L’infolettre du 3 février 2025 : mondiaux de cyclo-cross, la situation au Rwanda, des retransmissions TV de plus en plus chères…

Cette semaine, on fait le bilan des championnats du monde de cyclo-cross, encore largement dominés par la sélection néerlandaise, on s’interroge sur l’avenir des championnats du monde de cyclisme sur route au Rwanda et on questionne la décision de Warner Bros. Discovery de mettre fin à Eurosport au Royaume-Uni et en Irlande, faisant grimper la facture des retransmissions cyclistes à un prix historique.

Mondiaux de cyclo-cross : les Néerlandais dominent, les Belges suivent… sans plus

Pour la deuxième année consécutive, la Belgique repart des championnats du monde de cyclo-cross sans le moindre titre mondial. Un bilan particulièrement difficile à comprendre au vu du reste de la saison, mais logique au vu des courses du week-end. La plus frustrante pour Belgian Cycling et les supporters belges est certainement l’épreuve réservée aux élites hommes. Le duel inattendu entre le Néerlandais Mathieu van der Poel et son rival Wout van Aert n’a finalement jamais eu lieu pour deux raisons : le règlement de l’Union Cycliste Internationale (UCI) qui a repoussé Wout van Aert en quatrième ligne à la suite de son classement UCI moins bon vu son programme allégé cet hiver, et un fait de course au premier virage, qui a vu le Belge freiné par un mauvais virage du Néerlandais Joris Nieuwenhuis, de l’Américain Eric Brunner et du Tchèque Michael Boros. Le temps de se relancer, Van Aert avait déjà perdu une quinzaine de places, encore plus loin que sa position de départ sur la ligne.

“J’avais l’impression que je n’ai pas beaucoup perdu de temps dès que j’ai eu la voie libre”, a commenté le N.1 belge au micro de la VRT après la course. Cela se confirme en regardant les écarts, avec près de 50 secondes quand Van Aert s’isole en poursuite et 45 secondes sur la ligne d’arrivée. Bien entendu, on ne saura jamais comment la course se serait déroulée si le sociétaire de Visma-Lease a Bike avait pu éviter le blocage au premier virage ou s’il était parti en première ligne comme Van der Poel. De même s’il avait bénéficié d’un plus grand appui d’une sélection belge qui n’a jamais semblé jouer la solidarité pour son leader annoncé. Cela aura au moins permis à Thibau Nys d’aller chercher une médaille de bronze intéressante. Mais la frustration d’avoir manqué ce duel reste, surtout au vu de la promenade de santé du Néerlandais, septuple champion du monde de cyclo-cross, comme l’autre recordman Eric De Vlaeminck. Âgé d’à peine 30 ans, Van der Poel a encore tout le luxe de battre le champion belge : “On verra, je vais d’abord profiter de ce titre”, a-t-il tempéré avant de savourer un nouveau maillot arc-en-ciel devant le public de Liévin.

Sur les autres épreuves, il était difficile d’envisager un autre résultat pour les représentants belges. Chez les élites femmes, personne ne pouvait faire face à la domination néerlandaise et au duel exceptionnel entre Lucinda Brand et Fem van Empel, finalement remporté par la tenante du titre, qui devient la plus jeune triple championne du monde de cyclo-cross de l’histoire à 22 ans à peine. Sanne Cant, pour son dernier Mondial, a connu la joie d’un Top 10, en neuvième place, alors que Marion Norbert Riberolle est passée tout proche de cet objectif, en onzième position. “Mon départ était bon, mais mes jambes ont bloqué ensuite. Cela m’arrive plutôt souvent, je suis vraiment un diesel”, a déploré la championne de Belgique, déçue de manquer son objectif pour quelques secondes.

Il n’y avait rien à faire non plus face au Néerlandais Tibor del Grosso chez les espoirs masculins. Le champion des Pays-Bas… chez les élites a réalisé la même course que Van der Poel, s’imposant avec près d’une minute d’avance sur deux Belges, Kay De Bruyckere et Jente Michels. Ces derniers étaient conscients que l’or était impossible à aller chercher : “Je suis fier de cette médaille. C’est comme de l’argent avec une touche d’or”, a commenté De Bruyckere, à peine 20 ans.

Sterre Vervloet visait un Top 15 chez les espoirs femmes et l’a obtenu avec une onzième place, malgré une “bête chute”, alors que Xaydee Van Sinaey a perdu beaucoup de temps, bloquée par une concurrente en début de course, et a dû se contenter d’une 16e position. Bien loin de la Britannique Zoe Bäckstedt, double championne du monde chez les moins de 23 ans.

L’objectif était atteint chez les juniors femmes pour Sanne Laurijssen, 19e d’une course dominée par la Française Lise Revol au bout d’une incroyable remontée face à la Tchèque Barbora Bukovska, qui a célébré trop vite sa première place provisoire… un tour trop tôt. Alors que Mats Vanden Eynde affichait sa déception après sa cinquième place chez les juniors hommes, estimant le podium atteignable. “Malheureusement, j’ai commis une erreur à la fin, ce qui m’a empêché de disputer le final avec Grigolini (bronze) et Noval Suarez (quatrième)”, a-t-il confié à l’arrivée, alors que l’Italien Mattia Agostinacchio a célébré son premier titre mondial après un sacre européen et une deuxième place en Coupe du monde.

Le premier bilan du sélectionneur Angelo De Clercq reste donc en demi-teinte : la plupart des objectifs semblent atteints selon les individualités, mais le tableau des médailles manque d’or pour que la fête soit complète. Le sélectionneur reste pour sa part satisfait : “Nous n’avions pas vraiment de favori dans une des catégories et nous avions tablé sur quatre médailles. Nous avons donc obtenu les résultats espérés”, a-t-il confié à la DH. Rendez-vous en 2026 à Hulst, pour la revanche.

➡️ Découvrez les photos de la deuxième journée des championnats du monde de cyclo-cross à Liévin par notre photographe Alain Vandepontseele

Grégory Ienco

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L’UCI maintient son rêve de championnats du monde au Rwanda

Il s’agit certainement de la plus grande fierté du président de l’Union Cycliste Internationale (UCI), David Lappartient : organiser des championnats du monde sur route sur le territoire africain. Le rêve évoqué lors de sa candidature à la présidence a pris forme avec la désignation de Kigali, capitale du Rwanda, comme hôte des Mondiaux de 2025. Les parcours ont été façonnés, l’organisation a dû être maintes fois remaniée en raison de problèmes de corruption au sein de la fédération rwandaise de cyclisme et incombe désormais en partie à ASO (organisateur du Tour de France) et Golazo (organisateur du Tour de Belgique ou du Renewi Tour) : tout semble donc prêt pour permettre cet événement historique dans l’histoire cycliste.

Sauf que depuis plusieurs semaines, plusieurs fédérations (les Pays-Bas et le Danemark notamment) évoquent les prix des vols et des hôtels sur place pour justifier leur décision de ne pas emmener d’équipes de jeunes sur place, ce qui réduit fortement l’intérêt sportif de ces championnats du monde. Cela pouvait déjà être le cas pour Wollongong, en Australie, et d’autres fédérations hors de l’Europe ont également évité des voyages vers des destinations européennes (comme Glasgow ou Zürich) en raison de coûts de voyage tout aussi prohibitifs. Cela avait cependant moins de poids médiatique, au grand dam de ces organisations.

Les problèmes ne s’arrêtent cependant pas là. Sur le plan géo-politique, il s’annonce difficile d’organiser de telles courses à Kigali alors qu’à 150 kilomètres de là, un conflit violent concerne justement des soldats rwandais, annoncés comme des soutiens officieux de la force congolaise antigouvernementale M23 face à l’armée congolaise, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ces violences ont déjà fait des centaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés en RDC et entraînent une crise humanitaire et diplomatique rare dans la région.

L’UCI a toutefois tenu à réitérer son soutien envers le Rwanda, vendredi dernier, en adressant un communiqué destiné à répondre aux rumeurs d’un plan B pour organiser les championnats du monde sur route à Martigny, en Suisse. “Le conflit en cours est confiné à la RDC, et le Rwanda reste entièrement sûr pour le tourisme et les affaires”, estime l’UCI. “Nous espérons une résolution rapide et pacifique de la situation.”

Il est inenvisageable pour la fédération internationale de ne pas soutenir le Rwanda en vue de l’organisation des Mondiaux, vu tous les moyens jusqu’ici mis en place pour assurer ces courses. Mais la situation géopolitique sur place devient de plus en plus tendue, et il serait étonnant de voir la fédération ne pas préparer un plan de secours. Pour les fédérations, difficile également de poursuivre les préparations de ces championnats du monde sans s’inquiéter de la situation sur place, que ce soit pour les populations locales ou pour leur propre sécurité. L’UCI va rapidement devoir se prononcer dans les prochaines semaines, au risque de voir les forfaits s’accumuler d’ici au mois de septembre.


L’arrêt d’Eurosport au Royaume-Uni provoque une énorme inflation des retransmissions cyclistes

Il est loin le temps où tous les fans de cyclisme pouvait profiter d’une saison quasiment complète à moins de 60 euros par an grâce à l’abonnement annuel d’Eurosport. Ce temps semble si lointain, et pourtant, c’était encore le cas voici deux ans… Aujourd’hui, pour les amatrices et amateurs belges, il faut s’acquitter au minimum de 119,90 euros par an (avec publicités) via la plateforme Max pour profiter du même programme, soit près du double du précédent abonnement le plus avantageux, à des conditions moindres. Cela reste toutefois bien moins que la facture des Britanniques à partir du mois prochain : Eurosport va en effet disparaître au Royaume-Uni et en Irlande et tout le catalogue proposé sur ces chaînes passera sur TNT, les autres chaînes sportives (payantes) du groupe Warner Bros. Discovery. Cela signifie un tarif de 30,99 livres sterling par mois pour accéder aux courses cyclistes disponibles sur Eurosport. Soit, au taux de change actuel, 37,16 euros par mois. Avec l’abonnement annuel, on arrive à 370 livres ou 443 euros !

L’inquiétude est évidemment grande parmi la communauté cycliste britannique que ces nouveaux prix prohibitifs fassent finalement plus de mal que de bien au vélo. L’ancien vainqueur du Giro Tao Geoghegan Hart s’est lui-même fendu d’une publication sur Instagram pour déplorer cette décision de Warner Bros. Discovery : “Tous les sports sont en compétition pour la même audience”, rappelle le sociétaire de Lidl-Trek. “Je pense qu’il est maintenant très pertinent de se rendre compte où va l’argent (des droits télévisés) et où il ne va pas. Et peut-être de remettre en question le monopole autour de la couverture sportive au Royaume-Uni”, a-t-il ajouté.

À l’heure des réseaux sociaux et des plateformes qui augmentent déjà leurs prix tous les six mois, on voit mal qui d’autre que des supporters très motivés pourraient se permettre un tel abonnement aussi cher. L’accessibilité devient de plus en plus restreinte, au grand dam d’un sport qui était justement connu pour sa proximité avec celles et ceux qui font le spectacle chaque jour. Et si cette situation est pour l’instant constatée uniquement outre-Manche, elle ne doit pas être prise comme une exception. Le fait que l’abonnement d’Eurosport Player à Max est passé du simple au double l’an dernier le confirme : même la Belgique et la France pourraient subir de telles inflations à terme, sur décision de groupes qui ne voient la communauté cycliste (ou tennistique, ou de ski, ou de biathlon…) que comme un infime pourcentage d’une base de clients à agrandir tous les ans pour le plaisir de la Bourse.

Il reste dès lors aux organisations et aux équipes à rester solidaires et à imaginer des ponts pour assurer la couverture de leur sport au plus grand nombre. Cela peut passer par des challenges de régularité pour regrouper les droits télévisés et obtenir plus facilement des accords avec les diffuseurs. Comme la Coupe de France (diffusée sur Eurosport et France Télévisions) ou la Coupe de Belgique officieuse reprise par Golazo (diffusée sur Eurosport et la VRT, et en partie sur la RTBF). Alors que les courses d’ASO, de RCS Sport ou de Flanders Classics ont les reins solides pour avoir le choix de leurs diffuseurs. Mais ces organisations ne doivent pas se montrer trop gourmandes au risque de voir leur public s’effacer au fil des années. Ce qui serait un drame après tous les efforts pour tenter de rajeunir le public des courses cyclistes.

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Les nouvelles des derniers jours

🏥 Sur la touche

  • La sélection néerlandaise n’a pu compter sur la multiple championne du monde de cyclo-cross Marianne Vos lors de la dernière édition des Mondiaux, le week-end dernier. La cycliste de 37 ans, qui espérait viser un neuvième titre mondial, a chuté lors de la Coupe du monde de cyclo-cross à Maasmechelen, une semaine plus tôt, et a été touché au mollet. Contrainte à l’abandon le lendemain à Hoogerheide, Vos a dû se rendre à l’évidence qu’une participation au Mondial était compromise. C’est ce qu’a confirmé la fédération néerlandaise de cyclisme mardi sur ses réseaux sociaux. La reprise sur route de la Néerlandaise est actuellement prévue sur la Semaine cycliste valencienne, du 13 au 16 février, avant Milan-Sanremo, le 22 mars.
  • L’Italien Stefano Oldani (Cofidis) a été malmené dès son premier week-end de course : après un abandon sur le GP Castellon, il a aussi renoncé sur le GP de Valence à la suite d’une collision avec un autre coureur qui a chuté devant lui. Il a terminé à l’hôpital avec une fracture du radius, une fracture du cubitus et une fracture du scaphoïde, a-t-il révélé sur Instagram. Il sera au moins un mois absent des pelotons.
  • Six membres de l’équipe nationale allemande de cyclisme sur piste ont été blessés à la suite d’une collision avec un automobiliste près de l’aéroport de Palma de Majorque, en Espagne. La fédération allemande de cyclisme, en charge de ce stage dédié à la préparation des championnats d’Europe de cyclisme sur piste, a rapporté l’accident lundi. L’ancien champion d’Europe espoirs Tobias Buck-Gramcko, Benjamin Boos, Bruno Kessler, Max-David Briese, Moritz Augenstein et Louis Gentzik ont été impliqués dans l’accident, causé par un conducteur de 89 ans. Kessler a pu sortir de l’hôpital dès lundi alors que Gentzik a subi une fracture à l’épaule, une commotion et des hématomes au poumon. La vie d’aucun d’entre eux n’a été en danger, a précisé la fédération allemande.
  • Victime d’une chute dans le final de la 3e étape de l’AlUla Tour et contraint à l’abandon après avoir percuté un poteau, le Néerlandais Nils Eekhoff (Team picnic-PostNL) a quitté l’Arabie saoudite avec une fracture de la mâchoire et une dent cassée. Il devrait être absent au moins six à huit semaines des pelotons.

❌ Sur le départ

  • Toujours sans contrat après la fin de son dernier engagement avec INEOS Grenadiers, l’Italien Elia Viviani n’a toujours pas officiellement annoncé sa retraite. Son départ des pelotons semble toutefois acté, selon le quotidien italien Il Giornale. Deux offres seraient sur la table de l’ancien champion du monde et olympique sur piste : un poste dans le staff technique d’INEOS Grenadiers ou une proposition comme sélectionneur de l’équipe italienne sur route (à la place de Daniele Bennati, sur la sellette) avec une supervision de l’équipe sur piste. Il reste désormais à Viviani à se positionner.
  • Le Français Anthony Delaplace (Arkéa-B&B Hôtels) a annoncé sa retraite à la fin de la saison 2025. Le coureur de 35 ans a confirmé son désir d’arrêter au bout de cette 16e saison parmi les professionnels. Delaplace a notamment remporté la Polynormande en 2011, le Tour de Normandie et le Duo Normand (avec Pierre-Luc Périchond) en 2017 et Paris-Camembert en 2022.

📅 Programme

  • Le parcours de la 77e édition du Critérium du Dauphiné a été officiellement présenté par les équipes d’ASO, mercredi dernier. La montagne sera une nouvelle fois la reine de cette semaine entre l’Auvergne et les Alpes. Le départ vallonné depuis Montluçon et les étapes suivantes arrivant à Issoire et démarrant à Brioude seront autant d’occasions de célébrer l’enfant de la région, Romain Bardet, qui a programmé sa retraite sur route à la sortie de ce Dauphiné. La quatrième étape permettra une première sélection pour le classement général avec un contre-la-montre individuel exigeant de 17,7 kilomètres. Après une nouvelle étape vallonnée vers Mâcon, la course prendra de la hauteur pour les trois dernières étapes dans les Alpes avec une arrivée pour puncheurs à Combloux (2,7 km à 8,2% de moyenne), avant deux journées de haut vol en altitude, vers Valmenier 1800 (16,5 km à 6,7%), après des passages sur la Madeleine et la Croix de Fer, puis vers le Plateau du Mont Cenis (9,6 km à 6,9%), après une étape en montée constante. Ce Dauphiné sera surtout la première occasion de revoir Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel, les trois premiers du dernier Tour de France, s’affronter à nouveau.
  • Cliquez sur ce lien pour découvrir les détails des étapes

  • La Coupe de France connaîtra quelques changements en 2025, comme le rapporte DirectVélo. La compétition a démarré dimanche dernier au GP La Marseillaise, et se poursuivra à travers 18 épreuves jusqu’au Tour de Vendée, le 11 octobre. La Classic Loire-Atlantique, annulée, disparaît du calendrier par rapport à l’an dernier. Paris-Camembert, bien à l’agenda, ne sera également plus dans ce challenge, alors que la Classic Grand Besançon Doubs et le Tour du Jura y feront leur entrée. Le CIC Mont Ventoux effectue pour sa part son retour dans le calendrier, du moins si l’organisation assure son budget. Enfin, la Coupe de France connaîtra deux nouveaux classements en 2025 : un classement pour les grimpeurs (calculé sur le GP La Marseillaise, la Classic Grand Besançon Doubs, le Tour du Jura, le Tour du Doubs, la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes et le CIC Mont Ventoux) et un classement pour les sprinters (calculé sur toutes les autres courses).
  • L’UCI a présenté le calendrier de la Coupe du monde de cyclo-cross en 2025-2026. Celle-ci débutera le 23 novembre à Tabor, en République tchèque, avant un nouveau rendez-vous à Flamanville, une semaine plus tard. Les fans de cyclo-cross découvriront enfin le parcours de Cabras, en Sardaigne, le 7 décembre, avant l’arrivée en Belgique, via Namur (14 décembre) et Anvers (20 décembre). La date du 21 décembre est réservée pour la 6e manche, mais la localisation doit encore être précisée. La Coupe du monde se poursuivre le 26 décembre à Gavere, le 28 décembre à Termonde, le 4 janvier à Zonhoven, avant un final similaire à cet hiver : le 18 janvier à Benidorm, le 24 janvier à Maasmechelen et le lendemain à Hoogerheide. Le cyclo-cross de Dublin semble donc disparaître du calendrier à l’heure actuelle. Notons encore que Hulst organisera les prochains championnats du monde début février 2026.

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🖤 Carnet noir

  • La série noire ne s’arrête définitivement pas cette année… À peine une semaine après le décès de l’Italienne Sara Piffer (19 ans) sur ses routes d’entraînement, le Britannique Aiden Worden a perdu la vie, samedi dernier, dans un accident similaire dans la région du Lancashire. Le cycliste de 18 ans, ex-spécialiste du BMX, était devenu champion britannique du contre-la-montre sur la distance de 25 miles chez les juniors en 2024. British Cycling a communiqué lundi sur ce terrible décès, déjà le second de l’année parmi la communauté cycliste.

🤑 Économie

  • Bonne nouvelle pour l’équipe de Jean-François Bourlart : la chaîne française de supermarchés Intermarché a prolongé son partenariat avec l’équipe Intermarché-Wanty jusqu’en 2028. La société spécialisée dans la distribution est partenaire depuis 2021 et a pu profiter ces dernières saisons de la montée en puissance de l’équipe WorldTour au plus petit budget, avec des succès sur Gand-Wevelgem, le Tour d’Italie, le Tour d’Espagne, et surtout le maillot vert du Tour de France grâce à Biniam Girmay l’an dernier.
Photo : Intermarché-Wanty/Cyclingmedia Agency
  • L’équipe continentale française Komugi-Grand Est n’est officiellement plus, comme le rapporte DirectVélo. La formation féminine avait déjà perdu le soutien de la société informatique Komugi en cours de saison, mais avait réussi à terminer 2024 grâce à “d’autres sponsors et leur précieux mécène”. Les dirigeants ont ainsi affirmé par voie de communiqué se réserver “le droit d’engager les poursuites judiciaires nécessaires au paiement du partenariat dû” par Komugi. Le manager Laurent Goglione a toutefois déclaré à DirectVélo son souhait de repartir en 2026 avec un nouveau projet. L’équpe comptait 13 coureuses en 2024 et a connu plusieurs top 10 comme une 5e place pour Ségolène Thomas sur le Tour des Pyrénées ou une 7e place de Fabienne Buri sur le Chrono de Gatineau.

💉 Dopage

  • Le Mouvement Pour un Cyclisme Crédible (MPCC) a présenté son habituel baromètre du dopage, reprenant les cas de triche tant dans le cyclisme que dans d’autres sports professionnels. Il apparaît que l’athlétisme reste encore et toujours le sport le plus touché par les cas de dopage avec 161 cas positifs sur l’année 2024, devant l’haltérophilie (72) et la force athlétique (63). Le cyclisme (route, piste, VTT, BMX, paracyclisme) reste loin de ces sphères, en neuvième position avec 20 cas positifs sur la dernière saison. Cela signifie une baisse du nombre de cas depuis le dernier pic en 2022, mais cela reste plus élevé qu’en 2020, 2021 ou avant 2018 (NDLR: le MPCC tient le relevé de ces données depuis 2014). Le mouvement s’inquiète toutefois de nouvelles pratiques qui mettent à mal la crédibilité du sport. Le mantra “Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé”, “attise malheureusement la suspicion sur nos athlètes et notre sport”, déplore le MPCC, qui appelle donc à des règlements plus stricts sur certaines pratiques.
Crédit : MPCC
  • L’Union Cycliste Internationale (UCI) a profité de son comité directeur organisé en marge des championnats du monde de cyclo-cross pour officialiser l’interdiction de l’inhalation répétée de monoxyde de carbone (CO) dès le 10 février. Cette pratique avait été révélée au grand public lors du dernier Tour de France et Jonas Vingegaard, notamment, avait récemment appelé à son interdiction. Dans ce type de pratique, le CO pouvait être utilisé pour tenter d’améliorer le volume sanguin et le transport d’oxygène par l’hémoglobine. Cependant, une inhalation répétée peut mener à de graves problèmes de santé comme des maux de tête, des nausées, voire des crises d’épilepsie ou paralysies. L’UCI a décidé d’interdite la possession de système permettant la réinspiration de CO, hors d’une structure médicale. L’inhalation de CO restera cependant autorisée au sein d‘une structure médicale et seulement pour la mesure de la masse totale d’hémoglobine.

🌈 Sélections

  • Les nouveaux sélectionneurs de l’équipe belge de cyclisme sur piste Tim Carswell et Jonny Mitchell ont révélé leur première sélection pour les championnats d’Europe sur piste, organisés du 12 au 16 février à Heusden-Zolder. Lotte Kopecky, qui a décidé de reprendre sa saison en mars sur Milan-Sanremo, et Fabio Vanden Bossche ne seront pas de la partie, mais le groupe belge sera jeune et ambitieux. Chez les femmes, Katrijn De Clercq, Hélène Hesters, Febe Jooris, Marith Vanhove, Luca Vierstraete et Lani Wittevrongel seront de la partie. L’équipe de vitesse masculine sera menée par Runar De Schrijver, Wannes Magdelijns, Lowie Nulens et Mathijs Verhoeven. Thibaut Bernard, Tom Crabbe, Jasper De Buyst, Tuur Dens, Lindsay De Vylder, Jules Hesters, Renzo Raes et Noah Vandenbranden seront aussi présents côté masculin.

📌 Autres

  • C’est la fin d’une longue procédure judiciaire qui se termine enfin, six ans plus tard : la Cour de cassation, plus haute juridiction belge, a confirmé lundi dernier l’arrêt du travail d’Anvers du 9 juin 2021 qui impose à Wout van Aert à payer une indemnité de 662.404 euros à la structure derrière son ancienne équipe, Sniper Cycling. Le tribunal estime qu’il a “abusivement mis fin à son contrat de travail pour une raison impérieuse”, en décidant de quitter Sniper Cycling, dirigé par Nick Nuyens, pour Jumbo-Visma durant l’hiver 2018-2019. Sniper Cycling avait réclamé que Van Aert s’acquitte d’une indemnité de rupture de contrat de 1,1 million d’euros. La Cour de cassation met donc fin à ce feuilleton judiciaire. Notons encore que Sniper Cycling doit vers 10.000 euros à Wout van Aert pour une prime non payée.
  • Plus de sept mois après le championnat du Danemark du contre-la-montre, Matias Skjelmose (Lidl-Trek) va devoir rendre son maillot rouge et blanc à Johan Price-Pejtersen (Alpecin-Deceuninck). Ce dernier avait obtenu un meilleur temps que Skjelmose (pour une seconde !), mais avait été disqualifié par le jury des commissaires pour avoir roulé quelques centaines de mètres sur un trottoir, ce qui est interdit par le règlement. Price-Pejtersen avait refusé la décision et fait appel. La fédération danoise a finalement donné raison au coureur de 25 ans, qui pourra donc porter le maillot de champion du Danemark sur les contre-la-montre jusqu’en juin prochain.

  • Toujours en revalidation et enfin de sortie samedi dernier, près de deux mois après sa lourde chute avec une factrice, Remco Evenepoel s’est retrouvé dans l’actualité pour un fait divers… concernant un autre facteur. Ce dernier a été surpris par des caméras de surveillance en train de récupérer les cartes de débit et de crédit de 23 personnes, ainsi que les codes, pour voler ses victimes. Parmi les cartes interceptées, l’une d’elles appartenait à une société dont Remco Evenepoel était actionnaire. 9.000 euros ont été retirés grâce à cette carte. Durant le procès, le facteur a expliqué qu’il utilisait ces montants pour des jeux d’argent. Le parquet a requis 18 mois de prison, dont 15 avec sursis probatoire. Le tribunal se prononcera le 27 février sur cette affaire.
  • Le Norvégien Søren Wærenskjold a refusé d’aller sur l’AlUla Tour, cette saison, pour des raisons “morales et éthiques”, a-t-il expliqué à la télévision norvégienne TV2. “Je veux faire le bon choix moralement et éthiquement, et ne pas mettre mon salaire au-dessus de tout. Je l’ai exprimé auprès de mon équipe et ils respectent ma position, même s’ils déterminent mon programme. Mais je veux essayer d’être ‘du bon côté’ si je peux dire. On parle de droits humains. Il y a des preuves de personnes emprisonnées ou même tuées pour leurs opinions politiques. Puis il y a les droits des homosexuels, des femmes… Il y a beaucoup de problèmes”, a-t-il confié à propos de l’Arabie saoudite. Une position rarement évoquée publiquement dans le peloton.

À lire, voir, écouter…

  • À l’aube de la nouvelle saison de cyclisme sur route, la Néerlandaise Demi Vollering s’est ouverte sur son compte Instagram sur sa déception suivant sa deuxième place sur le Tour de France, perdu pour quatre secondes face à Kasia Niewiadoma. “Il s’agissait d’une des journées les plus difficiles de ma carrière. Physiquement, je récupérais encore de ma chute deux jours plus tôt. Mentalement, j’avais la pression sur les épaules, de la part des médias, de mon équipe, de mes proches, et de moi-même”, a-t-elle écrit. “À l’intérieur, j’avais peur et j’étais inquiète. (…) Avec du recul, je réalise qu’il s’agissait de l’un de mes plus grandes victoires (…) parce que je suis passée au-dessus de l’un des pires moments auxquels j’ai fait face.” Vollering revient par ailleurs sur l’anxiété qui a miné son Tour. “J’avais l’impression de laisser tomber tout le monde”, dit-elle. Elle a par ailleurs évoqué le fait qu’elle avait en prime découvert plus tard dans la journée qu’elle avait ses règles. “Les hormones peuvent amplifier les émotions, et avec la pression que je ressentais déjà, c’était beaucoup à gérer. C’est un rappel que notre corps et nos esprits sont connectés, et parfois, les choses ne sont pas sous votre contrôle”, a-t-elle rappelé. Un rappel important que le psychologique est aussi important que le physique.
Photo : ASO/Billy Ceusters
  • Fraîchement arrivé à la tête de la sélection belge de cyclisme sur route, Serge Pauwels sait qu’il sera attendu au tournant après la réussite de son ancien patron, Sven Vanthourenhout. L’ancien pro a déjà pris des contacts lors des stages des équipes en Espagne avec les coureurs belges intéressés pour les championnats du monde au Rwanda et d’Europe en Ardèche. Il a confirmé à la DH que seul Remco Evenepoel est pour l’heure intéressé par le contre-la-montre des Mondiaux et il dit espérer convaincre certains sélectionnés aux championnats du monde de doubler avec l’Euro, prévu la semaine suivante. “Si vous travaillez à la construction de votre condition pendant delongues semaines afin d’arriver au top pour la fin septembre, autant tenter d’exploiter encore cette forme sept jours plus tard…”, a-t-il expliqué.
  • L’interview est à lire en cliquant sur ce lien.
  • Le transfert du Français Lenny Martinez chez Bahrain Victorious a été l’un des plus commentés durant l’hiver. Le coureur de 21 ans aurait-il choisi l’argent pour rejoindre une équipe sponsorisée par un État où les droits humains ne sont pas du tout la priorité ? Martinez affirme dans Vélo Magazine qu’il avait pourtant signé dans sa nouvelle équipe depuis début 2024 et qu’il n’a pas négocié son contrat avec Bahrain Victorious. “Je ne vais pas signer dans une équipe où le salaire est pourri. Une carrière, c’est vraiment court. Groupama-FDJ me proposait aussi un contrat, d’autres formations aussi, mais à la fin, la différence n’est pas énorme…”, dit-il. “Le truc qui m’a marqué avec eux, c’était leur envie de m’avoir. Je sentais une telle assurance dans ce projet autour de moi que ça m’a donné super confiance en moi-même”, ajoute-t-il par rapport à sa nouvelle équipe. Il évoque du harcèlement et des messages de haine à son encontre.
  • L’interview est à lire sur ce lien
  • Marion Rousse est une directrice de course heureuse. L’ancienne championne de France sur route, qui “ne pouvais pas vivre” de son métier, s’est réjoui sur Eurosport du spectacle proposé ces dernières saisons sur le Tour de France Femmes et du fait qu’on “parle des championnes” aujourd’hui en parlant des leaders du cyclisme féminin. “Ma volonté, quand on a instauré le Tour de France Femmes avec Zwift, était que cela suive, que les filles puissent avoir un salaire, vivre de leur sport. L’enjeu était d’obtenir de la visibilité, grâce à la course la plus connue du monde”, a-t-elle expliqué. Elle ne souhaite pas forcément voir un Tour féminin de trois semaines, exprimant la nécessité de faire évoluer le peloton au fil des saisons, avant d’envisager une course plus rude encore.
  • L’interview est à lire sur ce lien
  • Comment il est arrivé chez Groupama-FDJ, sa préparation pour 2025 et ses envies pour l’avenir, les changements dans le peloton et les préparations… : le Français Guillaume Martin se confie sur son vélo à l’occasion d’une sortie d’entraînement avec la chaîne YouTube En Danseuse, à voir ci-dessous.

  • Le manager de XDS Astana Alexandre Vinokourov se veut optimiste quant à l’avenir de son équipe, malgré sa position difficile dans la lutte pour le maintien dans le WorldTour en 2026. “Je crois que la roue va tourner enfin dans le bon sens”, explique dans L’Équipe le Kazakh, qui estime que cette situation sportive est notamment due à une gestion d’équipe “très mauvaise”, “par les actionnaires qui ne connaissaient pas grand chose à ce sport”. “Malheureusement, on a chuté, à cause de tensions internes qu’on aurait pu éviter s’ils avaient suivi ma vision et mon expérience”, indique Vinokourov, qui a raconté comment il avait failli être évincé en 2023, notamment par des partenaires kazakhs et la fédération kazakhe de cyclisme. Il confirme que l’arrivée de XDS permet à l’équipe de disposer d’un budget de “moins de 30 millions d’euros”, avec un financement à 60% de la part du constructeur chinois.
  • L’interview est à lire en cliquant sur ce lien.

Le coin promo

  • Comme chaque année , nous vous proposons un calendrier à télécharger et à installer sur votre téléphone ou votre ordinateur, pour ne rien manquer des différentes courses professionnelles sur route de l’année, que ce soit chez les femmes ou les hommes. Tous les détails pratiques sont sur ce lien.
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Les résultats des derniers jours

Route

  • Cadel Evans Great Ocean Road Race – Femmes 🇦🇺 (1.WWT)
    • 01/02 : Ally Wollaston 🇳🇿 (FDJ-Suez)
  • Cadel Evans Great Ocean Road Race – Hommes  🇦🇺 (1.UWT)
    • 02/02 : Mauro Schmid 🇨🇭 (Team Jayco-AlUla)
  • AlUla Tour 🇸🇦 (2.1)
    • 1re étape (28/01) : Tim Merlier 🇧🇪 (Soudal Quick-Step)
    • 2e étape (29/01) : Tom Pidcock 🇬🇧 (Q36.5 Pro Cycling Team)
    • 3e étape (30/01) : Tim Merlier 🇧🇪 (Soudal Quick-Step)
    • 4e étape (31/01) : Tom Pidcock 🇬🇧 (Q36.5 Pro Cycling Team)
    • 5e et dernière étape (01/02) : Matteo Moschetti 🇮🇹 (Q36.5 Pro Cycling Team)
    • Classement général : Tom Pidcock 🇬🇧 (Q36.5 Pro Cycling Team)
  • Surf Coast Classic – Femmes 🇦🇺 (1.1)
    • 29/01 : Ally Wollaston 🇳🇿 (FDJ-Suez)
  • Surf Coast Classic – Hommes 🇦🇺 (1.1)
    • 30/01 : Tobias Lund Andresen 🇩🇰 (Team picnic-PostNL)
  • Challenge de Majorque masculin 🇪🇸 (1.1)
    • Trophée Calvià (29/01) : Jan Christen 🇨🇭 (UAE Team Emirates-XRG)
    • Trophée Ses Salines (30/01) : Marijn van den Berg 🇳🇱 (EF Education-EasyPost)
    • Trophée Serra Tramuntana (31/01) : Florian Stork 🇩🇪 (Tudor Pro Cycling Team)
    • Trophée Andratx-Pollença (01/02) : course annulée sur décision des coureurs en raison de conditions dangereuses
    • Trophée Palma (02/02) : Iúri Leitão 🇵🇹 (Caja Rural-Seguros RGA)
  • Grand Prix La Marseillaise 🇫🇷 (1.1)
    • 02/02 : Valentin Ferron 🇫🇷 (Cofidis)
  • Grand Prix Antalya Airport City 🇹🇷 (1.2)
    • 01/02 : Wan Abdul Rahman Hamdan 🇲🇾 (Terengganu Cycling Team)
  • Championnats d’Équateur sur route 🇪🇨 (CN)
    • Contre-la-montre élites hommes (31/01) : Jefferson Cepeda 🇪🇨 (Movistar Team)
    • Contre-la-montre élites femmes (31/01) : Miryam Nuñez 🇪🇨 (-)
    • Course en ligne élites femmes (02/02) : Esther Galarza Munoz 🇪🇨 (-)
    • Course en ligne élites hommes (02/02) : Jhonatan Narváez 🇪🇨 (UAE Team Emirates XRG)

Cyclo-cross

  • Championnats du monde de cyclo-cross à Liévin 🇫🇷 (CM)
    • Relais mixte par équipes (31/01) : Grande-Bretagne 🇬🇧 (Zoe Backstedt, Milo Wills, Zoe Roche, Oscar Amey, Cat Ferguson et Thomas Mein)
    • Juniors femmes (01/02) : Lise Revol 🇫🇷
    • Espoirs hommes (01/02) : Tibor del Grosso 🇳🇱
    • Élites femmes (01/02) : Fem van Empel 🇳🇱
    • Juniors hommes (02/02) : Matteo Agostinacchio 🇮🇹
    • Espoirs femmes (02/02) : Zoe Bäckstedt 🇬🇧
    • Élites hommes (02/02) : Mathieu van der Poel 🇳🇱

L’agenda des prochains jours

Mardi 4 février

  • Aucune course UCI prévue ce jour

Mercredi 5 février

  • Tour de la Communauté de Valence masculin 🇪🇸 (2.1) – 1re étape
    • Orihuela > Orihuela (34,5 km – CLM par équipes ⏱️)
    • Liste des partants
    • 📺 Direct dès 16h05 sur Eurosport 1 et HBO Max
  • Étoile de Bessèges 🇫🇷 (2.1) – 1re étape
    • Bellegarde > Bellegarde (159,1 km)
    • Liste des partants
    • 📺 Direct dès 14h00 sur La Chaîne L’Équipe et RTBF Auvio

CYCLO-CROSS

  • Exact Cross – Maldegem 🇧🇪 (C2)
    • Parcours et partants
    • 📺 Direct dès 13h30 sur VRT 1, Sporza.be et VRT Max, et dès 13h40 sur Eurosport 1 et HBO Max

Jeudi 6 février

  • UAE Tour Femmes 🇦🇪 (2.WWT) – 1re étape
  • Tour de la Communauté de Valence masculin 🇪🇸 (2.1) – 2e étape
    • La Nucía > Benifato (165,8 km)
    • Liste des partants
    • 📺 Direct dès 15h30 sur Eurosport 1 et HBO Max
  • Étoile de Bessèges 🇫🇷 (2.1) – 2e étape
    • Domessargues > Marguerittes (165,8 km)
    • Liste des partants
    • 📺 Direct dès 14h00 sur La Chaîne L’Équipe, et dès 14h05 sur RTBF Auvio

Vendredi 7 février

  • UAE Tour Femmes 🇦🇪 (2.WWT) – 2e étape
  • Tour de la Communauté de Valence masculin 🇪🇸 (2.1) – 3e étape
  • Étoile de Bessèges 🇫🇷 (2.1) – 3e étape
    • Bessèges > Bessèges (164,1 km)
    • Liste des partants
    • 📺 Direct dès 14h00 sur La Chaîne L’Équipe, et dès 14h05 sur RTBF Auvio

Samedi 8 février

  • UAE Tour Femmes 🇦🇪 (2.WWT) – 3e étape
  • Tour d’Oman 🇴🇲 (2.Pro) – 1re étape
  • Tour de la Communauté de Valence masculin 🇪🇸 (2.1) – 4e étape
    • Oropesa del Mar > Portell de Morella (181,3 km)
    • Liste des partants
    • 📺 Direct dès 16h15 sur Eurosport 2 HBO Max
  • Étoile de Bessèges 🇫🇷 (2.1) – 4e étape
    • Vauvert > Le Mont Bouquet (155,7 km)
    • Liste des partants
    • 📺 Direct dès 14h25 sur La Chaîne L’Équipe, et dès 14h30 sur RTBF Auvio

CYCLO-CROSS

  • Superprestige – Noordzeecross à Middelkerke 🇧🇪 (C1)
    • Parcours et partants
    • 📺 Direct dès 13h30 sur VRT 1, Sporza.be et VRT Max, dès 13h40 sur Pickx Showcase, Pickx Pop-up Sports et Pickx+ Sports 1, et dès 13h45 sur Eurosport 2 et HBO Max

Dimanche 9 février

  • UAE Tour Femmes 🇦🇪 (2.WWT) – 4e et dernière étape
    • Abu Dhabi > Abu Dhabi (128 km)
    • Liste des partantes
    • 📺 Direct dès 12h00 sur Eurosport 2 et HBO Max
  • Tour de la Communauté de Valence féminin 🇪🇸 (1.Pro)
    • Alfafar > Valence (103,9 km)
    • Liste des partantes
    • 📺 Direct dès 11h00 sur Eurosport 2 et HBO Max
  • Tour d’Oman 🇴🇲 (2.Pro) – 2e étape
  • Tour de la Communauté de Valence masculin 🇪🇸 (2.1) – 5e et dernière étape
    • Alfafar > Valence (103,9 km)
    • Liste des partants
    • 📺 Direct dès 16h05 sur Eurosport 2 et HBO Max
  • Étoile de Bessèges 🇫🇷 (2.1) – 5e et dernière étape
    • Alès > Alès (10,7 km – CLM individuel ⏱️)
    • Liste des partants
    • 📺 Direct dès 13h55 sur RTBF Auvio, et dès 14h00 sur L’Équipe Live
  • Tour d’Algérie 🇩🇿 (2.2) – 1re étape

CYCLO-CROSS

  • Trophée X2O Badkamers – Krawatencross à Lille 🇧🇪 (C1)
    • Parcours et partants
    • 📺 Direct dès 13h30 sur VRT 1, Sporza.be et VRT Max, et dès 13h40 sur Eurosport 2 et HBO Max

Lundi 10 février

  • Tour d’Oman 🇴🇲 (2.Pro) – 3e étape
  • Tour d’Algérie 🇩🇿 (2.2) – 2e étape

Merci pour votre lecture !

On vous retrouve le lundi 10 février 2025 dans votre boîte aux lettres numérique !

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