Wout Van Aert sur le Paris-Roubaix 2018?

On ne présente plus Wout Van Aert, le champion du Monde de cross à Bieles, et qui fit à Ostende lors du national…

On ne présente plus Wout Van Aert, le champion du Monde de cross à Bieles, et qui fit à Ostende lors du national, une réelle démonstration pour acquérir le maillot tricolore. Une saison de domination sur les labourés, mais aussi avant la reprise de cross, de très belles prestations sur route, et plus particulièrement sur le Tour de Belgique, avec un prologue époustouflant, prenant même la mesure d’un certain Tony Martin. Dès lors, il est permis de rêver d’une reconversion à la Zdenek Stybar, qui vient de louper le titre de l’Enfer, et passer progressivement vers les épreuves routières.

C’est sans doute ce qui se trame du côté du champion belge, qui vient d’annoncer un allègement de son programme hivernal, avec “seulement” 30 cross, au lieu des 42 qu’il disputait en 2016-2017.

“Je rêve d’être au départ de Paris-Roubaix”

Un gars bien dans sa tête, bien dans son corps, et à qui tout peut réussir. Wout nous le prouva par le passé, et nous sommes assez impatients de voir ce qu’il peut encore apporter au cross, certes, mais également sur la route. Tout ceci avec prudence, car il lui faudra bien se préparer -l’asphalte étant très différent de la boue, en terme de préparation aussi-, et donc ne pas brûler les étapes. Pour se faire, il arrêtera les courses plus tôt, pour être au maximum dès l’ouverture de la saison belge. En fait, il ne veut pas “que” faire l’Enfer, mais bien toutes les classiques printanières, avec en apothéose le Roubaix.

Deux grands champions récents s’essayèrent à la route, avec des résultats. Pour le Néerlandais Lars Boom, qui refaisait une apparition plus que timide sur les labourés de la défunte saison, la route lui apportait beaucoup, y compris sur le Tour de France et la Vuelta, mais aussi en remportant le Tour de Grande Bretagne (2011) et l’Eneco Tour (2012). Pour Zdenek Stybar, sa seconde place, dimanche dernier en Haut de France, n’est pas la plus marquante de ses prestations routières. Il prenait la succession du grand batave lors de l’Eneco Tour en 2013, se payait -lui aussi- une étape des Tour de France et Espagne. Mais ce dernier est plus en vue dans son métier d’équipier de la Quick-Step Floors, aux côtés de Boonen, et de Gilbert cette année.

Notre double champion de Belgique et du Monde (2016 et 2017) a donc de solides exemples devant lui, mais on sait qu’il peut s’en passer et fera de sa carrière -route ou cross- ce qu’il y a de mieux. Son palmarès est déjà bien fourni, et ne devrait pas s’arrêter de si tôt. Il nous faudra encore attendre quelques mois pour voir l’évolution de cette “machine à rouler”, et enregistrer des succès autre que dans les sous-bois.

Robert Genicot

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