Découvrez les cartes et profils des 21 étapes du Tour d’Italie 2018

La 101e édition du Tour d’Italie démarre ce vendredi de Jérusalem, en Israël, pour trois semaines d’une épreuve qui fera la part belle aux grimpeurs. Découvrez le programme complet des 21 étapes de la course au maillot rose, prévues du 4 au 27 mai.

La 101e édition du Tour d’Italie démarre ce vendredi de Jérusalem, en Israël, pour trois semaines d’une épreuve qui fera la part belle aux grimpeurs. Entre les trois étapes israéliennes finalement confirmées malgré les récentes tensions au Proche-Orient et le final dans les Alpes, découvrez le programme complet des 21 étapes de la course au maillot rose, prévues du 4 au 27 mai.

Vendredi 4 mai – 1re étape : Jérusalem > Jérusalem (9,7 km, CLM individuel)

Malgré la polémique, le Tour d’Italie s’élance bien d’Israël. Si le pays tente de s’offrir une belle image touristique avec la visibilité offerte par le deuxième événement cycliste le plus médiatique de la saison, les tensions au sein du pays et de Jérusalem même restent bien visibles. Jusqu’à toucher RCS Sport, organisateur de l’épreuve, qui a dû supprimer la mention « Jérusalem-Est » des premiers profils dévoilés. Finalement, la première étape aura bien lieu à Jérusalem, sans autre mention.

C’est ainsi un contre-la-montre de 9,7 kilomètres qui attend les coureurs de cette 101e édition du Giro, avec un tracé particulièrement vallonné dans les rues de la capitale israélienne. Le parcours est également sinueux et sera finalement parfait aux coureurs qui aiment les relances. Les passages les plus dangereux seront finalement la mi-course, avec une côte sinueuse durant laquelle quelques dizaines de mètres en descente peuvent surprendre les moins attentifs, et la finale avec une légère descente avant une remontée plus pentue (jusqu’à 9 %) pour conclure au sprint.

Samedi 5 mai – 2e étape : Haifa > Tel Aviv (167 km)

Entre Haifa et Tel-Aviv, la première étape en ligne du Giro n’aura pas grand-chose à proposer si ce n’est une longue journée pour les sprinters. La seule côte de la journée sera une petite colline à la mi-course, avec un infime passage à plus de 10 %, mais elle n’aura aucune incidence sur la suite de l’étape. Les routes seront larges, mais l’arrivée proposée risque de provoquer des tensions en tête du peloton. Trois virages à 90 degrés dans les trois derniers kilomètres, cela annonce une sacrée bataille… Heureusement, les 600 derniers mètres sont en ligne droite, sur une avenue très large.

La difficulté :
Km 91,0 – 4e cat. : Zikhron Ya’aqov (2,6 km à 5,3% de moyenne)

Dimanche 6 mai – 3e étape : Be’er Sheva > Eilat (229 km)

Même à l’intérieur des terres israéliennes, les sprinters ne devraient pas avoir trop de mal à dominer le final de cette étape. Dans le désert de Negev, quelques bosses sont à signaler dont la montée de la rivière Faran, à une centaine de kilomètres du but. Mais à l’approche de la Mer Rouge, cela sera plat. Attention toutefois aux routes empruntées dans les trois derniers kilomètres, dans le centre d’Eilat : les coureurs devront prendre un virage à 180° à 1 600 mètres du but avant un dernier virage à angle droit à 350 mètres de l’arrivée. Cela annonce un sprint virulent.

La difficulté :
Km 127,8 – 4e cat. : Faran River (1,2 km à 6,5%)

Lundi 7 mai – Journée de repos et transfert vers l’Italie

Mardi 8 mai – 4e étape : Catane > Catagirone (198 km)

Retour en Italie pour le peloton du Giro. En Sicile, le peloton retrouvera des routes sinueuses et vallonnées. Dans la nature sicilienne, il n’y aura pas un mètre de plat et même si deux côtes seulement sont répertoriées par l’organisation, les ascensions seront nombreuses jusque dans le final. Les puncheurs devraient ainsi être à la fête sur cette première étape pouvant créer quelques écarts au classement général.

Avant la montée finale à Caltagirone, le peloton doit affronter une petite côte à 4 % de moyenne sur neuf kilomètres, qui peut déjà faire mal aux gambettes, avant le petit tour dans le centre-ville, sur quelques pavés puis sur le mur final de 900 mètres à 8,5 % de moyenne (dont des passages à 13 % à mi-pente).

Les difficultés :
Km 82,4 – 4e cat. : Pietre Calde (9,3 km à 2,8%)
Km 150,5 – 4e cat. : Vizzini (4,8 km à 4,4%)

Mercredi 9 mai – 5e étape : Agrigento > Santa Ninfa/Valle del Belice (153 km)

Depuis la cité d’Agrigento, fondée il y a près de 26 siècles, les coureurs vont cette fois découvrir le sud-est de la Sicile qui propose, comme la veille, des paysages naturels splendides mais aussi des côtes abruptes. Cette fois, l’étape sera plus courte (seulement 153 kilomètres) mais aussi plus intense. Dans la deuxième moitié de la course, les difficultés vont s’enchaîner et les dix derniers kilomètres devraient plaire aux habitués des classiques printanières. Attention toutefois à la descente étroite vers le centre de Santa Ninfa. Près du château de Rampinzeri, les coureurs fonceront à toute vitesse vers le haut de la ville via une côte de 1200 mètres à 6,1 % de moyenne, dont un passage à 12 %.

Les difficultés :
Km 90,7 – 4e cat. : Santa Margherita di Belice (2,8 km à 4,3%)
Km 111,8 – 4e cat. : Partanna (9,2 km à 3,7%)
Km 132,3 – 4e cat. : Poggioreale Vecchia (4,7 km à 5,4%)

Jeudi 10 mai – 6e étape : Catanissetta > Etna (164 km)

Dernier rendez-vous en Sicile pour le peloton du Giro, et non des moindres. Comme lors des deux premières étapes sur l’île, les coureurs ne connaîtront pas beaucoup de répit avec une longue série de collines et de routes sinueuses à affronter lors des 100 premiers kilomètres, avant l’arrivée au pied de la grande attraction sicilienne : l’Etna.

Le célèbre volcan italien proposera ainsi une longue ascension de 15 kilomètres qui pourrait profiter aux grimpeurs les plus audacieux. Si la pente se veut majoritairement régulière, deux passages à près de 15 % au premier tiers puis au deuxième tiers de l’ascension peuvent permettre des offensives. Même si d’habitude, la première arrivée au sommet d’un Grand Tour est souvent une course de côte se concluant au sprint entre les candidats au maillot de leader.

La difficulté :
Km 164,0 – 1re cat. : Etna (15 km à 6,5%)

Vendredi 11 mai – 7e étape : Pizzo > Praia a Mare (159 km)

Cette courte étape de moins de 160 kilomètres pourrait être une longue traversée tranquille aux abords de la mer Méditerranée, avec un emballage massif annoncé à Praia a Mare. Mais à une dizaine de kilomètres de l’arrivée, les sprinters souhaitant reprendre le chemin de la victoire devront tenir le coup sur la petite colline de près de quatre kilomètres à 3-4 % de moyenne. Rien de bien compliqué, mais cela risque d’aller très vite si des attaques se lancent sur les hauteurs de Praia a Mare. Si un sprint s’engage tout de même, la dernière ligne droite de 1900 mètres, le long de la mer, ne devrait pas poser de problème majeur.

Samedi 12 mai – 8e étape : Praia a Mare > Montevergine di Mercogliano (209 km)

Les coureurs vont poursuivre leur trajet le long de la mer Tyrrhénienne pour cette huitième étape, qui annonce le retour de la moyenne montagne. Les premiers kilomètres seront favorables aux échappées, avant un long passage dans la plaine. Les 50 dernières bornes, aux abords d’Avellino, font toutefois la part belle aux pourcentages, avec les prémices de la montée finale de Montevergine, bien connue des amateurs du Giro.

Cette ascension est finalement parfaite pour une première semaine de course sur un Grand Tour. La montée n’est pas bien difficile, avec seulement 5,5 % de moyenne sur plus de 17 kilomètres, et assez régulière. Les virages en épingle sont toutefois légion et le sprint final risque aussi de se jouer sur le positionnement, si un groupe arrive en tête de la montagne vierge.

La difficulté :
Km 209,0 – 2e cat. : Montevergine di Mercogliano (17,1 km à 5%)

Dimanche 13 mai – 9e étape : Pesco Sannita > Gran Sasso d’Italia/Campo Imperatore (225 km)

Il s’agira certainement de l’étape la plus compliquée de cette première semaine de course. Si la montée de l’Etna et de Montevergine permettront déjà aux grimpeurs de se faire les jambes tranquillement, cette étape vers Gran Sasso d’Italia sera l’une des plus longues et des plus éprouvantes dans son final. La première partie de l’étape vers la montée de Roccaraso rappellera des souvenirs aux coureurs qui ont déjà participé au Giro 2016, lors duquel cette ascension était une arrivée d’étape.

Mais l’étape ne s’arrête pas là. Le peloton descendra ensuite dans les Abruzzes pour affronter les 50 derniers kilomètres. Il n’y aura alors que de la montée au programme jusqu’au Campo Imperatore, renommée pour l’occasion en « Montagne Pantani ». Le Pirate est en effet le dernier coureur à avoir obtenu le succès sur ces pentes sur le Giro 1999, s’imposant devant Ivan Gotti et José Maria Jimenez. Une équipe de grimpeurs, comme la Sky, pourrait en tout cas profiter de ce final avec une première montée régulière de 13 kilomètres à près de 6 % de moyenne sur le Calascio, avant une montée en faux-plat, avec quelques légères descentes jusqu’au pied de l’ascension finale de Gran Sasso d’Italia. Dans les 4 derniers kilomètres, il faudra affronter du 8,2 % de moyenne, avec un passage à 13 % à deux kilomètres du but. Il faudra donc encore avoir du jus pour tenter une offensive sur ces pentes à plus de 2 000 mètres d’altitude.

Les difficultés :
Km 108,1 – 2e cat. : Roccaraso (6,9 km à 6,5%)
Km 192,9 – 2e cat. : Calascio (13,5 km à 6%)
Km 225,0 – 1re cat. : Gran Sasso d’Italia/Campo Imperatore (26,5 km à 3,9%)

Lundi 14 mai – Journée de repos

Mardi 15 mai – 10e étape : Penne > Gualdo Tadino (239 km)

Après une journée de repos bien méritée, les coureurs retrouvent les routes vallonnées des Abruzzes et poursuivent leur course à travers les Appenins. Cette étape inaugurale de la deuxième semaine de compétition annonce toutefois une course intense qui pourrait profiter aux échappées. En effet, il s’agit de l’étape la plus longue de ce 101e Giro, et elle propose directement une côte de 15 kilomètres via un autre versant de Gran Sasso… Les routes seront étroites et sinueuses, permettant à des attaques de prendre le large sur le peloton. Le final sera plus « plat », avec toutefois une côte à 30 kilomètres du but pour relancer l’allure. L’arrivée est en descente avec quatre virages dangereux en moins de 1 500 mètres. En cas de sprint massif, cela risque de frotter.

Les difficultés :
Km 21,3 – 2e cat. : Fonte della Creta (15,7 km à 5,8%)
Km 56,1 – 3e cat. : Bruzzolana (6,2 km à 5,7%)
Km 208,5 – 4e cat. : Annifo (14 km à 2%)

Mercredi 16 mai – 11e étape : Assise > Osimo (156 km)

Pas le temps pour les coureurs de profiter de l’extraordinaire panorama d’Assise et de sa basilique qui a accueilli bon nombre de rencontres religieuses. De même à l’arrivée : les grottes d’Osimo ne seront pas vraiment au programme des rescapés de ce Giro. La 11e étape reliant les deux cités sera une nouvelle mini-classique, avec trois côtes répertoriées mais surtout une multitude d’ascensions qui vont casser le rythme. Sur seulement 156 kilomètres, cela risque de faire du dégât. Le plus intéressant pour les favoris sera surtout de ne pas laisser trop de champ à d’éventuels échappés, mais aussi de survivre aux deux murs qui clôtureront l’étape dans les six derniers kilomètres. D’abord, un passage pavé à 16 % à 5 kilomètres de la ligne, puis une dernière côte de 1 500 mètres dont un long passage à 16 % avant la flamme rouge. Les coureurs explosifs sont prévenus.

Les difficultés :
Km 41,7 – 3e cat. : Passo Cornello (8,4 km à 4,4%)
Km 97,5 – 3e cat. : Valico di Pietra Rossa (9,6 km à 3,7%)
Km 156,0 – 4e cat. : Osimo (1,8 km à 6,4%)

Jeudi 17 mai – 12e étape : Osimo > Imola (214 km)

Les sprinters peuvent-ils enfin retrouver la victoire sur cette étape de plaine ? Pas certain vu le final proposé près du circuit automobile d’Imola. Les routes seront certes bien larges et parfaites pour un emballage massif sur près de 190 kilomètres, mais dès le passage sur le circuit d’Imola, les choses vont se corser. Les coureurs vont en effet affronter la bosser de Tre Monti, aux abords de l’autodrome. Certes, cette ascension de 4,3 kilomètres à 4,2 % de moyenne n’annonce pas une grande bataille entre les favoris mais la route sera étroite et la descente peut être dangereuse, avant le retour sur le circuit. Un sprint massif devant les stands n’est donc pas certain…

La difficulté :
Km 206,6 – 4e cat. : Tre Monti (4,4 km à 4,1%)

Vendredi 18 mai – 13e étape : Ferrara > Nervesa della Battaglia (180 km)

Dans la vallée du Pô, les spécialistes du sprint auront cette fois toutes les cartes en mains pour se défier dans la dernière ligne droite. Cette étape de plaine de 180 kilomètres ne propose qu’une butte à près de 20 kilomètres de l’arrivée mais la pente ne dépassera pas les 9 % et semble trop loin pour jouer un rôle en vue du final. En plus, la route empruntée jusqu’au centre de Nervesa della Battaglia ne présente aucun virage particulièrement dangereux pour une meute de cyclistes lancée à toute vitesse.

La difficulté :
Km 160,7 – 4e cat. : Montello (2,9 km à 3,9%)

Samedi 19 mai – 14e étape : San Vito al Tagliamento > Monte Zoncolan (186 km)

Voici l’une des étapes les plus spectaculaires de ce 101e Giro. Non seulement pour son arrivée sur le Monte Zoncolan mais aussi pour ses prémices. Si les ascensions du Monte di Ragogna et d’Avaglio ne devraient pas poser de problème dans le peloton, la course pourrait déjà s’emballer dès la courte montée du Passo Duron avec ses 4,4 kilomètres de montée et ses murs à 18 % dès le pied. À moins de 45 kilomètres de l’arrivée, cela risque de faire mal… S’ensuit une ascension plus douce de Sella Valcalda, qui proposera une montée de plus en plus raide, jusqu’à un passage à 12 % dans les 2 derniers kilomètres de cette montée de 7 bornes.

Enfin, après une descente d’une dizaine de kilomètres, les coureurs vont affronter le terrible Monte Zoncolan, l’une des plus rudes ascensions d’Europe. Ce col fera clairement la différence entre les différents favoris… Dix kilomètres à 12 % de moyenne et des passages à 22 %, voici les statistiques de ce terrible col. Soit près de dix fois le Mur de Huy… Le Monte Zoncolan avait rarement accueilli une arrivée du Giro, il montrera cette fois un visage encore plus menaçant.

Les difficultés :
Km 43,3 – 3e cat. : Monte di Ragogna (2,8 km à 10,2%)
Km 106,0 – 3e cat. : Avaglio (4,6 km à 7%)
Km 142,5 – 2e cat. : Passo Duron (4,4 km à 9,6%)
Km 165,8 – 3e cat. : Sella Valcalda-Ravascletto (7,6 km à 5,6%)
Km 186,0 – 1re cat. : Monte Zoncolan (10,1 km à 11,9%)

Dimanche 20 mai – 15e étape : Tolmezzo > Sappada (176 km)

Au lendemain du Zoncolan, pas de repos pour les braves. Les rescapés du Giro vont affronter une nouvelle étape de montagne sans répit. Quatre cols répertoriés à affronter, ainsi qu’une arrivée en montée. Dans les Dolomites, il faudra surtout bien gérer ses efforts : même dans les vallées, il n’y aura pas vraiment de plaine. Vers Cortina d’Ampezzo, un long faux-plat montant attend les coureurs, avant l’enchaînement du Passo Tre Croci et du Passo di Sant’Antonio, et de Costalissoio, ces deux dernières ascensions proposant des passages très pentus à plus de 15 %. Les favoris pourraient donc mener quelques offensives sur ces pentes situées à moins de 30 kilomètres de l’arrivée.

La dernière montée jusqu’à Sappada n’est pas répertoriée, mais elle peut aussi faire la différence. Trois kilomètres à 6,6 % de moyenne, cela annonce tout de même une difficile conclusion après plus de 170 kilomètres dans les Dolomites.

Les difficultés :
Km 48,4 – 3e cat. : Passo della Mauria (8,8 km à 4,4%)
Km 110,6 – 2e cat. : Passo Tre Croci (7,9 km à 7,3%)
Km 146,9 – 2e cat. : Passo di Sant’Antonio (8,3 km à 7,5%)
Km 160,6 – 2e cat. : Costalissoio/Bosco dei Giavi (3,8 km à 8,8%)

Lundi 21 mai – Journée de repos

Mardi 22 mai – 16e étape : Trento > Rovereto (34,2 km, CLM individuel)

Dans le Trentin, ce ne sont pas les grimpeurs qui seront attendus mais plutôt les rouleurs ! Les spécialistes du contre-la-montre n’ont en effet eu droit qu’à un « prologue » de moins de 10 kilomètres à Jérusalem, et retrouvent seulement maintenant un nouvel effort en solitaire, en ouverture de la troisième semaine de course. Entre Trento et Rovereto, les routes ne seront pas forcément difficiles ou sinueuses. La partie la plus technique est signalée dans le final, avec une légère montée pour conclure, aux abords de Rovereto. Mais sur les 34,2 kilomètres prévus, difficile d’imaginer un coureur prendre les devants dans la course au maillot rose. Il faudra surtout pour les purs grimpeurs comme Fabio Arù ou Domenico Pozzovivo, essayer de ne pas perdre trop de temps pour le récupérer dans la haute montagne annoncée sur cette fin de Giro.

Mercredi 23 mai – 17e étape : Riva del Garda > Iseo (155 km)

Depuis le lac de Garde, les coureurs auraient pu s’attendre à un mini-Tour de Lombardie. Mais cette étape courte (155 kilomètres) sera surtout l’occasion pour les sprinters de garder un peu de motivation pour cette dernière semaine de compétition qui s’annonce pour les grimpeurs. Si le départ se veut parfaitement adapté aux échappées avec une montée de 10 kilomètres dès le départ puis une ascension de 13 kilomètres vers Lodrino, la deuxième moitié de course se déroule dans la plaine. Et le circuit final d’Iseo ne propose pas de grande difficulté. Un sprint s’annonce donc.

La difficulté :
Km 71,5 – 3e cat. : Lodrino (8,1 km à 4%)

Jeudi 24 mai – 18e étape : Abbiategrasso > Prato Nevoso (196 km)

Une nouvelle course de côte à l’occasion de ce retour en haute montagne. Cette 18e étape vaudra avant tout pour sa montée finale vers la station de ski de Prato Nevoso. Le Giro n’y était plus passé depuis 2000 et le succès de Stefano Garzelli sur ces pentes pas si aisées. Ce sera surtout la première moitié de la montée qui sera la plus pentue, avec des passages à 10 %, avant un final moins ardu, avec une deuxième moitié à 6,6 % de moyenne. Une sorte d’apéritif avant les deux prochaines étapes dans la haute montagne alpestre.

Les difficultés :
Km 140,0 – 4e cat. : Novello (5,4 km à 4,6%)
Km 196,0 – 1re cat. : Prato Nevoso (13,9 km à 6,9%)

Vendredi 25 mai – 19e étape : Venaria Reale > Bardonecchia (184 km)

Voici ce qui sera certainement l’étape la plus importante de ce 101e Giro. Depuis la banlieue de Turin jusqu’à la station de Bardonecchia, le peloton doit grimper quatre cols dont deux à plus de 2 000 mètres d’altitude ! C’est un sacré challenge qui s’annonce durant cette journée, qui vaudra surtout pour la montée du Colle delle Finestre, pourtant situé à plus de 70 kilomètres de l’arrivée. Mais ses 16 kilomètres d’ascension à plus de 9 % de moyenne, dont près de 7 sur des chemins de gravier, vont clairement lancer le spectacle. Des écarts peuvent déjà largement se créer sur ces routes d’un autre temps. Le sommet sera d’ailleurs le Cima Coppi de ce Tour d’Italie, soit le point culminant de ces trois semaines de courses.

Les coureurs prendront suite la direction de Sestrière, pour une « courte » ascension d’une dizaine de kilomètres à moins de 5 % de moyenne, avant d’affronter la dernière ascension de Jafferau, vers la station de Bardonecchia. Les sept derniers kilomètres annoncent une pente autour de 9 à 10 % de moyenne, avec des passages à 14 %, bien cassants après la terrible journée que les coureurs ont déjà dû affronter.

Les difficultés :
Km 48,9 – 2e cat. : Colle del Lys (13,8 km à 4,3%)
Km 110,7 – Cima Coppi : Colle delle Finestre (18,5 km à 9,2%)
Km 138,4 – 3e cat. : Sestrières (16,2 km à 3,8%)
Km 184,0 – 1re cat. : Bardonecchia/Jafferau (7,2 km à 9,1%)

Samedi 26 mai – 20e étape : Susa > Cervinia (214 km)

La dernière étape de montagne de ce 101e Giro décidera donc du futur vainqueur du maillot rose. Et ce sera un pur grimpeur qui risque de briller sur ce final, avec trois cols particulièrement pentus dans les 80 derniers kilomètres de cette étape. Vers Cervinia, les ascensions vont s’enchaîner à toute vitesse ! Tout d’abord, le col du Mont-Tseuc propose une première pente « tranquille » avant un passage après 10 kilomètres d’ascension à plus de 11 % de moyenne durant trois kilomètres. S’ensuit le col de Saint-Pantaléon et ses 16,5 kilomètres à 7,2 % de moyenne, avec deux derniers kilomètres plus pentus, autour des 9 %.

Enfin, la montée finale vers Cervinia sera très irrégulière malgré les 18 kilomètres de montée annoncés. À mi-ascension, le peloton affrontera des pentes jusqu’à 12 %. L’arrivée est plus plate et pourrait proposer un beau sprint entre grimpeurs pour conclure la lutte pour le maillot rose.

Les difficultés :
Km 146,5 – 1re cat. : Col Tsecore (16 km à 7,7%)
Km 185,8 – 1re cat. : Col Saint-Pantaléon (16,5 km à 7,2%)
Km 214,0 – 1re cat. : Cervinia (18,2 km à 5,3%)

Dimanche 27 mai – 21e étape : Rome > Rome (115 km)

Comme en 2009, le Tour d’Italie délaisse Milan comme arrivée de la dernière étape et lui préfère Rome. Entre le Colisée, le Cirque Maxime et la Piazza del Popolo, les coureurs vont profiter durant cette dernière journée de course d’une visite des plus beaux monuments de la capitale italienne. Le circuit de 11,5 kilomètres à parcourir à dix reprises ne propose aucune difficulté et semble tout simplement promis aux sprinters. Pour conclure une belle édition du Giro.

Graphiques : RCS Sport

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