Le parcours
Déjà organisé depuis plus d’une quinzaine d’années, le cyclo-cross d’Hoogerheide clôturait traditionnellement la Coupe du monde, grâce à un tracé sub-urbain qui faisait la part belle à la technique et à la relance avec des sous-bois, un escalier d’une vingtaine de marches à avaler à chaque tour et une ultime ligne droite en montée qui fait brûler les cuisses.
À l’occasion de ces championnats du monde, Adrie Van der Poel, le père de Mathieu et co-organisateur de l’épreuve, a réimaginé le parcours. Pas question de réinventer l’eau chaude : les bases de ce tracé iconique sont toujours présentes. Mais quelques changements ont été confirmés, notamment en début de course avec un nouveau pont dès la fin de la première ligne droite. Le tracé se voudra plus technique dans le sous-bois et un nouveau pont sur lequel les coureurs passeront trois fois a été installé à la sortie de cette forêt.
Les virages à 180 degrés seront nombreux, ce qui annonce de nombreuses relances pour se placer. Mais Adrie Van der Poel l’affirme : le nombre de ces virages a été réduit par rapport à ces derniers hivers. Le père de Mathieu Van der Poel a déjà évoqué son aversion pour ces virages, estimant qu’il s’agit d’obstacles artificiels qui n’apportent pas de plus-value à ces courses.
Le final a été légèrement modifié avec un passage au-dessus des planches à près de 500 mètres de l’arrivée, sur un chemin boueux en légère montée, avant l’arrivée sur les célèbres escaliers puis le dernier virage à 180 degrés vers la dernière ligne droite, en montée encore une fois. En cas de sprint final, le suspense sera haletant jusqu’à la ligne !
Vous appréciez cette présentation ?
CyclismeRevue est un site mis à jour par une équipe bénévole qui transmet sa passion cycliste aux fans via des articles gratuits. Si vous souhaitez nous soutenir et nous aider à améliorer notre site et aider nos rédacteurs bénévoles, vous pouvez nous aider à partir de 1 euro sur uTip ! Cliquez ici pour atteindre uTip et merci pour votre soutien 🙏
Les favoris et partants
Relais mixte – Vendredi 3 février à 12h30
C’était l’une des nouveautés de la dernière édition des championnats du monde : un relais mixte composé de cyclistes mixtes et de différentes catégories pour récompenser le travail collectif. Seuls les coureurs qui participent également aux Mondiaux en individuel peuvent participer à ce relais mixte, prévu le vendredi, en amont des principales épreuves du week-end. Chez les hommes et chez les femmes, ce sont désormais six coureurs qui sont sélectionnés (contre 4 l’an dernier). Qui seront ces cyclistes ? Cela doit être un élite ou un espoir homme, un espoir ou un junior homme, un junior homme, une élite ou une espoir femme, une espoir ou une junior femme et une junior femme. Chaque participant doit réaliser un tour du parcours, au sprint avant de toucher son ou sa successeur pour céder le témoin. Et c’est la première nation sur la ligne d’arrivée qui s’offre le titre, obtenu l’an dernier par l’Italie après une belle bataille face aux Etats-Unis. La Belgique avait pour sa part terminé sur la dernière marche du podium.
La saison dernière, les favoris ne se bousculaient pas au portillon pour cette nouvelle épreuve, vu le voyage déjà lourd jusqu’à Fayetteville, aux Etats-Unis. Cette saison, du côté de Hoogerheide, plusieurs fédérations ont accepté de jouer le jeu. À commencer par les Pays-Bas qui proposera quasiment ce qui se fait de mieux dans chaque catégorie. La championne d’Europe et favorite de l’épreuve féminine Fem van Empel sera la leader d’une sélection qui comptera également sur d’autres favoris ou outsiders dans leur catégorie : Lauren Molengraaf (juniors femmes), Guus van den Eijnden (juniors hommes), Leonie Bentveld (espoirs femmes), Tibor del Grosso (espoirs hommes) et Ryan Kamp (élites hommes).
Qui pourra donc contrer une telle armada « oranje » sur ses propres terres ? La Belgique, troisième en 2021, ne viendra pas sans atout. Laurens Sweeck (élites hommes), vainqueur de la Coupe du monde, sera de la partie tout comme la leader de la sélection féminine, Marion Norbert Riberolle. Le champion du monde en titre des espoirs hommes Joran Wyseure sera également de la partie avec Xaydee Van Sinaey (juniors femmes), Julie Brouwers (espoirs femmes) et Antoine Jamin (juniors hommes). L’équipe italienne tentera pour sa part de défendre son titre grâce à de multiples talents tels Davide Toneatti (espoirs hommes), qui avait obtenu la médaille d’or grâce à un dernier tour parfait à Fayetteville, Silvia Persico (élites femmes), Filippo Fontana (élites hommes), Federica Venturelli (juniors femmes)…
D’autres nations compteront sur leur jeunesse pour partir à la conquête d’une médaille, voire mieux. Le Royaume-Uni sera attendue avec Zoe Backstedt (espoirs femmes), Anna Kay (élites femmes) et Thomas Mein (élites hommes). La France jouera sûrement les premiers rôles aussi avec notamment Hélène Clauzel (élites femmes), Line Burquier (espoirs femmes) et Léo Bisiaux (juniors hommes), champion d’Europe à Namur. Les Etats-Unis seront également bien présents avec Clara Honsinger (élites femmes), Madigan Munro (espoirs femmes) ou Curtis White (élites hommes). Notons également le Canada avec les soeurs Isabella et Ava Holmgren (juniors femmes) et Maghalie Rochette (élites femmes).
Juniors femmes – Samedi 4 février à 11h00
La première épreuve individuelle de ces Mondiaux permettra certainement aux supporters néerlandais de se mettre en chauffe. Car parmi les moins de 19 ans, la favorite sera bel et bien locale. Lauren Molengraaf, championne d’Europe de la discipline, sera attendue aux avant-postes comme lors des quatre premières épreuves de la Coupe du monde qu’elle a dominé précédemment. La jeune recrue de la filiale Tormans a toutes les cartes en mains pour s’offrir la première place à Hoogerheide, grâce à des qualités techniques et physiques indéniables.
La Belgique ne sera pas en reste pour rêver d’un podium grâce à Xaydee Van Sinaey, l’une des plus constantes de l’hiver, et Fleur Moors, championne de Belgique et souvent dans la roue de Molengraaf durant les grands cross de l’hiver. Mais ce groupe noir-jaune-rouge ne sera pas le seul à tenter de bousculer la sélection batave. Le Canada sera également très bien représenté avec les soeurs Ava et Isabella Holmgren, autrices d’un début d’année canon entre la Belgique et les dernières manches de Coupe du monde. Ava a même profité de l’absence de Molengraaf pour briller à Besançon, sa première victoire en Coupe du monde.
Toujours dans la course pour le podium, la Français Célia Gery voudra également profiter de sa constance pour bien conclure sa saison du côté de Hoogerheide. L’Italienne Valentina Corvi est également une candidate aux places d’honneur sur un tel parcours, tout comme la Tchèque Eliska Hanakova ou l’Américaine Vida Lopez de San Roman.
Juniors hommes – Dimanche 5 février à 11h00
Voici certainement l’une des épreuves les plus disputées du week-end, du moins sur papier. Car chez les moins de 19 ans, personne n’a clairement dominé cette saison comme dans les autres catégories. Il faut toutefois désigner un favori. Et au vu des précédentes courses, le Français Léo Bisiaux, vainqueur à Tabor et Zonhoven et champion d’Europe sur le difficile circuit de Namur, peut prétendre à un premier titre mondial. Le jeune coureur d’Ag2r profite d’une grande forme physique pour faire la différence. Il sera toutefois poursuivi par une sacrée armada belge. Yordi Corsus, vainqueur à Benidorm, Seppe Van den Boer, vainqueur à Besançon, et Viktor Vandenberghe, toujours dans les places d’honneur cet hiver, sont autant de candidats à ce maillot arc-en-ciel, comme ils l’ont prouvé tout au long de la saison. Le Namurois Antoine Jamin, cinquième du championnat d’Europe, tentera pour sa part de faire honneur à son bel hiver avec une place au plus près du podium.
Côté néerlandais, Floris Haverdings, le frère de David, n’a pas affiché des résultats aussi probants que son aîné cet hiver, mais il reste un outsider à surveiller. La sélection néerlandaise comptera également et surtout sur Guus van den Eijnden, vainqueur à Maasmechelen en Coupe du monde. Plus en difficulté sur les cross plus rudes, il peut trouver à Hoogerheide un terrain à sa convenance. Senna Remijn, toujours parmi les locaux du jour, pourra également tenter sa chance pour un podium.
L’Américain Andrew August, le Canadien Ian Ackert ou encore le Slovaque Matthias Schwarzbacher sont aussi attendus dans les premières positions ce dimanche.
Espoirs femmes – Dimanche 5 février à 13h00
Si les grandes favorites à cette catégorie disputeront finalement l’épreuve destinée aux élites vu leur haut niveau durant l’hiver, l’une de ces jeunes stars qui a enchaîné les victoires chez les pros a décidé de tout de même rester parmi les moins de 23 ans : Shirin van Anrooij. Vainqueure à six reprises et troisième du classement général de la Coupe du monde, la Néerlandaise de 20 ans a décidé de rester dans la catégorie inférieure pour poursuivre son développement et rêver d’un titre mondial, plus difficile à accéder chez les élites. Et clairement, parmi les espoirs, Van Anrooij sera la grande favorite de ce rendez-vous. Elle aura tout de même droit à une saine concurrence pour cette course au maillot arc-en-ciel.
La Britannique Zoe Backstedt, récente championne nationale parmi les élites et tenante du titre mondial… chez les juniors, veut profiter de ses récents Top 5 en Coupe du monde pour viser la plus haute marche du podium ce dimanche. Elle est certainement la meilleure dans ce rôle de rivale de Van Anrooij. Son amie luxembourgeoise Marie Schreiber souhaite également profiter d’un hiver quasiment sans pépin pour confirmer ses résultats encourageants à Hoogerheide. Son bon départ peut lui permettre de rêver d’une belle place.
Vice-championne d’Europe chez les espoirs, derrière Puck Pieterse, la Française Line Burquier a connu un hiver plus contrasté, mais reste une candidate sérieuse à un podium sur un tel parcours. De même, l’Américaine Madigan Munro peut tenter sa chance pour une place d’honneur, si elle confirme ses résultats encourageants de début d’année.
Côté belge, il sera difficile d’envisager mieux qu’une place sur le Top 10 pour Kiona Crabbé ou Julie Brouwers.
Espoirs hommes – Samedi 4 février à 13h00
À la frontière belgo-néerlandaise, quoi de mieux qu’un duel entre Belges et Néerlandais ? C’est le scénario qu’on peut attendre de cette course destiné aux moins de 23 ans chez les hommes. Tout au long de la saison, les deux sélections se sont livrées une bataille majoritairement menée par le groupe noir-jaune-rouge, grâce notamment à Thibau Nys, décidé à profiter de sa dernière saison chez les espoirs pour empocher les plus beaux succès. Le vainqueur de la Coupe du monde chez les moins de 23 ans vise désormais le titre mondial et semble prêt pour cette lutte après un hiver compliqué par de nouveaux problèmes physiques au genou. Blessé à l’aube du rendez-vous de Fayetteville l’an dernier, Nys a une revanche à prendre et veut ce maillot arc-en-ciel avant sa première saison sur route parmi les pros.
La sélection belge ne manque d’ailleurs pas de talent pour accompagner Nys, voire pour viser la première place. Le tenant du titre Joran Wyseure a connu un hiver en dents de scie, mais revient en bonne condition au moment. Emiel Verstrynge a également révélé de belles prestations tout au long de la saison, alors que Victor Van de Putte, Jente Michels et Witse Meeussen ont confirmé leur montée en puissance parmi les espoirs. Autant d’occasions pour la sélection belge de s’afficher aux avant-postes ce samedi.
La grande concurrence viendra donc du clan néerlandais. Tibor del Grosso a mené la vie dure aux Belges tout au long de l’hiver, et tentera de faire de même dans son jardin d’Hoogerheide. Il peut rêver d’un premier titre mondial, au côté notamment de David Haverdings. Ce dernier ne domine pas encore la discipline comme chez les juniors, mais il semble grandir au fil des mois et peut être considéré comme un candidat au maillot irisé ce week-end.
Parmi les autres nations, ce seront principalement des outsiders qui tenteront de jouer le podium. La Suisse dévoile de belles cartes avec Dario Lillo, dans le Top 5 de plusieurs épreuves difficiles cet hiver, ou Jan Christen, champion du monde sortant chez les juniors mais en difficulté pour sa première année parmi les espoirs. La France comptera sur Rémi Lelandais ou Nathan Bommenel, alors que l’Italie rêve de grimper sur la boîte avec Davide Toneatti. Notons également le Britannique Joseph Blackmore ou l’Américain Andrew Strohmeyer, comme candidats à un coup d’éclat.
Elites femmes – Samedi 4 février à 15h00
La première catégorie-reine du week-end s’annonce ce samedi après-midi. La succession de Marianne Vos, absente en raison de problèmes physiques récurrents depuis le début de l’année, sera disputée… et quasi exclusivement néerlandaise, si l’on suit le cours de ces derniers mois dans les labourés. C’est simple : depuis octobre 2021 et le succès de Blanka Vas à Overijse, plus aucune concurrente hors des Pays-Bas n’a trouvé la victoire dans un cyclo-cross de classement (Coupe du monde, Superprestige, Trophée X2O Badkamers). Cela en dit long sur la domination néerlandaise.
Comme chez les hommes (lire ci-dessous), la lutte pour le titre mondial risque de se jouer entre deux favorites, toutes deux bataves cette fois. Tout au long de l’hiver, la championne d’Europe Fem van Empel et la championne des Pays-Bas Puck Pieterse n’ont cessé de se répondre l’une et l’autre, enchaînant les victoires à seulement 20 ans (13 pour van Empel, 9 pour Pieterse). L’une a l’endurance, l’autre a la puissance. Les deux ont une technique qui leur permet de rêver de l’arc-en-ciel chez les professionnelles, dès leur première saison parmi les grandes. Et vu leur domination en Coupe du monde, tout au long de la saison, en comptant en prime l’absence de leur autre rivale, Shirin van Anrooij, qui a décidé de rester avec les espoirs, les deux jeunes du groupe « Oranje » s’annoncent clairement comme les favorites du jour.
Mais la course féminine des championnats du monde a souvent surpris ces dernières saisons. Et les plus expérimentées seront présentes pour tenter de bouleverser cette hiérarchie imposée durant l’hiver. Toujours côté néerlandais, elles sont nombreuses à croire en leur bonne étoile ce samedi. Lucinda Brand, championne du monde en 2021 et deuxième l’an dernier, a retrouvé une certaine condition ces dernières semaines et veut profiter de son expérience à Hoogerheide pour rêver d’un deuxième maillot arc-en-ciel. De même pour Ceylin Carmen del Alvarado, championne du monde en 2020 et capable sur le papier de tenir le rythme de ses rivales sur un tel tracé. Et le reste de la sélection batave peut rêver du podium : Inge van der Heijden, bloquée par une contamination au Covid-19 avant les fêtes, a retrouvé la condition avec une récente troisième place, son premier podium en Coupe du monde, à Besançon, le week-end dernier. Une concurrente en plus, donc. Denise Betsema, malgré une saison en dents de scie, peut également se révéler sur un tel tracé, tout comme Annemarie Worst, deuxième à Besançon.
Et parmi les autres concurrentes, le rôle de favorite sera difficile à apposer. L’Italienne Silvia Persico, troisième à Fayetteville, sort d’un bel hiver malgré un forfait sur la dernière manche de la Coupe du monde à Besançon. Elle peut aller titiller les Italiennes sur un tel terrain. La championne de Hongrie Blanka Kata Vas, auteure d’un hiver plus compliqué entre les maladies hivernales et la fatigue des voyages, selon son coach Lars Boom, espère pour sa part retrouver son pic de forme pour ce rendez-vous mondial, et peut être une outsider si elle retrouve ce pic. Derrière, la lutte pour le podium sera plus rude. La Belge Marion Norbert Riberolle profitera d’un statut de leader pour tenter d’accrocher une belle place d’honneur, de même pour la championne américaine Clara Honsinger ou les soeurs Hélène et Perrine Clauzel, côté français.
Elites hommes – Dimanche 5 février à 15h00
Voici l’autre course la plus attendue du week-end. Qui donc s’offrira le dernier maillot arc-en-ciel d’Hoogerheide, celui que son tenant du titre Tom Pidcock ne défendra pas ? Si la saison masculine a été particulièrement variée avec la victoire de Laurens Sweeck en Coupe du monde, l’avènement de Michael Vanthourenhout, de son titre de champion d’Europe à ses succès à Overijse ou Val di Sole, les résultats en dents de scie d’Eli Iserbyt et Lars van der Haar, ce sont bien les arrivées des stars de la discipline que sont Wout van Aert et Mathieu Van der Poel qui ont donné une nouvelle saveur à cet hiver. Leur bagarre tout au long des mois de décembre et de janvier annonçait leur ultime duel dans les labourés sur ce championnat du monde. Sur un circuit dessiné par le père de Mathieu Van der Poel. Un avantage ? Pas forcément tant les deux hommes se sont tirés la bourre sur des terrains si différents tout au long de ces dernières semaines.
Et à Hoogerheide encore, les deux hommes seront attendus pour une haute lutte, à la conquête de ce maillot arc-en-ciel que Wout van Aert a porté durant trois saisons (de 2016 à 2018) et Mathieu Van der Poel durant quatre saisons (2015 et de 2019 à 2021). Absents à Fayetteville l’hiver dernier, les deux coureurs sont prêts pour une nouvelle lutte sur un tracé qui leur convient à tous les deux. Et vu leur niveau physique, encore affiché sur le circuit roulant de Benidorm deux semaines plus tôt, il semblera difficile de les détrôner à Hoogerheide. Peu habitués au surplace et aux regards tactiques, Van Aert et Van der Poel risquent encore d’accélérer, de s’attaquer, de se mettre mutuellement la pression, sans s’inquiéter de la concurrence.
Quelle concurrence justement ? Côté belge, le vainqueur de la Coupe du monde Laurens Sweeck et le champion d’Europe et de Belgique Michael Vanthourenhout semblent les seuls à pouvoir suivre le rythme de ces deux leaders, si l’on suit l’évolution de leur saison. Il faudra être au top le jour J pour espérer accompagner Van Aert et Van der Poel dans le final… Eli Iserbyt, pour sa part, a semblé à court ces dernières semaines, bloqué un temps par des problèmes de dos. Côté néerlandais, Lars van der Haar a également tenu le rythme des deux favoris sur les cross rapides de l’hiver. Il semble toutefois avoir plus de difficultés, ces dernières semaines, à enchaîner ces résultats probants. Et parmi les autres nations, difficile de pointer des coureurs capables de titiller le duo de stars. Le Néerlandais Joris Nieuwenhuis monte en puissance depuis sa décision de se (re)concentrer sur le cyclo-cross. Le Suisse Kevin Kuhn, spécialiste des départs canons, peut tenter sa carte, tout comme le champion espagnol Felipe Orts ou le Français Clément Venturini, dans un bon jour. Mais en l’absence de Pidcock, qui prépare les classiques printanières dès le prochain Tour d’Algarve, peu de coureurs semblent à la hauteur pour bousculer Van Aert et Van der Poel ce dimanche.
Météo
Le ciel sera nuageux avec des éclaircies vendredi et dimanche, et des averses le samedi. Les températures resteront clémentes entre 7°C et 9°C en matinée et entre 9°C et 11°C dans l’après-midi. Le vent sera modéré à fort venant d’Ouest à Nord.
▶️ La météo en temps réel à Hoogerheide, via Accuweather.com
Directs TV
Vendredi
- Pas de diffusion prévue
Samedi
- En direct dès 10h45 sur Eén et Sporza.be, dès 12h40 sur Canvas et Sporza.be et dès 13h30 sur Eén et Sporza.be
- En direct à 12h50 et 14h50 sur RTBF Auvio et Tipik
- En direct à 11h00, 13h00 et 14h45 sur Eurosport.com et GCN+
- En direct à 14h45 sur Eurosport 2
- En direct à 11h00, 13h00 et 14h45 sur L’Equipe Live
Dimanche
- En direct dès 10h45 et 12h45 sur Canvas et Sporza.be et dès 13h30 sur Eén et Sporza.be
- En direct à 14h50 sur RTBF Auvio et Tipik
- En direct à 11h00, 13h00 et 14h45 sur Eurosport.com et GCN+
- En direct à 14h45 sur Eurosport 2
- En direct à 11h00, 13h00 et 14h45 sur L’Equipe Live
Pour profiter des retransmissions télévisées de ces courses cyclistes depuis l’étranger, n’hésitez pas à utiliser NordVPN, un programme vous permettant de rejoindre des réseaux privés virtuels protégés dans le monde entier. Pour accéder à ces retransmissions télévisées depuis le monde entier, un VPN peut vous aider, tout en vous protégeant. NordVPN vous propose un abonnement de deux ans pour seulement 3,35 €/mois pour toute souscription pour deux ans (soit 4 mois gratuits) ! Des offres combinées avec NordPass et NordLocker, qui vous aident à protéger vos mots de passe, sont également disponibles jusqu’à -63% ! Tout abonnement à NordVPN est un soutien supplémentaire à CyclismeRevue.
