Le Tour de France veut être de plus en plus vert, mais allonge les transferts

Quelle ne fut pas ma surprise, durant ma préparation en vue des premières étapes du Tour de France dans le nord de l’Hexagone, de découvrir qu’Amaury Sport Organisation (ASO) propose sur son site une sélection des transports en commun destinés à emmener les supporters sur l’ensemble des parcours. L’initiative ne date pas de cette année, mais a été généralisée sur la majeure partie des étapes de ce Tour. Elle démontre le souhait de l’organisation de rendre son épreuve de plus en plus verte, même du côté du public. Car la majeure partie des émissions indirectes du Tour (près de 94% selon les analyses d’ASO) émane des spectateurs et de leurs trajets pour rejoindre le parcours. Vous l’avez vu ou expérimenté vous-même si vous vous êtes déjà rendus sur une telle course : les voitures s’amoncellent sur les routes enserrant le tracé des coureurs, même si le vélo reste également un moyen de transport populaire. Pour venir en transport en commun sur le Tour, il fallait jusqu’ici être motivé et espérer avoir des correspondances favorables pour croiser le peloton à la bonne heure. Ces itinéraires-horaires proposés permettent désormais d’avoir un itinéraire plus clair pour suivre la course au plus près.

Cela fait de nombreuses années qu’ASO tente de réduire son empreinte carbone. La société organisatrice du Tour mène tous les deux ans une analyse de son bilan carbone et vise comme objectif une réduction de 50% de ses émissions (directes) de CO2 par rapport à 2013. Elle en était déjà à – 37% en 2021, un motif de satisfaction pour l’entreprise. ASO se félicitait même en 2021 que cette réduction était même de – 40% en tenant compte des déplacements des spectateurs, grâce “à la mise en place de trains spéciaux et de navettes sur les étapes, au covoiturage et aux déplacements à vélo”, explique Karine Bozzacchi, en charge de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), à L’Équipe. L’organisation tente de faire sa part avec la mise en place de véhicules électriques et hybrides dans son parc, l’arrêt des cadeaux en plastique dans la caravane publicitaire, également réduite en nombre de véhicules et en nombre d’objets distribués, la réduction des déchets et leur recyclage, la plantation de nouveaux arbres dans des espaces dédiés… Cette décarbonation est une bonne nouvelle pour les organisateurs de grands événements, qui voient les pistes d’amélioration pour leur propre projet.

Le Tour de France reste, malheureusement pour ses supporters, un événement polluant, un divertissement qui draine son lot de nuisances, quoi qu’en disent les organisateurs. Des milliers de personnes et de véhicules accrédités, des villages départs qui distribuent cadeaux et animations, cela rend difficile, voire impossible la neutralité carbone. ASO répondra que l’événement permet de mettre en avant la pratique cycliste et de développer une autre vision du vélo, qui pourra profiter à terme à la société. L’ambition ne peut en effet être réfutée.

Cependant, dans le même temps, les coureurs et la caravane doivent enchaîner plus de 3.000 kilomètres de transferts entre les étapes, comme l’a calculé Le Monde, qui analyse qu’il s’agit de la plus grande distance de transfert jamais enregistrée dans l’histoire du Tour de France. Soit autant de kilomètres qui auraient pu être évitables et qui mèneront à une augmentation de la pollution. Outre une fatigue plus importante pour les sportifs qui doivent se coltiner des transferts deux fois plus importants que ces deux dernières années. Voilà qui entre en contradiction avec les préceptes de sobriété et de mise en avant de la santé des coureurs.

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Certains acteurs du monde cycliste ne sont pas exempts de tout reproche. Mathieu van der Poel a également été pris en grippe pour son partenariat annoncé avec une société de jets privés. Devant les journalistes du Tour de France, à deux jours du départ, le Néerlandais a défendu cette publicité, expliquant qu’il s’agit avant tout de gagner de l’énergie et de résister à la fatigue. C’est d’abord pour le sportif, aurait-il pu résumer simplement. L’idée est séduisante, mais n’enlève rien des problèmes environnementaux que posent ces voyages en avion, souvent pour des courts trajets. Les cyclistes enchaînent déjà les vols, si en plus certains préfèrent les vols à l’unité… L’enjeu sportif est bien secondaire face à la nécessité de mettre sa pierre à l’édifice de la sauvegarde de notre planète. Car la pratique du vélo ne suffit pas, malgré les déclarations de Van der Poel et d’ASO.

Grégory Ienco

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Un dernier Tour sur Netflix pour toujours plus de dramatisation

Troisième et dernier acte de la série “Tour de France : Unchained/Au cœur de peloton” cette semaine : le contrat entre la célèbre plateforme de vidéo en streaming et ASO s’est terminé cette année avec la sortie de cette troisième saison des coulisses du Tour de France. Celle-ci revient sur l’édition 2024, dominée par Tadej Pogacar. Comme souvent, la société de production Box to Box, déjà en charge de la série documentaire autour de la Formule 1, et France Télévisions, co-producteur, ont tenté de jouer la carte du suspense entre les potentiels candidats au maillot jaune, même si le scénario final a rapidement débouché sur la victoire du N.1 slovène. Et comme souvent, la série joue sur la surdramatisation, et exagère les rivalités. Cette année, on a ainsi droit à un duel entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, annoncés comme les seuls candidats au maillot jaune depuis quatre ans. Primoz Roglic, premier leader des Visma de l’époque, est oublié… pour être réintroduit comme un nouveau challenger, au côté de Remco Evenepoel.

Cette nouvelle saison met évidemment l’accent sur cette lutte pour le général, même si elle a rapidement été terminée. Mais l’objectif était à chaque fois de transformer les bagarres en duels ou combats à trois, au maximum. Entre Pogacar et Vingegaard, entre Evenepoel et Roglic, entre Roglic et Vingegaard… Comme si les bagarres pour le général ne se limitaient qu’à du homme contre homme, oubliant tout aspect tactique. Dans le même temps, si la chute de Vingegaard au Tour du Pays basque est bien évoquée, celle de Remco Evenepoel est passée sous silence. De même que ses précédentes chutes et blessures qui ont marqué sa carrière et qui peuvent servir d’explication, notamment pour son appréhension sur certaines descentes. Les interventions autour de Pogacar le font par ailleurs passer comme l’homme à battre ou plutôt comme le prétentieux qui doit être mis en difficulté.

La série cuvée 2024 est toutefois plus intéressante que les précédentes pour l’accent placé sur les équipes de moindre envergure, qui ont connu de beaux succès en début de Tour : Arkéa-B&B Hôtels avec Kévin Vauquelin, TotalEnergies avec Anthony Turgis (dans un épisode une nouvelle fois scénarisé comme un duel factice avec Tom Pidcock) ou encore Intermarché-Wanty avec Biniam Girmay (même si l’accent était surtout mis sur Jasper Philipsen, d’abord frustré par ses places d’honneur, et Mark Cavendish, pour son record de 35 victoires d’étape).

Il s’agissait normalement de la dernière saison du Tour de France sur Netflix, alors qu’aucune prolongation n’a été officiellement annoncée, tant du côté du géant américain que de l’organisation. Des rumeurs font état d’une possible production sur le Tour de France Femmes, vu le succès grandissant du cyclisme féminin, mais rien ne filtre des deux côtés. On ne saura par ailleurs jamais si les audiences de ce documentaire d’un autre genre ont été intéressantes et/ou à la hauteur des attentes de Netflix. Malgré sa surdramatisation, ses erreurs factuelles, ses oublis… la série a au moins permis de jeter une autre lumière sur le cyclisme. Comme l’a expliqué Grischa Niermann, directeur sportif de Visma | Lease a Bike, et protagoniste du documentaire, vendredi dernier : “C’est une chouette série, surtout pour ceux qui ne regardent pas forcément le cyclisme. Certaines choses sont parfois sorties de leur contexte. Mais j’aime regarder cette série à la maison. Je ne sais pas si cela permet toutefois de mieux connaître le cyclisme en tant que tel”. Jonas Vingegaard et Matteo Jorgenson n’ont pas répondu à la question de savoir s’ils avaient regardé la série. Il vaut mieux pour eux qu’ils se concentrent sur la course, pour éviter d’être énervés par un scénario réécrit pour le divertissement. Comme si le Tour de France n’était pas suffisamment divertissant comme ça…

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Les nouvelles des derniers jours

✍ Transferts

• Selon le quotidien français Le Télégramme, le Français Bastien Tronchon (23 ans), vainqueur du Tro Bro Léon et cinquième du Tour Down Under cette saison, ne prolongera pas au sein de Decathlon-Ag2r La Mondiale, qui lui avait permis de passer professionnel en 2023, et rejoindra Groupama-FDJ.

• C’est reparti pour la saga de l’été : Remco Evenepoel va-t-il quitter Soudal Quick-Step en fin d’année ? Le média Escape Collective a relancé la rumeur qui permet la multiplication des articles autour du champion olympique depuis trois saisons. Cette fois, selon des sources, comme toujours, anonymes, c’est le coureur belge de 25 ans qui souhaiterait quitter sa formation pour rejoindre Red Bull-Bora-Hansgrohe, quitte à ne pas terminer son contrat courant jusqu’à fin 2026. La rumeur reste une rumeur, et ressemble surtout à un moyen de pression de l’équipe allemande pour rappeler son intérêt pour Evenepoel. Les bruits de couloir autour des problèmes de management du nouveau patron de Soudal Quick-Step Jurgen Foré et d’un possible retour du fondateur Patrick Lefevere dans la direction ajoutent évidemment au tableau noir pour le Wolfpack. Le cycliste de Schepdaal a indiqué lors de la conférence de presse précédant le départ du Tour de France qu’il n’avait pas fait attention aux rumeurs le concernant et qu’il n’avait rien à dire à ce sujet.

➡️ Prolongations

• Présent sur le Tour de France en soutien de Jonas Vingegaard, l’Américain Matteo Jorgenson (Team Visma | Lease a Bike) a prolongé son contrat avec les “abeilles” jusqu’à “au moins” 2029, comme l’annonce son équipe par communiqué. Le coureur de 25 ans, double vainqueur de Paris-Nice, a expliqué qu’il nourrit de nouvelles ambitions, sur les Grands Tours et sur les classiques, après ses succès sur la Course au Soleil. “Je me suis placé des objectifs ambitieux pour les quatre prochaines années et veut faire de cette période le pic de ma carrière”, a-t-il commenté.

• L’équipe suisse Q36.5 a lancé sa première campagne de prolongations avec le Belge Frederik Frison et l’Australien Damien Howson, qui resteront tous deux au sein de la ProTeam en 2026. Frison a connu une saison compliquée, marquée par une longue absence durant le printemps qui l’a empêché de se montrer au mieux lors des classiques printanières. Howson, pour sa part, a pour sa part terminé cette année 4e du Tour d’Oman et 10e du Tour des Abruzzes.

• Même si son contrat courait jusqu’à fin 2026, la Néerlandaise Femke Gerritse a renégocié avec l’équipe SD Worx-Protime pour prolonger jusqu’à fin 2028. Vainqueure cette saison du Circuit du Hageland, de la Volta NXT Classic et d’une étape du Tour d’Espagne, la coureuse rapide de 24 ans espère poursuivre sa progression sur les classiques et viser, dans le futur, la Flèche Brabançonne et le Strade Bianche.

• Tout juste sélectionné pour le Tour de France, le Belge Emiel Verstrynge, spécialiste du cyclo-cross, a prolongé son contrat avec Alpecin-Deceuninck jusqu’à fin 2028. Même s’il va aller de plus en plus sur la route, le coureur de 23 ans compte bien poursuivre de disputer des cyclo-cross durant l’hiver, a-t-il confirmé par communiqué.

• L’équipe Alpecin-Deceuninck a par ailleurs annoncé la promotion du Néerlandais Senna Remijn depuis son équipe de développement vers l’effectif professionnel à partir de 2026. Le coureur de 19 ans a signé un contrat de trois ans avec la formation WorldTour. Remijn, également actif en cyclo-cross, a terminé cette saison, pour sa première année parmi les moins de 23 ans, deuxième de Liège-Bastogne-Liège espoirs et septième de la Flèche Ardennaise.

Sur la touche

• Annoncée sur le Tour d’Italie féminin, la Française Jade Wiel (FDJ-Suez) fera finalement l’impasse sur l’épreuve italienne en raison d’ »une ossification labrale au niveau du psoas”, les muscles qui relient le tronc aux jambes. C’est ce qu’elle a annoncé sur son compte Instagram. Mise au repos, elle n’a toutefois pas encore annoncé son éventuel retour à la compétition.

 

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❌ Sur le départ

• C’est à l’occasion du championnat d’Italie sur route que le sprinter Giacomo Nizzolo (Q36.5 Pro Cycling Team) a annoncé que cette saison sera sa dernière. Le coureur de 36 ans, double champion d’Italie et champion d’Europe, prendra sa retraite au terme de l’année, a-t-il indiqué sur Instagram. Nizzolo compte également à son palmarès une étape du Tour d’Italie, le Tour de Wallonie, le Tour du Piémont, le Tro-Bro Léon ou encore la Coppa Bernocchi parmi ses 31 succès professionnels.

 

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Programme

• Ambassadeur de l’équipe Lidl-Trek depuis le début de la saison, l’ancien pilote espagnol de MotoGP Aleix Espargaro va finalement faire ses débuts professionnels sous le maillot arlequin de la formation américaine dès le 9 juillet prochain sur le Tour d’Autriche. “J’ai beaucoup grandi en tant que cycliste et j’ai appris beaucoup de chose en six mois”, a confié l’Espagnol sur le site de l’équipe. “Je me sens bien, et je suis impatient de courir et de tester mes jambes contre certains des meilleurs cyclistes du monde”. Espargaro a encore couru en tant que réserviste le GP de MotoGP des Pays-Bas, le 29 juin, et a terminé 16e et dernier classé de la course. Il devra faire face, en Autriche, à de sacrés grimpeurs – si la liste provisoire des partants se confirme – comme le deuxième du Giro Isaac del Toro, l’Autrichien Felix Grossschartner (UAE Team Emirates XRG), l’Italien Lorenzo Fortunato (XDS Astana Team) ou l’Anglais Paul Double (Team Jayco-AlUla).

• Les championnats d’Europe de cyclisme sur piste se dérouleront en 2026 à Konya, en Turquie, a annoncé l’Union européenne de cyclisme (UEC). Les épreuves se dérouleront du 1er au 5 février 2026 sur un vélodrome qui a déjà accueilli la Coupe des Nations la saison dernière.

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‍♀️ Maillots

• Outre son maillot spécial consacré au Tour de France, le Team Visma | Lease a Bike a dévoilé une nouvelle tunique pour la deuxième partie de la saison, visible depuis dimanche sur le Giro féminin : celle-ci restera majoritairement jaune, mais présentera un dessin légèrement différent à l’avant, ainsi que des bandes noires sur le côté avec le nom en blanc du nouveau partenaire de l’équipe néerlandaise, bien connu du public : Rabobank. Il s’agit également de la première production de la marque italienne nimbl pour l’équipe WorldTour.

• Comme annoncé depuis plusieurs semaines, l’équipe INEOS Grenadiers a présenté sur le Tour de France un nouveau maillot avec les couleurs de TotalEnergies, en plein milieu de son habituel paletot orange dégradé noir. Un étonnant mélange qui devrait encore évoluer si le partenariat entre les deux marques se confirment…

• Dans le même temps, l’équipe française TotalEnergies a aussi présenté un maillot spécial pour la Grande Boucle. Celui-ci présente un damier aux couleurs du principal partenaire, comme le maillot Peugeot de la décennie 1980, symbole des premières années en tant que cycliste du fondateur et manager de la ProTeam, Jean-René Bernaudeau. L’Union Cycliste Internationale (UCI) n’a pour l’heure pas encore réagi quant à cet étrange mélange d’un même sponsor sur la tunique de deux équipes différentes sur le Tour.

• Chez Red Bull-Bora-Hansgrohe, on a joué la carte française en proposant un maillot représentant – de manière artistique, dira-t-on – les couleurs du drapeau français, sur fond blanc, uniquement porté durant ce Tour évidemment.

• Du côté d’Israel Premier Tech, l’habituel maillot blanc et bleu a laissé place, sur ce Tour de France, à un dégradé de bleu et de fuchsia, pour qu’il soit raccord avec le nouveau vélo Factor que les coureurs étrennent également sur les terres françaises.

• Enfin, la Groupama-FDJ a également cédé à la mode des maillots spéciaux pour le Tour de France et propose un maillot bleu et rouge légèrement différent de son habitude, avec l’inscription FDJ.United et, en filigranes, des symboles des régions traversées cette année.

Économie

• Le Team Flanders-Baloise, ex-Topsport Vlaanderen, connaîtra-t-il en 2026 sa dernière saison parmi les professionnels ? C’est le sens de l’annonce de la ministre flamande des Sports Annick De Ridder. Le soutien du gouvernement flamand à la ProTeam a été confirmé jusqu’à fin 2026, avant d’envisager une prolongation, mais uniquement pour soutenir les cyclistes sur piste. Cette décision s’explique, selon la ministre, par le changement de modèle du cyclisme moderne, avec des équipes WorldTour qui ont désormais leur propre équipe de développement et signent les coureurs de plus en plus jeunes. “L’équipe ne peut pas rivaliser avec les conditions salariales que ces grandes équipes offrent aux jeunes talents”, justifie-t-elle. D’où ce pivot vers le cyclisme sur piste et le soutien de sportives et sportifs qui pourraient obtenir des médailles sur les grands championnats et les Jeux olympiques, des objectifs bien plus porteurs en termes d’images pour la Région flamande. Une décision définitive autour de ce soutien ne sera prise que fin 2026, a-t-il encore été annoncé. Le Team Flanders-Baloise est actif depuis 1994 dans le cyclisme professionnel et a formé de nombreux coureurs flamands, comme Thomas De Gendt, Mario Aerts, Jan Bakelants, Stijn Devolder, Ben Hermans, Sep Vanmarcke, Victor Campenaerts, Yves Lampaert, Oliver Naesen, Milan Menten, Milan Fretin, Tim Declercq, Edward Theuns… L’équipe a même obtenu deux titres de champion de Belgique, cette fois avec des coureurs déjà expérimentés à l’époque : Niko Eeckhout en 2006 et Preben Van Hecke en 2015.

• Les grandes marques sportives s’invitent dans le peloton cet été. Le Team Visma | Lease a Bike a annoncé un partenariat avec le géant américain Nike pour l’ensemble de ses vêtements et accessoires hors du cyclisme, tandis qu’INEOS Grenadiers a signé un contrat similaire “sur plusieurs années” avec le rival allemand Adidas, pour les mêmes fournitures. Après l’annonce d’une alliance similaire entre FDJ-Suez et Nike ou l’arrivée du groupe français Decathlon dans le peloton, cela signifie-t-il l’arrivée de marques sportives importantes pour renforcer l’économie cycliste ? Les contrats restent pour l’heure assez limités.

⚠️ Sécurité

• À l’aube du Tour de France, l’Union Cycliste Internationale (UCI) a fait un point particulièrement complet sur les mesures de sécurités lancées dans le cadre du programme SafeR, et les réajustements apportés à l’occasion de la moitié de l’année. La fédération a notamment indiqué que le système des cartons jaunes destiné à punir, à terme, les comportements dangereux sur les courses professionnelles a déjà mené à la distribution de 159 avertissements, dont moins de la moitié a été infligé à des cyclistes (42 %). Le personnel des équipes (notamment les mécaniciens et les directeurs sportifs) représente 37 % des cartons jaunes distribués, les représentants des médias/de la télévision 15 % et les autres motos 6 %.

• Dans le même temps, SafeR a enregistré l’ensemble des incidents de course qui ont pu mener à des chutes, et identifier 203 causes parmi ceux-ci. Ainsi, 29% des chutes dont les causes ont été identifiées ont pour origine une erreur des cyclistes, selon le comité indépendant en charge de l’amélioration de la sécurité des courses. Les points d’intérêts à venir, à savoir les moments durant lesquels les équipes et coureurs se positionnent pour être en tête (comme avant un col, un sprint ou des pavés), sont à l’origine de 12% des incidents signalés, tout comme les routes mouillées ou glissantes. Viennent ensuite les chutes dues aux descentes, aux infrastructures routières, aux sprints, à la configuration et à l’état des routes, aux zones de ravitaillement et, enfin, aux erreurs des autres coureurs.

• L’UCI a par ailleurs confirmé la mise en place d’un test sur le Tour de Guangxi masculin (prévu du 14 au 19 octobre) d’un braquet maximum de 54×11 afin d’évaluer si une telle restriction pourrait améliorer à terme la sécurité du peloton. Les participants seront interrogés afin de savoir si cette mesure sera effectivement efficace. Un protocole de suivi des coureurs va en outre être testé sur les prochains championnats du monde de cyclisme sur route à Kigali (du 21 au 28 septembre), sur le même modèle que sur celui proposé par l’organisation du Tour de Suisse masculin et féminin. Aucune autre détail n’a toutefois filtré sur la technologie mise en œuvre.

• Entre autres mesures, l’UCI indique également qu’un nouveau protocole pour la reprise des courses en cas de conditions météorologiques extrêmes va être mis en place, afin d’offrir des balises claires aux organisations qui souhaiteraient relancer une épreuve interrompue par des intempéries, une chaleur ou un coup de froid extrême. Des mesures autour des ravitaillements pourraient également être mises en place, notamment l’autorisation des ravitaillements dans des ascensions en cas de chaleur plus intense. Enfin, un système d’entrée et de sortie des véhicules suiveurs, comme cela existe déjà souvent sur les classiques belges, va être évalué sur l’ensemble des épreuves professionnelles afin d’éviter les dépassements des cyclistes et ainsi minimiser les dangers pour le peloton.

• En début d’année, l’Étoile de Bessèges avait été particulièrement pointé du doigt pour les voitures qui ont pu échapper à la vigilance des bénévoles et gendarmes, et qui ont mis en danger le peloton sur les premières étapes. Plusieurs équipes avaient même décidé de quitter l’épreuve, 48 heures avant l’arrivée, en protestation. L’organisation s’est remise en question, comme l’indique DirectVélo, et a décidé de mettre en place de nouvelles mesures de sécurité, comme l’arrêt total de la circulation 30 minutes avant le passage des coureurs, l’ajout de sept à huit motos chargées de la sécurité et la réduction du nombre d’équipes participantes de 21 à 18. Ces décisions, ensemble, seront a priori neutres sur le budget, précise l’organisation, qui n’envisage toutefois pas davantage de courses en circuit et souhaite conserver cinq étapes.

Dopage

• L’Union Cycliste Internationale (UCI) a présenté avant le Tour de France son programme de lutte contre le dopage prévu sur la course la plus suivie de l’année. Les contrôles habituels et quotidiens sur le porteur du maillot jaune et le vainqueur de chaque étape seront évidemment effectués, tout comme des contrôles aléatoires tout au long de l’épreuve, et pas seulement à l’arrivée des étapes. Tous les participants ont par ailleurs été soumis à des contrôles avant la course dans le cadre de leurs protocoles de surveillance médicale (passeport biologique). Quelque 600 échantillons d’urine et de sang seront ainsi prélevés durant ces trois semaines en France, outre les 350 déjà effectués hors compétition avant l’épreuve. Une série d’échantillons sera également conservée pour être stockée à long terme et réanalysées pendant l’événement et jusqu’à dix ans après. L’UCI a ainsi indiqué que tous les échantillons retestés de 2015 se sont révélés négatifs.

• En parallèle, la fédération internationale a précisé son programme de lutte contre la fraude technologique. Des contrôles auront lieu avant chaque étape dans les bus des équipes, avec des tablettes magnétiques et d’autres outils, et un programme de surveillance sera mis en place durant chaque course pour permettre l’identification de tout événement suspect et cibler d’éventuels contrôles par la suite. Après chaque étape, les machines du vainqueur, des coureurs portant un maillot distinctif, de coureurs sélectionnés aléatoirement et de tout coureur suscitant des soupçons seront analysées. L’UCI prévoit déjà que plus de 192 vélos seront contrôlés aux rayons X, soit le nombre de tests réalisés l’an dernier.

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Autres

• David Lappartient restera président de l’Union Cycliste Internationale pour les quatre prochaines années : le Français est quasiment assuré de réaliser un troisième mandat, puisqu’il est le seul candidat à la présidence de la fédération internationale, a-t-il été annoncé cette semaine. La prolongation de Lappartient était entre parenthèses en raison des ambitions olympiques de l’homme politique breton. Il n’est cependant pas parvenu à accéder à la présidence de Comité international olympique (CIO) et s’est donc rabattu sur ses activités cyclistes. Il reste à voir ce que ce nouveau mandat apportera, notamment en termes de réforme sportive, avec le projet OneCycling pour l’heure mis sur pause.

• Nikos Aliagas ne sera pas de la partie, mais voici la Movistar Academy ! L’équipe espagnole va développer sa propre structure de développement, a-t-elle indiqué par communiqué. Après un partenariat avec l’équipe espagnole dédiée aux juniors Baqué, une formation pour les espoirs va voir le jour sous la direction du fils d’Eusebio Unzué, Sebastián Unzué. L’effectif de la première saison n’a pas encore été annoncé, mais confirme la nécessité, désormais, pour les équipes WorldTour, d’avoir leur propre structure depuis les jeunes jusqu’aux professionnels.

À lire, voir, écouter…

• Pédaler, cela semble naturel pour n’importe qui. Cela se travaille pourtant avec précision lorsqu’on souhaite devenir cycliste professionnel. Car les coups de pédale se comptent, les efforts doivent être bien rentabilisés au mieux et il n’est pas question d’abandonner le moindre centième de seconde dans un mouvement circulaire mal géré. La cadence de pédalage est également devenue un élément important de la technique cycliste : bien tourner les jambes plutôt que pousser trop lourd, au risque de puiser dans les réserves. Et puis, la technologie peut aussi faire progresser ces techniques, comme la taille des manivelles, des plateaux… Finalement, un geste anodin révèle bien plus de détails à améliorer qu’on pourrait le penser. C’est à lire dans cet article de L’Équipe en cliquant sur ce lien.

• La Néerlandaise Demi Vollering (FDJ-Suez) a connu un Tour de Suisse plus compliqué qu’annoncé. Alors qu’elle arrivait au départ en tant que grande favorite, elle a fait face à une excellente Marlen Reusser (Movistar) qui l’a bousculée même dans la montagne. Vollering a toutefois expliqué avoir potentiellement couru la course de trop en préparation du Tour de France et appelé à prendre du repos pour mieux rebondir en juillet. C’est ce qui transparait également de la vidéo des coulisses du Tour de Suisse au sein de l’équipe FDJ-Suez, à voir en cliquant sur ce lien. 

• L’Américaine Isabel King est une extraterrestre dans le monde du gravel : elle attend son premier enfant fin août, mais elle a continué à enchaîner les courses jusqu’à fin juin, à près de huit mois de grossesse. Cela ne lui a pas empêché de remporter la course de 50 miles de l’Unbound Gravel, l’une des plus difficiles courses de la saison, au Kansas, en mai dernier. Comment gère-t-elle la grossesse avec la compétition ? Pourquoi estime-t-elle nécessaire de poursuivre sa carrière le temps de sa grossesse ? Cela ne représente-t-il pas un risque pour l’enfant, en cas de chute ou de secousses sur les routes en gravier ? Elle évoque toutes ces questions dans une interview avec le média américain Velo, à lire en cliquant sur ce lien.

Le coin promo

• Comment les coureurs et les équipes vivent-ils les derniers jours précédant le grand départ du Tour de France ? Nous avons pris notre micro pour répondre à cette question à l’occasion d’un épisode spécial de notre podcast La Tête dans le Guidon. On y découvre notamment ce qu’il se passe durant les 72 dernières heures avant la première étape à Lille. Le podcast est à écouter sur ce lien et sur vos applications d’écoute préférées en cherchant “La Tête dans le Guidon”.

• Découvrez ce que les grands acteurs du Tour de France avaient à dire avant le départ de l’épreuve : Remco Evenepoel, Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard, Biniam Girmay, Mathieu van der Poel, Primoz Roglic et bien d’autres. On y découvre notamment les ambitions relatives d’Evenepoel, la confiance de Vingegaard et l’espoir de Girmay. C’est à lire sur cet article en cliquant ici.

• Découvrez le parcours du Tour de France, qui s’est élancé ce samedi de Lille et poursuivra sa percée vers le sud ces prochains jours, avec un contre-la-montre à Caen, des étapes de costaud à Rouen et Mûr-de-Bretagne, et l’arrivée de la montagne au Mont-Dore, le 14 juillet. Retrouvez tous les profils et tous les horaires des étapes sur notre article en cliquant sur ce lien.

• Comme chaque année , nous vous proposons un calendrier à télécharger et à installer sur votre téléphone ou votre ordinateur, pour ne rien manquer des différentes courses professionnelles sur route de l’année, que ce soit chez les femmes ou les hommes. Tous les détails pratiques sont sur ce lien.

• Découvrez le programme TV complet des courses cyclistes (route, piste, cyclo-cross, VTT…) diffusées ces prochaines semaines en Belgique et en France sur notre page spéciale, mise à jour quotidiennement : c’est à voir sur ce lien.

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Les résultats des derniers jours

Route

• Tour de France  (2.UWT)
  • 1re étape (05/07) : Jasper Philipsen  (Alpecin-Deceuninck)
  • 2e étape (06/07) : Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck)

• Tour d’Italie féminin – Giro d’Italia Women (2.WWT)
  • 1re étape (06/07 – CLM individuel ⏱️) : Marlen Reusser  (Movistar Team)

• Tour of Magnificien Qinghai (2.Pro)
  • 1re étape (06/07) : Manuel Peñalver  (Team Polti VisitMalta)
  • 2e étape (07/07) : Guillermo Thomas Silva  (Caja Rural-Seguros RGA)

• Sibiu Cycling Tour  (2.1)
  • 1re étape (03/07) : Riley Pickrell  (Israel Premier Tech)
  • 2e étape (04/07) : Matthew Riccitello  (Israel Premier Tech)
  • 3e étape (05/07) : Anton Schiffer  (Bike Aid)
  • 4e et dernière étape (06/07 – CLM individuel ⏱️) : Callum Thornley  (Red Bull-Bora-Hansgrohe)
  • Classement général : Matthew Riccitello  (Israel Premier Tech)

• Argenta Classic-Deurne (1.1)
  • 06/07 : Scarlett Souren  (VolkerWessels Pro Cycling Team)

• Course cycliste de Solidarnosc et des champions olympiques (2.2)
  • 1re étape A (02/07) : Sente Sentjens  (Alpecin-Deceuninck Development Team)
  • 1re étape B (02/07) : Radoslaw Fratczak  (Voster ATS Team)
  • 2e étape (03/07) : Joppe Heremans  (VolkerWessels Cycling Team)
  • 3e étape (04/07) : Marceli Boguslawski  (ATT Investments)
  • 4e et dernière étape (05/07) : Radoslaw Fratczak  (Voster ATS Team)
  • Classement général : Marceli Boguslawski  (ATT Investments)

• Volta a Portugal Feminina (2.2)
  • 1re étape (02/07) : Amalie Dideriksen  (Cofidis Women Team)
  • 2e étape (03/07) : Heidi Franz  (Cynisca Cycling)
  • 3e étape (04/07) : Fiona Mangan  (Winspace Orange Seal)
  • 4e étape (05/07) : Jasmin Liechti  (Nexetis)
  • 5e et dernière étape (06/07) : India Grangier  (Team Coop-Repsol)
  • Classement général : Jasmin Liechti  (Nexetis)

• Grand Prix Kahramanmaras (1.2)
  • 05/07 : Nikiforos Arvanitou  (Grèce)

• Grand Prix Edebiyat Yolu (1.2)
  • 06/07 : Nikiforos Arvanitou  (Grèce)

• Giro del Medio Brenta (1.2)
  • 06/07 : Filippo Turconi  (VF Group-Bardiani-CSF Faizanè)

• Midden-Brabant Poort Omloop (1.2)
  • 06/07 : Timo de Jong (VolkerWessels Pro Cycling Team)

VTT

• UCI Mountain Bike World Series à La Thuile  (CDM)
  • Descente – Élites femmes (06/07) : Nina Hoffman
  • Descente – Élites hommes (06/07) : Jackson Goldstone

L’agenda des prochains jours

Mardi 8 juillet 2025

• Tour de France  (2.UWT) – 4e étape
  • Amiens > Rouen (174,2 km)
  • Liste des partants
  •  Direct dès 12h55 sur France 3 et France.tv, dès 13h00 sur Tipik et RTBF Auvio, dès 13h15 sur Eurosport 1 et HBO Max, et dès 13h30 sur VRT 1, Sporza.be et VRT Max

• Giro d’Italia Women – Tour d’Italie féminin (2.WWT) – 3e étape
  • Vezza d’Oglio > Trento (124 km)
  • Liste des partantes
  •  Direct dès 12h50 sur HBO Max

• Tour of Magnificent Qinghai  (2.Pro) – 3e étape
  • Huzhu > Menyuan (219,5 km)
  • Liste des partants

Mercredi 9 juillet 2025

• Tour de France  (2.UWT) – 5e étape
  • Caen > Caen (33 km – CLM individuel ⏱️)
  • Liste des partants
  •  Direct dès 12h55 sur France 3 et France.tv, dès 12h55 sur Tipik et RTBF Auvio, dès 13h15 sur Eurosport 1 et HBO Max, et dès 14h10 sur VRT 1, Sporza.be et VRT Max

• Giro d’Italia Women – Tour d’Italie féminin (2.WWT) – 4e étape
  • Castello Tesino > Pianezze/Valdobbiadene (156 km)
  • Liste des partantes
  •  Direct dès 12h50 sur HBO Max

• Tour of Magnificent Qinghai  (2.Pro) – 4e étape
  • Menyuan > Qilian (172,5 km)
  • Liste des partants

• Tour d’Autriche  (2.1) – 1re étape
  • Steyr > Steyr (167,8 km)
  • Liste des partants

Jeudi 10 juillet 2025

• Tour de France  (2.UWT) – 6e étape
  • Bayeux > Vire Normandie (201,5 km)
  • Liste des partants
  •  Direct dès 12h00 sur France 2 et France.tv, dès 12h20 sur Tipik et RTBF Auvio, dès 12h30 sur Eurosport 1 et HBO Max, et dès 13h45 sur VRT 1, Sporza.be et VRT Max

• Giro d’Italia Women – Tour d’Italie féminin (2.WWT) – 5e étape
  • Mirano > Monselice (108 km)
  • Liste des partantes
  •  Direct dès 12h50 sur HBO Max

• Tour of Magnificent Qinghai  (2.Pro) – 5e étape
  • Qilian > Gangcha (168,7 km)
  • Liste des partants

• Tour d’Autriche  (2.1) – 2e étape
  • Bischofshofen > Salzbourg (142,1 km)
  • Liste des partants

Vendredi 11 juillet 2025

• Tour de France  (2.UWT) – 7e étape
  • Saint-Malo > Mûr-de-Bretagne/Guerlédan (197 km)
  • Liste des partants
  •  Direct dès 12h00 sur France 2 et France.tv, dès 11h55 sur Tipik et RTBF Auvio, dès 12h25 sur Eurosport 1 et HBO Max, et dès 13h30 sur VRT 1, Sporza.be et VRT Max

• Giro d’Italia Women – Tour d’Italie féminin (2.WWT) – 6e étape
  • Bellaria/Igea Marina > Terre Roveresche/Orciano di Pesaro (144 km)
  • Liste des partantes
  •  Direct dès 12h50 sur HBO Max

• Tour of Magnificent Qinghai  (2.Pro) – 6e étape
  • Gangcha > Gonghe (232,7 km)
  • Liste des partants

• Tour d’Autriche  (2.1) – 3e étape
  • Salzbourg > Salzbourg (142,9 km)
  • Liste des partants

• GP Torres Vedras-Trophée Joaquim Agostinho  (2.2) – 1re étape
  • Arruda dos Vinhos > Sobral de Monte Agraço (181,4 km)
  • Liste des partants

Samedi 12 juillet 2025

• Tour de France  (2.UWT) – 8e étape
  • Saint-Méen-le-Grand > Laval/Espace Mayenne (171,4 km)
  • Liste des partants
  •  Direct dès 12h55 sur France 3 et France.tv, dès 13h00 sur Tipik et RTBF Auvio, dès 13h25 sur Eurosport 1 et HBO Max, et dès 14h25 sur VRT 1, Sporza.be et VRT Max

• Giro d’Italia Women – Tour d’Italie féminin (2.WWT) – 7e étape
  • Fermignano > Monte Nerone (157 km)
  • Liste des partantes
  •  Direct dès 12h50 sur HBO Max

• Tour of Magnificent Qinghai  (2.Pro) – 7e étape
  • Gonghe > Haiyan (137 km)
  • Liste des partants

• Tour d’Autriche  (2.1) – 4e étape
  • Innsbruck > Kühtai (117,3 km)
  • Liste des partants

• GP Torres Vedras-Trophée Joaquim Agostinho  (2.2) – 2e étape
  • Bombarral > Alto do Montejunto (161,3 km)
  • Liste des partants

• Visegrad 4 Kerekparverseny – GP Hungary  (1.2)
  • Budapest > Pannonhalma (140 km)
  • Liste des partants

• Respect Ladies Race Slovakia  (1.2)
  • Nová Bana > Nová Bana (90 km)
  • Liste des partants

Dimanche 13 juillet 2025

• Tour de France  (2.UWT) – 9e étape
  • Chinon > Châteauroux (174,1 km)
  • Liste des partants
  •  Direct dès 12h55 sur France 3 et France.tv, dès 12h55 sur Tipik et RTBF Auvio, dès 13h25 sur Eurosport 1 et HBO Max, et dès 14h25 sur VRT 1, Sporza.be et VRT Max

• Giro d’Italia Women – Tour d’Italie féminin (2.WWT) – 8e et dernière étape
  • Forlì > Imola/Autodromo Enzo e Dino Ferrari (138 km)
  • Liste des partantes
  •  Direct dès 12h50 sur HBO Max

• Tour of Magnificent Qinghai  (2.Pro) – 8e et dernière étape
  • Xihaizhen > Xihaizhen (121,3 km)
  • Liste des partants

• Tour d’Autriche  (2.1) – 5e et dernière étape
  • Feldkirch > Feldkirch (144,2 km)
  • Liste des partants

• GP Torres Vedras-Trophée Joaquim Agostinho  (2.2) – 3e et dernière étape
  • Lourinha > Torres Vedras (172,5 km)
  • Liste des partants

• Grote Prijs CHW Beveren  (1.2)
  • Beveren > Beveren (138 km)
  • Liste des partants

• Visegrad 4 Bicycle Race – GP Slovakia  (1.2)
  • Nová Bana > Nová Bana (140 km)
  • Liste des partants

• The Road Race Tokyo Tama  (1.2)
  • Liste des partants

Lundi 14 juillet 2025

• Tour de France  (2.UWT) – 10e étape
  • Ennezat > Le Mont-Dore/Puy de Sancy (165,3 km)
  • Liste des partants
  •  Direct dès 12h55 sur France 3 et France.tv, dès 13h00 sur Tipik et RTBF Auvio, dès 13h45 sur Eurosport 1 et HBO Max, et dès 13h45 sur VRT 1, Sporza.be et VRT Max

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