Rémy Di Gregorio contrôlé positif à la dEPO lors de Paris-Nice

L’Union Cycliste Internationale (UCI) annonce par voie de communiqué le contrôle positif du Français Rémy Di Gregorio (Delko Marseille Provence KTM) lors de la 5e étape de Paris-Nice, le 8 mars dernier.

L’Union Cycliste Internationale (UCI) annonce par voie de communiqué le contrôle positif du Français Rémy Di Gregorio (Delko Marseille Provence KTM) lors de la 5e étape de Paris-Nice, le 8 mars dernier.

Un nouveau dossier autour du dopage s’ouvre pour Rémy Di Gregorio : vainqueur d’étape sur le Tour de la Provence en février, le coureur français de 32 ans a été contrôlé positif à la dEPO, de la darbepoétine, une substance interdite considérée comme plus puissante que l’EPO. Ce produit est notamment utilisé pour traiter de l’anémie chez les personnes victimes d’insuffisance rénale chronique. Il permet notamment d’augmenter le taux d’hémoglobine dans le sang, selon la posologie. Selon l’UCI, la dEPO a été retrouvée dans un échantillon de Rémy Di Gregorio prélevé après la 5e étape de Paris-Nice, à Sisteron, le 8 mars 2018.

Le coureur marseillais a été provisoirement suspendu en attendant l’analyse de l’échantillon B, que Rémy Di Gregorio peut encore demander et qui doit confirmer ou non le contrôle positif. L’équipe Delko Marseille Provence KTM, qui accueille le grimpeur français depuis son retour en compétition en 2013, a pour sa part déjà réagi par la voix du manager Frédéric Rostaing : “J’ai honte, j’ai honte, je suis atterré… Et je me sens trahi au plus profond de moi si les résultats d’analyse devaient être confirmés. Ma colère et ma tristesse ne sont que peu de choses face à cette situation… Cela remet en cause fondamentalement l’investissement total dans notre projet entamé il y a vingt ans, basé sur les valeurs d’éthique qui sont le ciment de ce dernier”. Le manager ajoute vouloir faire le point après la Flèche Wallonne, le 18 avril, avec les partenaires de l’équipe.

Ce n’est pas la première fois que Rémy Di Gregorio est poursuivi par la patrouille. En 2012, le coureur français avait été licencié par l’équipe Cofidis en plein Tour de France pour des soupçons de dopage et la possession d’un procédé médical interdit, un kit d’injection de glucose, sans justification médicale. Après un an de suspension, il avait finalement été blanchi, avait pu reprendre la compétition avec le groupe La Pomme Marseille et avait toujours nié s’être dopé, notamment en raison “du passeport biologique” et “des nombreux contrôles antidopage négatifs” qu’il avait passé. Depuis son retour en course, Rémy Di Gregorio avait remporté le Tour de Bulgarie en 2013, le Tour de Taïwan en 2014 et avait terminé deuxième du Tour d’Almaty en 2017.

Photo : CC Wikimedia

Total
0
Shares
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Précédent article

Le Ster ZLM Toer disparaît du calendrier en 2018

Article suivant

Enchaîner Paris-Roubaix et la Flèche Brabançonne : mode d’emploi

Articles similaires
Total
0
Share