30 août 2023 : Morella > Burriana (186,2 km)
Si les coureurs seront à près de 1 000 mètres d’altitude durant les cinquante premiers kilomètres du côté de Morella, dans la région valencienne, ils devront batailler s’ils veulent éviter un sprint du côté de Burriana, sur la côte de Plana Baixa. Le début de l’étape sera vallonné et pourra profiter à une échappée de puncheurs. Ceux-ci devront encore s’activer dans la seule difficulté répertoriée de la journée, le Collado de la Ibola (11,4 km à 3,9% de moyenne), avant les 50 derniers kilomètres, en majeure partie en descente jusqu’à la côte méditerranéenne.
Mais après La Vall d’Uxio, sous la banderole des 20 derniers kilomètres, le peloton aura un avantage certain avec une longue ligne droite, plane, jusqu’à Burriana. Le vent pourra d’ailleurs jouer un rôle dans ce final. Un dernier virage en angle droit à 700 mètres de la ligne sera le dernier danger à signaler.
Départ réel : 13h11
Arrivée : entre 17h19 et 17h43
Les difficultés du jour :
Km 132,5 – 2e cat. : Collado de Ibola (11,4 km à 3,9% de moyenne)
6e étape – Jeudi 31 août 2023 : La Vall d’Uixó > Pico del Buitre/Observatoire astrophysique de Javalambre (183,1 km)
C’est déjà le retour de la haute montagne sur les routes espagnoles. Les coureurs vont filer en Aragón pour cette nouvelle journée en altitude. Cela va grimper d’emblée, à la sortie de La Vall d’Uxió, avec une série de petites buttes qui useront déjà les cuisses dans la chasse aux échappées. Le Puerto de Arenillas et l’Alto Fuenta de Rubielos serviront d’apéritif dans les 85 premiers kilomètres, pour bien lancer les coureurs vers les sommets de la province de Teruel. Après un sprint intermédiaire du côté de Torrijas au bout d’un long faux-plat montant d’une dizaine de kilomètres, le peloton descendra vers Arcos de las Salinas pour entamer le col final.
La montée du Pico del Buitre, vers l’obervatoire de Javalambre, sera dans la tradition des ascensions raides de la Vuelta. Sur les 10,9 kilomètres à 8%, le peloton devra faire face à de nombreux passages à plus de 15%. Le chemin le plus raide sera situé dans la deuxième moitié de côte avec les cinq derniers kilomètres à plus de 9,8% de moyenne.
Départ réel : 12h34
Arrivée : entre 17h15 et 17h47
Les difficultés du jour :
Km 48,8 – 3e cat. : Puerto de Arenillas (5,8 km à 4,7% de moyenne)
Km 83,1 – 3e cat. : Alto Fuente de Rubielos (6,1 km à 6,2%)
Km 183,1 – 1re cat. : Pico del Buitre (10,9 km à 8%)
7e étape – Vendredi 1er septembre 2023 : Utiel > Oliva (200,8 km)
Les sprinters vont reprendre les commandes à l’occasion de cette étape de plaine. Après une longue descente jusqu’à Valence, le peloton restera en bord de mer pour les 75 derniers kilomètres jusqu’à Oliva où sera jugé l’arrivée de cette septième étape. Les coureurs n’auront même pas l’occasion de profiter du Parque natural del Marjal de Pego-Oliva qu’ils borderont dans le final. L’arrivée sera toutefois dangereuse avec une chicane après la flamme rouge et un virage en angle droit à moins de 250 mètres de la ligne ! Ce sera donc périlleux pour les plus rapides de la meute…
Départ réel : 12h57
Arrivée : entre 17h18 et 17h43
Les difficultés du jour :
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8e étape – Samedi 2 septembre 2023 : Dénia > Xorret de Catí/Costa Blanca Interior (165 km)
Le peloton poursuit sa visite de la Costa Blanca avec un départ depuis Denia, bien connu des cyclistes qui enchaînent les stages sur cette côte ensoleillée durant les mois d’hiver. Il ne sera cette fois pas question de longer la côte, mais bien de découvrir l’intérieur des terres, avec plus de 3 600 mètres de dénivelé positif au programme de cette solide étape pour puncheurs-grimpeurs. Cinq ascensions seront répertoriées, mais les collines seront bien plus nombreuses à gravir tout au long de cette étape d’à peine 165 kilomètres.
Les regards seront principalement tournés vers le final avec la montée de Xorret de Cati, dans la Sierra del Maigmó. Cette ascension de moins de 4 kilomètres proposera une moyenne de 11,4%, avec même un kilomètre à plus de 15% de moyenne ! Ce véritable mur qui proposera jusqu’à 22% de pente ne sera toutefois pas la seule difficulté à affronter : la descente qui suit dans les 3 derniers kilomètres de l’étape se veut tout de même pentue et dangereuse, avant une dernière montée à 2% dans le dernier kilomètre.
Départ réel : 13h10
Arrivée : entre 17h17 et 17h45
Les difficultés du jour :
Km 28,8 – 2e cat. : Alto de Vall d’Ebo (7,9 km à 5,7% de moyenne)
Km 49,4 – 3e cat. : Puerto de Tollos (4,2 km à 5,6%)
Km 81,7 – 2e cat. : Puerto de Benifallim (9,5 km à 4,9%)
Km 110,2 – 2e cat. : Puerto de la Carrasqueta (10,9 km à 4,6%)
Km 161,7 – 1re cat. : Xorret de Catí (3,9 km à 11,4%)
9e étape – Dimanche 3 septembre 2023 : Carthagène > Collado de la Cruz de Caravaca (184,5 km)
La première semaine de compétition de ce Tour d’Espagne se conclut sur les hauteurs, encore une fois. Cette neuvième étape ne peut toutefois pas être catégorisée en haute montagne. Les coureurs ne grimperont pas au-delà de 1 100 mètres d’altitude et affronteront seulement deux cols durant cette journée qui s’annonce sous une forte chaleur, du côté de Murcie. Le Puerto Casas de Marina la Perdiz sera particulièrement aisé avec une douzaine de kilomètres sous les 5% de moyenne. Cela sera un apéritif en vue du final tracé comme une course de côte.
Le peloton ne cessera de grimper dans les quarante derniers kilomètres. Cela se terminera par l’Alto Caravaca de la Cruz, une montée très irrégulière de 8,2 kilomètres à 5,5% de moyenne. Mais les murs de quelques centaines de mètres vont s’enchaîner entre les courtes descentes et replats. La pente s’élèvera jusqu’à 20% dans un passage d’un kilomètre à 12% de moyenne. Et le dernier kilomètre proposera une moyenne de 9,5% avec les 300 derniers mètres à 16%. Il faudra donc se montrer explosif pour briller au sommet.
Départ réel : 12h39
Arrivée : entre 17h02 et 17h30
Les difficultés du jour :
Km 60,1 – 1re cat. : Puerto Casas de Marina La Perdiz (11,5 km à 4,9% de moyenne)
Km 184,5 – 2e cat. : Alto Caravaca de la Cruz (8,2 km à 5,5%)
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Lundi 4 septembre 2023 : journée de repos à Valladolid
10e étape – Mardi 5 septembre 2023 : Valladolid > Valladolid (25,8 km – CLM individuel ⏱️)
Place à l’unique contre-la-montre individuel de ce Tour d’Espagne pour entamer la deuxième semaine de course. Autour de Valladolid, les rouleurs devront faire face à un début de parcours technique et relevé avec une montée de 600 mètres à 6% de moyenne après le passage sur le Puente Mayor, le pont qui surplombe la rivière Pisuerga, et devant le stade José Zorrilla. Après cette ascension, pointée après six kilomètres de course, les routes se voudront plus planes, sans virage vraiment dangereux ni passage technique. Le temps de ce chrono d’un peu plus de 25 kilomètres sera pris aux abords du Campo Grande, le parc central de la cité de Castille-et-Léon.
Premier départ : vers 13h57
Dernier départ : vers 17h02
Les difficultés du jour :
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11e étape – Mercredi 6 septembre 2023 : Lerma > La Laguna Negra/Vinuesa (163,2 km)
Cette nouvelle journée en montagne aura des airs de déjà-vu sur les pentes de La Laguna Negra. Car le profil sera particulièrement favorable à une bagarre entre favoris, avec de longs passages sur les plateaux de Castille-et-León avant l’arrivée au pied de l’ultime ascension de la journée, après plus de 150 kilomètres de course. La montée vers « le lagon noir » dévoile à première vue une pente moyenne de 6,8% durant 6,5 kilomètres, mais ces chiffres sont trompeurs. La pente sera à nouveau très irrégulière avec un mix de passages entre 5 et 8%, avant les 1.500 derniers mètres à plus de 10% de moyenne et un mur final à 13% pour s’arrêter sur la ligne d’arrivée.
Départ réel : 13h19
Arrivée : entre 17h17 et 17h43
Les difficultés du jour :
Km 163,2 – 1re cat. : La Laguna Negra/Vinuesa (6,5 km à 6,8% de moyenne)
12e étape – Jeudi 7 septembre 2023 : Ólvega > Saragosse (150,6 km)
C’est une longue descente vers Saragosse qui attend les participants de cette Vuelta lors de cette douzième étape sans grande difficulté apparente, si ce ne sont un long faux-plat montant à près de 35 kilomètres de l’arrivée, et le vent qui pourrait souffler de côté et surprendre les moins attentifs du peloton. L’arrivée à Saragosse sera également particulière avec un passage délicat à 3 500 mètres de la ligne et un long virage sur la petite ceinture locale en guise d' »ultimo kilometro ».
Départ réel : 14h10
Arrivée : entre 17h22 et 17h40
Les difficultés du jour :
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13e étape – Vendredi 8 septembre 2023 : Formigal/Huesca La Magia > Col du Tourmalet 🇫🇷 (134,7 km)
Il s’agit de la première étape-reine de ce Tour d’Espagne et elle se déroulera en grande partie… en France. C’est l’une des particularités de cette treizième étape qui proposera plus de 4 000 mètres de dénivelé en moins de 140 kilomètres. Le retour dans les Pyrénées sera particulièrement corsé pour les candidats au maillot rouge qui démarreront leur journée par une courte ascension jusqu’au sommet du Portalet, point d’entrée en France. La suite ne sera qu’une succession de cols jusqu’à l’arrivée.
À peine la descente sur Laruns terminée, les coureurs seront déjà sur le col d’Aubisque pour la deuxième plus longue ascension de la journée, de plus de 16 kilomètres à plus de 7% de moyenne, avec des passages entre 10 et 13% entre la Cascade de Valentin et la station de ski de Gourette. Après une descente simplement interrompue par la courte montée sur le col de Soulor, le peloton atterrira aux Ganques pour enchaîner avec le pentu col de Spandelles, long de plus de 10 kilomètres sur 8,3% de moyenne. Les pourcentages à deux chiffres s’enchaîneront à nouveau, surtout en dernière partie d’ascension.
Une nouvelle descente technique attend les rescapés de ce menu déjà costaud, jusqu’à Luz-Saint-Sauveur. Le village sera le point de départ de l’ultime grimpée de la journée, sur le mythique col du Tourmalet. Les coureurs affronteront le versant dit de Laurent Fignon, plus long et aux pourcentages légèrement plus irréguliers. Mais il n’y aura qu’un replat après Barèges, avant huit derniers kilomètres qui ne seront jamais sous les 7%. Une étape légendaire s’annonce sur ces pentes.
Départ réel : 13h58
Arrivée : entre 17h20 et 17h42
Les difficultés du jour :
Km 4,4 – 3e cat. : Puerto de Portalet (4,4 km à 5,4% de moyenne)
Km 48,7 – Hors-cat. : Col d’Aubisque (16,5 km à 7,1%)
Km 82,0 – 1re cat. : Col de Spandelles (10,3 km à 8,3%)
Km 134,7 – Hors-cat. : Col du Tourmalet (18,9 km à 7,4%)
14e étape – Samedi 9 septembre 2023 : Sauveterre-de-Béarn 🇫🇷 > Larra-Belagua (156,2 km)
Au lendemain d’une journée déjà coriace pour les organismes, le peloton du Tour d’Espagne ne va pas quitter directement les Pyrénées. Les coureurs démarreront pourtant cette quatorzième étape dans la plaine française, dans le Béarn, mais ils verront rapidement les cols se dessiner dans leur panorama. Et après cinquante kilomètres au pied de ces montagnes, la pente va commencer à se prononcer. Elle sera déjà particulièrement raide sur le col de la Hourcère, première difficulté de la journée, signalée hors-catégorie. Sur plus d’onze kilomètres, les pourcentages moyens s’approcheront de 9%, avec de nombreux passages au-dessus de 10%. De quoi bien démarrer la journée.
Le peloton se rapprochera de l’Espagne via la montée encore plus rude du Puerto de Larrau, après le col de Erroymendi. D’emblée, un mur à 15% sur les trois premiers kilomètres de cette montée, avant trois kilomètres à plus de 11% de moyenne. Et après deux légères descentes après le col de Erroymendi, les deux derniers kilomètres flirteront avec les 14%. Il faudra donc avoir la bonne patte pour franchir ce col en tête, avant les 50 derniers kilomètres.
Le Puerto de Laza, à 33 kilomètres du but, paraîtra bien simple, avant la montée finale du Puerto de Belagua, de près de 10 kilomètres à 6,3% de moyenne. Cette ascension sera finalement la plus douce de la journée puisque la pente moyenne restera autour de 7,9% durant les cinq premiers kilomètres, et les deux derniers kilomètres et demi feront presque office de faux-plat montant. Il faudra bien ça après un tel programme pyrénnéen…
Départ réel : 13h33
Arrivée : entre 17h19 et 17h42
Les difficultés du jour :
Km 65,2 – Hors-cat. : Col de la Hourcère (11,1 km à 8,7% de moyenne)
Km 109,0 – Hors-cat. : Puerto de Larrau (14,9 km à 8%)
Km 123,1 – 3e cat. : Puerto de Laza (3,4 km à 6,3%)
Km 156,2 – 1re cat. : Puerto de Belagua (9,5 km à 6,3%)
15e étape – Dimanche 10 septembre 2023 : Pampelune > Lekunberri (158,3 km)
Bienvenue en Navarre pour conclure cette deuxième semaine de Vuelta. Et cette journée aura des airs de classique vers Lekunberri. Car les coureurs affronteront un circuit local à deux reprises, avec le Puerto de Zuarrarrate comme principale difficulté. Cette montée de 4,8 kilomètres à 4,8% de moyenne sera bien loin des pentes de la veille. Et son sommet sera situé à plus de 8 kilomètres de l’arrivée. La descente sera légèrement technique, avant un dernier kilomètre dans la plaine. Les spécialistes de l’échappée cocheront certainement cette étape après les difficiles étapes montagneuses qui ont précédé ce programme navarrais.
Départ réel : 13h33
Arrivée : entre 17h19 et 17h42
Les difficultés du jour :
Km 79,8 – 3e cat. : Puerto de Lizarraga (19,3 km à 2,6% de moyenne)
Km 120,3 – 3e cat. : Puerto de Zuarrate (7,3 km à 4,8%)
Km 149,8 – 3e cat. : Puerto de Zuarrate (7,3 km à 4,8%)
Lundi 11 septembre 2023 : journée de repos à Santander
16e étape – Mardi 12 septembre 2023 : Liencres Playa > Bejes (120,1 km)
Après une journée de repos bien nécessaire, le peloton va profiter de la côte de Cantabrie. Ou plutôt longer la côte pour aller affronter une nouvelle arrivée pentue. C’est une habitude sur la Vuelta, et cette édition 2023 ne déroge pas à la règle. Les coureurs vont enchaîner les petites collines de bord de mer avant d’entrer à l’intérieur des terres pour les trente derniers kilomètres en vue de Bejes.
L’arrivée sera tracée au bout d’une côte de près de 5 kilomètres à 8,8% de moyenne. Encore une fois, cette ascension sera irrégulière avec un premier mur à près de 14% dès le pied, avant un replat autour de 4% à mi-pente. Les deux derniers kilomètres flucuteront entre 9 et 15% et ne couronneront qu’un coureur explosif ou habitué des hauts pourcentages.
Départ réel : 14h47
Arrivée : entre 17h23 et 17h38
Les difficultés du jour :
Km 120,1 – 2e cat. : Bejes (4,8 km à 8,8% de moyenne)
17e étape – Mercredi 13 septembre 2023 : Ribadesella/Ribeseya > Altu de l’Angliru (124,4 km)
Après le Tourmalet, le peloton du Tour d’Espagne va découvrir un nouveau sommet mythique, l’Altu de l’Angliru, ce monstre raide qui s’érige au milieu des Asturies. Et sur seulement 124,4 kilomètres, l’organisation a encore corsé l’affaire en proposant un enchaînement des cols les plus difficiles de la région. Cela débutera après une septantaine de kilomètres de course avec l’Alto de la Colladiella qui propose deux kilomètres à plus de 10% à mi-pente et un mur à 14% dans son dernier kilomètre. Cela se poursuivra après une longue descente jusqu’au sprint intermédiaire de Figareo, avec l’Alto de Cordal qui grimpe à 11% dès le pied avant un « replat » à 6,5% de moyenne, un nouveau mur à 10%, un deuxième « replat » à 6,5% de moyenne, et les 1 200 derniers mètres entre 11 et 14%, sans répit.
Ces deux premiers cols seront une excellente entrée à ce qui attend les grimpeurs dans le final : l’Altu de l’Angliru. Depuis La Vega, les coureurs devront profiter des quatre premiers kilomètres entre 3 et 8% avant de découvrir une pente qui sera toujours à deux chiffres. Avec des portions de 500 mètres à plus de 15, 17 voire 19% ! La pente maximale sera même de 24% à deux kilomètres de la ligne tracée à 1 558 mètres d’altitude. Les cuisses chaufferont jusqu’au sommet, sans aucun moment pour souffler dans les sept derniers kilomètres de cette terrible grimpée auparavant dominée par Hugh Carthy, Alberto Contador, Kenny Elissonde, Roberto Heras, Gilberto Simoni ou encore José Maria Jiménez.
Départ réel : 13h57
Arrivée : entre 17h18 et 17h43
Les difficultés du jour :
Km 75,8 – 1re cat. : Alto de la Colladiella (7,8 km à 7,1% de moyenne)
Km 103,3 – 1re cat. : Alto del Cordal (5,4 km à 9,2%)
Km 124,4 – Hors-cat. : Altu de l’Angliru (12,4 km à 9,8%)
18e étape – Jeudi 14 septembre 2023 : Pola de Allande > La Cruz de Linares (178,9 km)
Comme si l’enfer de l’Angliru n’avait pas été suffisant, l’organisation de la Vuelta a prévu une nouvelle étape de moyenne montagne pour costauds dès le lendemain. Cinq cols seront au programme de cette journée à plus de 4 600 mètres de dénivelé malgré l’absence de sommet à plus de 1 500 mètres d’altitude. Surtout, toutes les ascensions seront particulièrement pentues, comme cela devient une habitude dans les Asturies. Nul doute que le classement général de cette 78e Vuelta commencera à se forger définitivement sur cette étape…
L’Alto de las Estacas, le Puerto de San Lorenzo et l’Alto de Tenebredo proposeront des pourcentages moyens entre 7,5 et 9,5%, ce qui annonce déjà la couleur dans les deux premiers tiers de cette étape infernale. Les candidats au maillot rouge seront principalement attendus sur les deux dernières montées de la journée, qui seront simplement le même col.
Les coureurs grimperont à deux reprises le Puerto de San Lorenzo (via le versant de Trubia), sur une montée de 8,3 kilomètres à 8,6% de moyenne. C’est surtout le début de la pente qui sera rude avec cinq kilomètres entre 9 et 10% de moyenne et un passage à 16% à la fin de ce secteur pentu. Un dernier passage à 11% est prévu à 2 500 mètres de la ligne, avant un dernier kilomètre autour de 6%. Là encore, ce sont les grimpeurs explosifs qui sont attendus sur ces terribles pourcentages.
Départ réel : 12h55
Arrivée : entre 17h16 et 17h45
Les difficultés du jour :
Km 48,8 – 2e cat. : Alto de las Estacas (5,1 km à 7,5% de moyenne)
Km 88,6 – 1re cat. : Puerto de San Lorenzo (9,9 km à 8,6%)
Km 121,2 – 3e cat. : Alto de Tenebredo (3,4 km à 9,5%)
Km 153,9 – 1re cat. : Puerto de San Lorenzo (8,3 km à 8,6%)
Km 178,9 – 1re cat. : Puerto de San Lorenzo (8,3 km à 8,6%)
19e étape – Vendredi 15 septembre 2023 : La Bañeza > Íscar (177,1 km)
Y aura-t-il encore suffisamment de sprinters et d’équipiers pour contrôler cette étape de plaine ? Sur les plateaux de León, les difficultés seront inexistantes et les routes seront bien longilignes jusqu’à Íscar. Un groupe conséquent d’échappés pourrait parvenir à surprendre le reste du peloton en jouant sur la fatigue des organismes en dernière semaine de course. Mais le peloton a de grandes chances de conclure sur cette antépénultième étape de la Vuelta. Même l’ultime ligne droite est favorable aux sprinters : plus de deux kilomètres sans virage.
Départ réel : 13h29
Arrivée : entre 17h20 et 17h42
Les difficultés du jour :
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20e étape – Samedi 16 septembre 2023 : Manzanares El Real > Guadarrama (207,8 km)
L’organisation de cette Vuelta 2023 conclut la lutte pour le classement général par une étape particulièrement vallonnée dans la région madrilène. Pas de haut sommet à prévoir, mais une succession de buttes qui vont finalement casser les jambes au fil de la journée. Car au bout des dix (!) ascensions répertoriées de la journée, les coureurs auront avalé plus de 4 300 mètres de dénivelé. Comme une étape de montagne finalement…
Le peloton va en fait enchaîner une série de circuits autour des colines d’El Escorial, avec trois boucles distinctes menant jusqu’à Guadarrama, au bout d’une étape de plus de 200 kilomètres. Les jambes vont donc souffrir si la bataille s’engage entre favoris. Les côtes escaladées ne sont pas très pentues et proposent quasiment toutes une moyenne de 4 à 5%, sans passage beaucoup plus raide. Le col le plus rude sera finalement le dernier, l’Alto de San Lorenzo de El Escorial, avec ses 4,6 kilomètres à 6,6% de moyenne et plusieurs passages à deux chiffres.
Le sommet de cette ultime montée sera pointé à 12 kilomètres de l’arrivée, avant une descente peu sinueuse et un passage de sept bornes dans la plaine. Celui qui sortira dans cette ascension devra donc encore avoir du jus pour tenir la distance jusqu’à Guadarrama, qui accueille pour la première fois une étape de la Vuelta. Et quelle étape !
Départ réel : 12h02
Arrivée : entre 17h13 et 17h48
Les difficultés du jour :
Km 12,8 – 3e cat. : Collado del Portazgo (10,8 km à 3,4% de moyenne)
Km 43,0 – 3e cat. : Puerto de la Cruz Verde (7 km à 5%)
Km 70,8 – 3e cat. : La Escondida (9 km à 4,1%)
Km 87,0 – 3e cat. : Alto de Santa María de la Alameda (5 km à 5,6%)
Km 94,0 – 3e cat. : Alto de Robledondo (5,1 km à 4,8%)
Km 124,2 – 3e cat. : La Escondida (9 km à 4,1%)
Km 140,4 – 3e cat. : Alto de Santa María de la Alameda (5 km à 5,6%)
Km 147,4 – 3e cat. : Alto de Robledondo (5,1 km à 4,8%)
Km 181,0 – 3e cat. : Puerto de la Cruz Verde (7,2 km à 3,9%)
Km 195,6 – 3e cat. : Alto San Lorenzo de El Escorial (4,6 km à 6,6%)
21e étape – Dimanche 17 septembre 2023 : Hippodrome de La Zarzuela > Madrid/Paisaje de la Luz (101,1 km)
Cela devient une tradition depuis près de dix ans : le Tour d’Espagne se termine par un critérium dans les rues de la capitale madrilène, sur un ircuit de 5,8 kilomètres à parcourir à dix reprises. Entre le Paseo del Prado, le Paseo de Recoletos, la Calle de Alcalá, la Gran Via et la Plaza de Cibeles, les sprinters auront un terrain idéal pour faire parler une dernière fois leur pointe de vitesse. Pendant que les porteurs des divers maillots distinctifs pourront profiter de leur futur succès au bout de trois semaines intenses.
Départ réel : 17h19
Arrivée : entre 19h50 et 20h07
Les difficultés du jour :
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