Samuel Sanchez contrôlé positif à un peptide, trois mois après Pirazzi et Ruffoni

Alors que le Tour d’Espagne démarrera de Nîmes dans moins de 48 heures et que son contrat avec la BMC arrive à échéance, l’ancien champion olympique Samuel Sanchez peut quasiment dire adieu à une prochaine saison dans le peloton.

Alors que le Tour d’Espagne démarrera de Nîmes dans moins de 48 heures et que son contrat avec la BMC arrive à échéance, l’ancien champion olympique Samuel Sanchez peut quasiment dire adieu à une prochaine saison dans le peloton. Le coureur espagnol de 39 ans a été contrôlé positif, lors d’un test mené hors-compétition, au peptide GHRP-2, une substance interdite permettant de mieux libérer des hormones de croissance. Une substance qui avait déjà mené aux suspensions des Italiens Nicola Ruffoni et Stefano Pirazzi, à moins de 48 heures du départ du Tour d’Italie…

Nouveau coup de tonnerre sur le peloton à deux jours seulement du départ du troisième et dernier Grand Tour de la saison, le Tour d’Espagne : l’ancien champion olympique Samuel Sanchez (BMC), icône du peloton espagnol après ses années de gloire sous le maillot Euskaltel, a été contrôlé positif à 39 ans à un produit interdit par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA). Le produit en question est un peptide du nom de GHRP-2, une molécule synthétique qui permet de stimuler la production d’hormones de croissance chez l’homme. Ce produit n’est pas inconnu du monde cycliste : les 25 et 26 avril derniers, les Italiens Nicola Ruffoni et Stefano Pirazzi, à l’époque sociétaires de l’équipe Bardiani-CSF, avaient également été contrôlés positifs à un GHRP et interdits de prendre le départ du Tour d’Italie, prévu seulement deux jours après l’annonce. Une nouvelle méthode de tricherie à la mode dans le peloton ? Ces trois cas interpellent en tout cas, au vu des récentes découvertes réalisées autour des peptides, qui ont notamment mené à la décision de l’AMA de placer ces produits sur la liste des substances illicites.

Une interrogation subsiste toutefois : comment un coureur de 39 ans, au crépuscule de sa carrière, peut-il envisager une telle tricherie ? Le dopage n’est malheureusement pas disparu en trois coups de cuiller à pot, et il doit être encore et encore combattu… Il est toutefois surprenant de découvrir que Samuel Sanchez, qui n’a été lié qu’à un contrôle positif durant ses jeunes années chez les amateurs en Espagne, est ainsi rattrapé par la patrouille à quelques semaines d’une probable retraite. Désormais suspendu provisoirement, Sanchez peut encore demander une contre-analyse, qui doit confirmer ou non le premier test. En attendant, l’équipe BMC confirme la suspension provisoire du vétéran, et explique qu’aucune autre action ne sera prise en attendant l’analyse de l’échantillon B.

Prévu parmi les neuf coureurs de la BMC pour le Tour d’Espagne, qui démarre ce samedi de Nîmes, en France, Samuel Sanchez cède donc sa place au jeune Hervien Loïc Vliegen, tout juste sorti 9e du Tour de Wallonie 21e du Binck Bank Tour, qui disputera ainsi son tout premier Grand Tour, à seulement 23 ans. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Gr.I. – Photo : BMC Racing Team/Continuum Sports, LLC

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