Tadej Pogacar, seul face à une meute d’outsiders ?
Le mois de juillet annonçait ces dernières saisons de hautes luttes entre ceux qui ont animé la Grande Boucle par leur rivalité et leurs performances hors normes. Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG) d’un côté, Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) de l’autre, Primoz Roglic (Red Bull-Bora-Hansgrohe) et Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) en arbitres. Les échanges de maillot jaune ont renforcé l’idée d’un combat serré. Mais depuis la saison dernière, la dynamique a changé. Le Slovène de 26 ans a depuis lors gagné son troisième Tour de France au bout d’une domination sans partage, caractérisée par six victoires d’étape, dont les trois dernières, alors que le Danois de 28 ans est resté bloqué à deux maillots jaunes, après une course durant laquelle il n’a jamais pu défier son rival.
Les arguments de l’époque s’entendaient : Vingegaard sortait d’une longue période de revalidation après sa terrible chute sur le Tour du Pays basque, début avril, de laquelle il est sorti avec une fracture de la clavicule, de plusieurs côtes et d’un pneumothorax. Sa participation pour le Tour de France a longtemps été incertaine et sa sélection à Florence était déjà un soulagement pour le Danois. Il a même paru revenir au niveau de son adversaire au Lioran, sur cette 11e étape durant laquelle Pogacar a paru présomptueux lors d’une attaque au long cours qu’il a payé dans les derniers kilomètres. La suite a finalement rappelé qu’une course de trois semaines ne se gagne pas avec quelques semaines d’entraînement : Vingegaard a ensuite subi la loi de “Pogi”. Et aucun autre, pas même Remco Evenepoel, n’a pu briser son hégémonie par la suite.
Depuis lors, le N°1 mondial a confirmé son statut par des succès sur le GP de Montréal, au championnat du monde à Zurich (après un solo de 80 kilomètres !), sur le Tour de Lombardie, sur l’UAE Tour, sur le Strade Bianche, sur le Tour des Flandres, sur la Flèche Wallonne, sur Liège-Bastogne-Liège et sur le Critérium du Dauphiné. Avant d’espérer accrocher un centième succès professionnel (à seulement 26 ans !) lors du prochain Tour, justement. Sa domination sur le Dauphiné, il y a moins de trois semaines, a achevé sa posture d’ultra-favori du prochain Tour de France. Malgré un contre-la-montre décevant, il a rapidement usé ses adversaires dans la haute montagne grâce à des accélérations surpuissantes et des efforts d’une dizaine de minutes à une intensité telle qu’il met tous ses adversaires dans le rouge, pendant qu’il peut enchaîner avec un rythme plus lissé mais toujours élevé. Un cas unique dans le cyclisme contemporain, qu’aucun rival ne peut égaler.
Ces prestations placent le champion du monde au sommet de la pyramide des favoris, mais pas seulement. On peut également citer le soutien d’équipiers entièrement acquis à sa cause, avec une qualité collective achetée à coups de millions venus des Émirats arabes unis, mais qui a déjà prouvé sa valeur depuis plusieurs saisons. L’équipe présente en ce mois de juillet ne changera quasiment pas, avec le seul Jhonatan Narvaez (le seul qui avait battu Pogacar en face-à-face sur le Giro 2024) pour remplacer Juan Ayuso. Avec João Almeida et Adam Yates comme leaders de rechange, Tim Wellens et Pavel Sivakov pour mener les relais sur tous les terrains, Nils Politt pour protéger sur le plat, “Pogi” est sur du velours.
Mais penser le Slovène intouchable serait une erreur. Le cyclisme n’est pas qu’un combat désignant le plus fort. Tadej Pogacar l’a lui-même expérimenté sur Milan-Sanremo et Paris-Roubaix, deux classiques sur lesquelles il paraissait puissant avant d’être vaincu par un Mathieu van der Poel plus malin et plus technique. Il l’a aussi appris à ses dépens lors des Tours de France 2022 et 2023, remportés par Jonas Vingegaard, parfaitement soutenu par l’ensemble de son équipe pour faire vaciller le tenant des deux précédents titres. C’est la force du Danois, du moins si sa formation prévoit une tactique plus fine que celle affichée sur le Dauphiné.
Avec Matteo Jorgenson en leader de rechange, le vainqueur du Giro Simon Yates et l’expérimenté Sepp Kuss en renforts, mais aussi et surtout l’inexorable Wout van Aert pour apporter son appui sur tous les terrains, Vingegaard a tous les atouts pour mettre en difficulté Pogacar par le surnombre ou la surprise. Cela a pu fonctionner en 2022 et 2023, pourquoi pas en 2025 alors qu’UAE Team Emirates XRG ne cesse d’encaisser les erreurs tactiques sur les courses par étapes, à l’image de ce Giro manqué à la dernière minute par Isaac del Toro ou ce Tour de Suisse qui a failli lui échapper sans la remontada d’Almeida ? Le scénario n’est pas cousu de fil blanc : les étapes proposées par l’organisation du Tour peuvent justement permettre de créer un coup et d’éviter les habituels sprints victorieux de Pogacar, comme l’an dernier.
Et puis, il n’y a pas que Vingegaard dans l’équation. Certes, s’il a montré ses limites sur le Dauphiné, le Belge Remco Evenepoel n’est toujours pas à effacer des tablettes au vu de sa possibilité de récupérer le maillot jaune sur le contre-la-montre de Caen, sur la cinquième étape. Ses objectifs de podium et de remporter une étape de montagne sont désormais clairement énoncés, et sa préparation visiblement sans accroc peut offrir un brin d’optimisme dans le camp du “Wolfpack”. Le même optimisme peut régner chez Red Bull-Bora-Hansgrohe, où Primoz Roglic, en délicatesse sur le Giro et qui espère enfin finir son premier Tour de France depuis… 2020, et la révélation allemande de ces deux dernières saisons Florian Lipowitz, récent troisième du Dauphiné, peuvent aussi jouer la carte collective face aux grands favoris annoncés dans l’Hexagone.
La suite de la liste compte principalement des outsiders qui devront bénéficier des conditions très favorables pour lutter pour le maillot jaune. Malgré leurs qualités intrinsèques, les Enric Mas (Movistar), Felix Gall (Decathlon-Ag2r La Mondiale), Mattias Skjelmose (Lidl-Trek), Ben O’Connor (Team Jayco-AlUla) ou Oscar Onley (Team Picnic-PostNL) ne jouent pas dans la même cour, et épieront surtout la moindre faille tactique pour espérer gravir les échelons. Les coureurs peuvent écrire une histoire bien différente sur un tel tracé. Heureusement pour les fans de la Grande Boucle ! Rendez-vous samedi pour un premier acte déjà tendu autour de Lille.
Du vert et des pois rouges indécis
La lutte pour les autres maillots distinctifs de ce Tour de France aura également son lot de suspense. Si le classement du meilleur jeune fera la part belle à une lutte entre Remco Evenepoel, Florian Lipowitz, Mattias Skjelmose, Carlos Rodrìguez (INEOS Grenadiers) ou même Lenny Martinez (Bahrain Victorious), les candidats pour le classement par points s’annoncent plus nombreux encore. Car avec seulement trois à quatre étapes pour les purs sprinters, le maillot vert pourrait se jouer entre puncheurs et coureurs capables d’aller chercher les échappées en deuxième et troisième semaine. Le tenant du titre Biniam Girmay (Intermarché-Wanty), vainqueur de trois étapes l’an dernier, aura en tout cas fort à faire pour empocher la timbale une deuxième année consécutive. Il a au moins les qualités pour franchir des terrains plus vallonés et engranger des points hors des étapes de plaine. Mais les explosifs ne manquent pas dans le peloton.
Le Néerlandais Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) sera certainement le plus scruté, vu le printemps exceptionnel réalisé et sa capacité à faire exploser ses adversaires sur des côtes de moins de deux-trois minutes. Avec des arrivées en montée à Boulogne-sur-Mer, Vire, Rouen, Mûr-de-Bretagne, les occasions de briller sont légion. Il fera potentiellement face à Wout van Aert (Team Visma | Lease a Bike), si ce dernier ne doit pas jouer la nounou de Vingegaard durant la première semaine de course. De même, il est possible que Van der Poel se réserve finalement pour soutenir Jasper Philipsen, également candidat à des succès au-delà des sprints massifs.
D’ailleurs, au vu des étapes présentées, il n’est pas impossible d’envisager un maillot vert porté par… Tadej Pogacar. Le Slovène a bien failli remonter Girmay l’an dernier avec ses six victoires d’étape, mais l’Érythréen avait pu prendre les bonnes échappées pour engranger des points lors des sprints intermédiaires, désormais primordiaux lors des deux dernières semaines de course pour s’assurer la tête du classement par points.
Il ne faudrait toutefois pas enterrer les sprinters qui seront déjà le couteau entre les dents lors de la première étape autour de Lille, vu l’occasion unique pour eux (depuis 2020) d’obtenir le maillot jaune. Les candidats sont alors nombreux : le champion d’Europe Tim Merlier (Soudal Quick-Step), enfin accepté au côté de Remco Evenepoel sur le Tour, espère réussir son habituel coup de la première étape victorieuse, alors que la Belgique soutiendra également Jasper Philipsen, Jordi Meeus, invité surprise de la Red Bull-Bora-Hansgrohe et bien soutenu (avec le nouveau champion des Pays-Bas Danny van Poppel notamment), et Arnaud De Lie (Lotto), toujours en recherche de succès. L’Italien Jonathan Milan (Lidl-Trek) découvrira le Tour et compte bien y faire parler sa puissance, comme sur le Giro 2024, tout comme le Néerlandais Dylan Groenewegen (Team Jayco-AlUla), les Allemands Phil Bauhaus (Bahrain Victorious) et Pascal Ackermann (Israel Premier Tech), le Tchèque Pavel Bittner (Team Picnic-PostNL), les Français Paul Penhoët (Groupama-FDJ), Arnaud Démare (Arkéa-B&B Hôtels) et Bryan Coquard (Cofidis), l’Italien Alberto Dainese (Tudor), le Néerlandais Cees Bol (XDS Astana Team)…
En montagne, l’équation s’annonce encore plus complexe. Car les plus gros points seront à accumuler à partir de la 10e étape, et pas avant. En effet, les cols pourront rapporter jusqu’à 10 à 40 points, alors que les quelques côtes prévues en première semaine de course ne dépasseront pas les 5 points maximum. Il faudra donc bien sélectionner les étapes pour aller chercher le maillot à pois qui était revenu la saison dernière à l’Équatorien Richard Carapaz (EF Education-EasyPost), absent cette année pour maladie. Ce classement de la montagne reviendra-t-il à un candidat au classement général qui s’offrira le paletot à pois rouges par inadvertance, ou un spécialiste des échappées parviendra-t-il à surprendre les favoris ? Comme chaque année, la question restera jusqu’à la dernière semaine de course.
Pogacar et Vingegaard apparaissent ainsi comme des candidats naturels à ce classement de la montagne, mais il y aura certainement une compétition parallèle qui se mettra en place dans le peloton pour aller conquérir ce maillot annexe. Ainsi, le Danois Tobias Johannessen (Uno-X Mobility), les Français Lenny Martinez (Bahrain Victorious), Julian Alaphilippe (Tudor) et Clément Champoussin (XDS Astana Team), l’Allemand Emanuel Buchmann (Cofidis), le Colombien Einer Rubio (Movistar) ou encore le Belge Lennert Van Eetvelt (Lotto) apparaissent comme le type de coureur qui peut aller chercher des points dans les cols de fin de Tour.
On pourrait également citer les coureurs de classement général qui pourraient se désintéresser d’un podium en raison d’un retard trop important et qui se concentreraient dès lors pour le classement de la montagne. Cela pourrait être Remco Evenepoel, Primoz Roglic, Mattias Skjelmose ou encore Ben O’Connor, autant de coureurs qui ont tout de même l’esprit offensif pour aller chercher cet objectif secondaire. La bagarre pour ce maillot à pois semble en tout cas très ouverte par rapport aux autres classements.
Les barèmes des points et le règlement de la course
Classement général – Maillot jaune
Le classement général se calcule au temps et reprend l’addition des temps réalisés par chaque coureur dans les 21 étapes, contenu tenu des pénalités et des bonifications en temps. Le premier de ce classement est récompensé chaque jour par le port du maillot jaune.
Outre ce classement de régularité au temps, des bonifications sont accordées sur les étapes, en dehors des deux contre-la-montre :
- 10, 6 et 4 secondes pour les trois premiers coureurs classés sur toutes les arrivées des étapes en ligne.
En cas d’égalité de temps, les centièmes de seconde enregistrés lors des contre-la-montre individuel sont réincorporés dans le temps total pour départager les coureurs. En cas de nouvelle égalité, il est fait appel à l’addition des places obtenues à chaque étape et, en dernier ressort, à la place obtenue dans la dernière étape disputée.
Classement par points – Maillot vert
Le classement par points est calculé par l’addition des points enregistrés dans les classements de chaque étape. Les points sont distribués différemment selon la difficulté de chaque étape, définie grâce à un barème à découvrir ci-dessous. Le premier de ce classement porte le maillot vert.
Le barème des points :
- Étapes en ligne sans difficulté particulière (soit les étapes 1, 2, 3, 4, 7, 8, 9 11, 15, 17 et 21) : les 15 premiers coureurs à l’arrivée reçoivent respectivement 50, 30, 20, 18, 16, 14, 12, 10, 8, 7, 6, 5, 4, 3 et 2 points.
- Étapes en ligne de parcours accidenté (soit les étapes 6, 16 et 20) : les 15 premiers coureurs à l’arrivée reçoivent respectivement 30, 25, 22, 19, 17, 15, 13, 11, 9, 7, 6, 5, 4, 3 et 2 points.
- Étapes en ligne de grandes difficultés (soit les étapes 10, 12, 14, 18 et 19) : les 15 premiers coureurs à l’arrivée reçoivent respectivement 20, 17, 15, 13, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point(s).
- Contre-la-montre individuel (soit les étapes 5 et 13) : les 15 premiers coureurs à l’arrivée reçoivent respectivement 20, 17, 15, 13, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point(s).
- Sprints intermédiaires (sur toutes les étapes en ligne) : les 15 premiers coureurs sur chaque sprint intermédiaire reçoivent respectivement 20, 17, 15, 13, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point(s).
En cas d’ex æquo dans un classement d’étape, les coureurs classés sont crédités des points qui leur seraient attribués, divisés par le nombre de concurrents concernés. Les points ainsi obtenus sont arrondis au demi-point supérieur.
En cas d’égalité de points au classement général, les coureurs sont départagés par leur nombre de victoires d’étapes puis par le nombre de victoires dans les sprints intermédiaires comptant pour le classement général par points et enfin par le classement général individuel au temps.
Classement de la montagne – Maillot blanc à pois rouges
Le classement de la montagne est calculé par l’addition des points enregistrés au sommet de côtes et cols répertoriés par l’organisation. Le premier de ce classement porte le maillot blanc à pois rouges.
Le barème des points :
- Le col de la Loze (lors de la 18e étape) : les 8 premiers coureurs au sommet reçoivent respectivement 40, 30, 24, 20, 16, 12, 8 et 4 points.
- Les cols et côtes hors-catégorie : les 8 premiers coureurs au sommet reçoivent respectivement 20, 15, 12, 10, 8, 6, 4 et 2 points.
- Les cols et côtes de 1re catégorie : les 6 premiers coureurs au sommet reçoivent respectivement 10, 8, 6, 4, 2 et 1 point(s).
- Les cols et côtes de 2e catégorie : les 4 premiers coureurs au sommet reçoivent respectivement 5, 3, 2 et 1 point(s).
- Les cols et côtes de 3e catégorie : les 2 premiers coureurs au sommet reçoivent respectivement 2 et 1 point(s).
- Les cols et côtes de 4e catégorie : le premier coureur au sommet reçoit 1 point.
En cas d’égalité de points entre deux coureurs, le coureur ayant obtenu le plus grand nombre de places de premier au sommet des cols ou côtes hors-catégorie sera déclaré vainqueur. En cas de nouvelle égalité, on regardera aux places de premier au sommet des cols ou côtes de 1re catégorie, puis de 2e catégorie, puis de 3e catégorie, puis de 4e catégorie. Enfin, éventuellement, on regardera à la place au classement général final au temps.
Classement des jeunes – Maillot blanc
Le classement du meilleur jeune se calcule au temps et reprend l’addition des temps réalisés par chaque coureur né après le 1er janvier 2000 (soit âgés de moins de 25 ans) dans les 21 étapes. Le premier de ce classement est récompensé chaque jour par le port du maillot blanc.
Classement par équipes
Le classement par équipes se calcule au temps réalisé par les trois meilleurs coureurs de chaque équipe au terme de chacune des 21 étapes de l’épreuve.
Au classement général, en cas d’ex æquo, les équipes sont départagées par leur nombre de victoires d’étapes par équipe, puis par leur nombre de places de deuxième, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’un nombre de places obtenues par l’une ou l’autre permette d’établir leur classement définitif. S’il y a toujours égalité, les équipes sont départagées par la place de leur meilleur coureur au classement général individuel. Toute formation réduite à moins de 3 coureurs est éliminée du classement général par équipes.
Les délais à l’arrivée
Tous les coureurs au départ d’une étape du Tour de France doivent terminer chaque étape dans les délais prévus par l’organisateur selon deux critères prédéfinis par le règlement : la difficulté de l’étape et la vitesse moyenne du vainqueur. Voici les différents barèmes proposés :
- Pour les étapes 1, 3, 8, 9, 17 et 21 :
- Soit le temps du vainqueur :
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- 5% de ce temps si la vitesse moyenne du vainqueur est inférieure ou égale à 38 km/h
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- 6% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 38 et 40 km/h
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- 7% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 40 et 42 km/h
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- 8% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 42 et 44 km/h
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- 9% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 44 et 46 km/h
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- 10% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 46 et 48 km/h
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- 11% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 48 et 50 km/h
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- 12% si la vitesse moyenne du vainqueur est supérieure à 50 km/h
- Pour les étape 2, 4, 7, 11 et 15 :
- Soit le temps du vainqueur :
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- 8% de ce temps si la vitesse moyenne du vainqueur est inférieure ou égale à 37 km/h
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- 9% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 37 et 38 km/h
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- 10% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 38 et 39 km/h
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- 11% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 39 et 40 km/h
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- 12% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 40 et 41 km/h
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- 13% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 41 et 42 km/h
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- 14% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 42 et 43 km/h
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- 15% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 43 et 44 km/h
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- 16% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 44 et 45 km/h
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- 17% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 45 et 46 km/h
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- 18% si la vitesse moyenne du vainqueur est supérieure à 46 km/h
- Pour les étapes 6, 16 et 20 :
- Soit le temps du vainqueur :
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- 11% de ce temps si la vitesse moyenne du vainqueur est inférieure ou égale à 36 km/h
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- 12% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 36 et 37 km/h
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- 13% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 37 et 38 km/h
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- 14% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 38 et 39 km/h
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- 15% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 39 et 40 km/h
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- 16% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 40 et 41 km/h
-
- 17% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 41 et 42 km/h
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- 18% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 42 et 43 km/h
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- 19% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 43 et 44 km/h
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- 20% si la vitesse moyenne du vainqueur est supérieure à 44 km/h
- Pour les étapes 10, 12 et 14 :
- Soit le temps du vainqueur :
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- 9% de ce temps si la vitesse moyenne du vainqueur est inférieure ou égale à 31 km/h
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- 10% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 31 et 32 km/h
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- 11% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 32 et 33 km/h
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- 12% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 33 et 34 km/h
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- 13% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 34 et 35 km/h
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- 14% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 35 et 36 km/h
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- 15% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 36 et 37 km/h
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- 16% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 37 et 38 km/h
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- 17% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 38 et 39 km/h
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- 18% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 39 et 40 km/h
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- 19% si la vitesse moyenne du vainqueur est supérieure à 40 km/h
- Pour les étapes 18 et 19 :
- Soit le temps du vainqueur :
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- 11% de ce temps si la vitesse moyenne du vainqueur est inférieure ou égale à 29 km/h
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- 12% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 29 et 30 km/h
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- 13% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 30 et 31 km/h
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- 14% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 31 et 32 km/h
-
- 15% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 32 et 33 km/h
-
- 16% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 33 et 34 km/h
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- 17% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 34 et 35 km/h
-
- 18% si la vitesse moyenne du vainqueur est comprise entre 35 et 36 km/h
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- 19% si la vitesse moyenne du vainqueur est supérieure à 36 km/h
- À titre exceptionnel, lors de la 19e étape, il est accordé un délai supplémentaire de 2 % par tranche de moyenne horaire ci-dessus.
- Pour l’étape 5 (contre-la-montre) : le temps du vainqueur + 25%
- Pour l’étape 13 (contre-la-montre) : le temps du vainqueur + 33%
► Cliquez ici pour télécharger le règlement complet du Tour de France 2025 en PDF
La liste des partants
Données proposées par FirstCycling.com
Le parcours, entre Lille et Paris
On vous présente sur ce lien l’ensemble des profils, des cartes et des horaires sur ce lien, mais quelques réflexions me viennent à l’heure de décortiquer ce parcours pour le moins original et plus casse-pattes qu’il n’y paraît.
- Pour la première fois depuis 2020, l’ensemble du parcours du Tour de France est prévu à l’intérieur des frontières françaises. Aucune frontière ne sera franchie, ce qui devient plutôt rare ces dernières années, alors que l’édition 2026 démarrera à Barcelone, en Espagne, et la 2027 depuis Edimbourg, en Écosse.
- C’est cette fois unique depuis 2003 : le peloton enchaînera dix jours de course et dix étapes en ligne, contre neuf habituellement. Le premier jour de repos n’interviendra qu’au lendemain du 14 juillet, date de la fête nationale française. Une façon d’offrir une chance aux locaux d’obtenir un succès pour l’occasion ?
- La première étape de montagne n’interviendra qu’au bout de la 10e étape : cela n’était plus arrivé depuis 2018. Au départ de Noirmoutier, les coureurs avaient enchaîner jusqu’à Roubaix, avant un transfert jusque dans les Alpes durant la journée de repos. Cette fois, les coureurs descendront vers le Massif central, mais disputeront la première étape de montagne de ce Tour avant la journée de repos. Cette journée ne sera d’ailleurs pas simple, car le peloton enchaînera plus de 4.200 mètres de dénivelé et huit cols répertoriés sur seulement 165 kilomètres. Il risque donc d’y avoir déjà beaucoup de dégâts pour le classement général.
- Un contre-la-montre sur un col, cela n’était plus arrivé depuis la Planche des Belles Filles, à la fin du Tour de France 2020, celui-là même qui avait permis à Tadej Pogacar de déborder Primoz Roglic. Le col final était toutefois un peu moins long que Peyragudes, qui proposera 8 km à 7,9% et un mur final à plus de 20%. L’effort sera donc encore plus intense que dans les Vosges.
- Superbagnères fait également son retour sur le Tour de France : il n’avait plus été escaladé depuis 1989 et le duel entre Laurent Fignon et Greg LeMond. L’installation de nouvelles infrastructures routières dans la région permet à la grande caravane du Tour de s’installer sur ce haut lieu pyrénéen, avec une pente finale de 12,4 km à 7,3% de moyenne.
- C’est la première fois depuis… 2013 que le Tour de France remonte au sommet du Mont Ventoux. Le peloton aurait également dû s’y installer en 2016, mais cette étape restée célèbre pour la course à pied de Chris Froome avait été rabotée au Chalet Reynard, sept kilomètres plus bas, en raison de vents jusqu’à 100 km/h sur le pic. Espérons qu’Éole reste calme cette année… Le Tour était également revenu sur le Mont Ventoux, avec une double ascension, en 2021, mais Wout van Aert s’était alors imposé au bas du “mont chauve”, à Malaucène.
- Près de 5.500 mètres de dénivelé sur 170 kilomètres et un sommet à plus de 2.300 mètres d’altitude : la 18e étape sera certainement l’étape-reine de ce Tour de France, avec trois cols (Glandon, Madeleine et la Loze). Ce final est bien connu des coureurs, puisqu’il avait déjà été escaladé en 2020 et 2023. Cela restera toutefois un grand moment avec une piste cyclable très abrupte, grimpant au-delà des 20% à plusieurs reprises.
➡️ Cliquez sur ce lien pour découvrir les détails du parcours, étape par étape
Comment suivre le Tour de France en télévision, en radio et sur le web
La course la plus médiatique du monde ne sera pas difficile à suivre, tant elle sera sur tous les écrans. On fait le point sur la couverture de l’épreuve en direct.
- En Belgique, la RTBF diffusera l’ensemble des étapes en intégralité sur sa plateforme RTBF Auvio ainsi sur les chaînes télévisées Tipik et La Une. L’horaire dépendra du départ de chaque étape. Les commentaires seront assurés par Rodrigo Beenkens et Cyril Saugrain qui seront en direct de Bruxelles, et non de l’arrivée de chaque étape. Des émissions d’avant et d’après-course seront par ailleurs animées par Christophe Delstanches, une première depuis 2013.
- En radio, la RTBF proposera également un direct chaque jour dès 15h00 sur Viva Sport, en DAB+ et sur Internet. Samuel Grulois et Rik Verbrugghe seront aux commentaires. L’émission de débriefing “Complètement Tour”, avec David Houdret, sera encore programmée tous les jours de 18h00 à 19h00.
- Côté flamand, sur la VRT, seules certaines étapes seront en intégralité. La course, commentée par Renaat Schotte et José De Cauwer, sera le plus souvent diffusée en début d’après-midi sur Sporza.be, la plateforme VRT Max et sur VRT 1.
- En France, France Télévisions sera une nouvelle fois aux avant-postes avec un direct intégral sur chaque étape, proposé par Alexandre Pasteur, Marion Rousse et Laurent Jalabert, sur la plateforme France.tv ainsi que sur France 2 et France 3. Des plateaux seront prévus avant et après chaque étape avec Laurent Luyat et Yoann Offredo, notamment. Les émissions Tout le Sport et Stade 2, sur France 3, proposeront aussi des éditions spéciales sur le Tour. Un canal numérique sur France.tv sera également prévu avec, aux commentaires, Théo Gicquel, Andréa La Perna et Lilian Calmejane.
- Sur Eurosport 1, également diffusé sur la plateforme HBO Max, le Tour de France sera aussi à suivre en intégralité avec les commentaires de Guillaume Di Grazia, Steve Chainel et Jacky Durand. Philippe Gilbert et Romain Bardet devraient également être de la partie. Chaque étape sera précédée et suivie de l’émission Les rois de la pédale pour débriefer de chaque journée de course.
➡️ Cliquez sur ce lien pour découvrir le programme TV détaillé par journée