Notre présentation complète du Tour des Flandres : une grand-messe indécise

Le Tour des Flandres a rarement semblé aussi indécis tant les spécialistes des classiques du Nord sont nombreux à avoir confirmé leur condition physique à l’aube de la classique la plus attendue de la saison belge.

La grand-messe flandrienne est enfin annoncée. Le Tour des Flandres a rarement semblé aussi indécis tant les spécialistes des classiques du Nord sont nombreux à avoir confirmé leur condition physique à l’aube de la classique la plus attendue de la saison belge. Entre collectifs soudés et individualités en verve, le Ronde annonce une course ouverte et spectaculaire. Les fans de la Petite Reine ne pouvaient rêver mieux pour célébrer Pâques.

Les points-clés du parcours :

Les Ardennes flamandes sont un terrain de combat. Combattre pour se faufiler sur les étroits chemins et secteurs pavés autour des champs de pommes de terre et de betteraves qui entourent les collines de la région d’Audenarde. Combattre pour grimper ces petites buttes abruptes qui s’enchaînent sans discontinuer durant près de 150 kilomètres. Combattre pour affronter le vent qui s’engouffre dans ces vallons et rend la course plus âpre encore. Toute la saveur du Tour des Flandres est dans ce parcours dessiné dans ce que la Flandre a de plus brut. Depuis 2012, le Ronde van Vlaanderen, dans la langue de Breughel, a pris ses quartiers à Audenarde, en plein centre de ces “bergs” et profite de ses alentours pour enchaîner les côtes et affiner le peloton tant et plus. La course a été quelque peu modifiée l’an dernier pour éviter une course d’attente à l’aube de l’enchaînement Vieux Quaremont-Paterberg, désormais devenu obligatoire, et l’édition 2017 a confirmé qu’une course ouverte pouvait clairement se dessiner grâce à ce tracé.

Après un départ en grande pompe à Anvers, devant des milliers de supporters, les coureurs devront patienter une centaine de kilomètres avant d’arriver à Audenarde. S’en suivra un enchaînement discontinu de “bergs” et de pavés sur près de 130 kilomètres. Le premier juge de paix se situera à 95 kilomètres de l’arrivée avec la grimpée du Mur de Grammont, mythique ascension du Ronde, qui a enfin retrouvé un semblant d’intérêt avec ce positionnement dans la préparation du final. Les Quick Step y avaient lancé l’an dernier la bonne offensive, une équipe aussi puissante pourrait encore réaliser le coup parfait sur une telle pente. Et même si personne ne se détache, les côtes décisives ne manquent pas sur ce tracé.

À 45 kilomètres du but, les coureurs affronteront le Koppenberg, cette longue ligne droite pavée de moins d’un kilomètre avec des passages à 22% qui fait buter le moindre peloton trop important. Il suffit d’un ralentissement devant soi pour devoir mettre pied à terre. Si ce n’est pas sur cette côte que la course se gagne, c’est sur cette butte qu’elle peut se perdre. Le visage des coureurs qui franchissent son sommet en premier donne également une bonne indication de ce que la course pourrait donner lors de sa dernière heure désormais entamée. À 37 bornes du but, il reste aussi le Taaienberg, anciennement le “Boonenberg”, très courte côte dont la base abrupte permet souvent aux grosses cuisses de faire parler la poudre dès l’entame. Après l’ascension, le vent peut jouer un rôle dans la constitution d’une éventuelle échappée. Et il sera de côté…

Enfin, un dernier enchaînement s’offre aux favoris qui n’auraient pas encore trouvé les ressources pour se détacher. Avant le retour à Audenarde, il faut encore affronter une dernière fois le Vieux Quaremont, l’une des plus longues ascensions de ce Ronde (plus de 2 kilomètres), qui vaut avant tout pour son long secteur pavé qui casse les jambes, surtout après 240 kilomètres dans un décor similaire. Après cette longue traversée parmi les VIP du Ronde, les coureurs redescendent à toute vitesse vers le Paterberg, cette courte colline en ligne droite de 360 m, avec des passages à 18% pour bien casser le rythme. Et contrairement aux autres classiques flandriennes, il y sera quasiment impossible de prendre les rigoles. Le sommet est situé à 13 kilomètres de l’arrivée et annonce ensuite une longue course dans la plaine, dans le vent. Si on veut s’imposer en solitaire, il faudra bien une demi-minute d’avance au sommet du Paterberg pour espérer lever les bras au terme de la longue chaussée menant à Audenarde.

Les favoris annoncés :

Quelle autre équipe que la Quick Step peut donc prétendre à un tel effectif de favoris pour ce rendrez-vous flandrien ? La formation belge a clairement dominé les classiques belges depuis l’ouverture de la saison cycliste wallonne et compte profiter de cette expérience et de son florilège de candidats à la victoire pour rendre la course usante. Les hommes en bleu et blanc peuvent tant jouer la carte du favori et tenant du titre Philippe Gilbert, que celle de l’expérimenté néerlandais Niki Terpstra, de l’outsider tchèque Zdenek Stybar ou encore de la surprise belge Yves Lampaert, vainqueur mercredi d’À Travers la Flandre. Quatre hommes pour une victoire. Comme l’an dernier, la Quick Step peut clairement faire exploser le peloton dès le Mur de Grammont et tenter de s’immiscer dans toutes les attaques possibles. Jouer le contre avait permis à Philippe Gilbert de réaliser le plus beau coup de sa carrière, l’an dernier, le groupe de Patrick Lefevere peut clairement faire de même. Car même si l’effectif accueille beaucoup de fortes têtes, celles-ci ont montré durant ce printemps qu’elles étaient toutes prêtes à travailler pour le collectif, sans mettre en péril la course de l’équipier. Mais au vu de leur démonstration printanière, les coureurs de la Quick Step seront clairement surveillés, et feront l’objet d’un traitement spécial de la part du reste du peloton. Surtout sur une telle classique, sur laquelle on ne peut s’accorder aucune erreur.

Qui donc pourra contrer le collectif de la Quick Step, qui n’a quasiment jamais été pris à défaut sur les routes belges durant ce printemps ? Un autre groupe apparaît comme brillant sur ces mêmes routes même s’il n’a pas encore pu le confirmer par une victoire : la BMC, conduite par le champion olympique Greg Van Avermaet. Certes, les hommes en rouge et noir ont surtout suivi les trains durant les dernières classiques de la région, mais derrière le Waeslandien, les Jempy Drucker, Stefan Küng et autre Jürgen Roelandts parviennent à faire oublier Daniel Oss et Manuel Quinziato, annoncés comme les grandes pertes du collectif américano-suisse durant l’hiver. Van Avermaet a des équipiers sur lesquels compter et peut profiter de cette force et de son sens tactique pour aller conquérir la seule classique qui lui a manqué l’an dernier, lors de son superbe printemps.

Derrière, le champion du monde Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) apparaît logiquement comme l’autre favori immanquable au vu de ses récentes performances. Dans un mauvais jour sur le GP E3, il a réagi en filou sur Gand-Wevelgem, deux jours plus tard. En condition, le Slovaque semble enfin avoir pris conscience qu’une pancarte pouvait également s’effacer si on reste en retrait, sortant seulement du bois au moment opportun. Sagan ne veut pas en faire trop, et compte sur le soutien de Daniel Oss et de Marcus Burghardt pour l’accompagner au mieux. Avec même l’espoir de conclure l’épreuve dans un petit groupe car dans ce genre d’arrivée, le “sprinter” Sagan est quasiment imbattable, comme le confirme le graphique ci-dessous, réalisé par La Flamme Rouge, montrant les arrivées en petit comité avec le champion du monde en son sein (W = victoire, L = défaite).

Du côté des coureurs belges, les noms de Van Avermaet, Gilbert et Lampaert ne sont clairement pas les seuls à circuler. Le Tour des Flandres est la course la plus importante de la saison belge et cela se confirme sur la liste des partants. Habitué aux places d’honneur, Sep Vanmarcke (EF Education First-Drapac) apparaît cette saison en condition parfaite pour se placer aux avant-postes. Au vu de ses précédentes prestations, le coureur flandrien semble capable de distancer d’éventuels favoris. Tout comme le jeune Tiesj Benoot (Lotto-Soudal), qui a passé un cap avec sa victoire sur le Strade Bianche. Leader de l’équipe de la Loterie Nationale, il manquera peut-être de soutiens plus imposants suite aux forfaits de Jens Keukeleire et André Greipel, mais Benoot s’est rassuré sur À Travers la Flandre et le GP E3 : il a le physique nécessaire pour ce type de courses. Et le champion de Belgique ? Oliver Naesen (Ag2r-La Mondiale) prendra bien le départ du Ronde dimanche, mais sa chute sur À Travers la Flandre, mercredi, a usé son genou droit. Difficile dans ces conditions de prétendre à une prestation aussi convaincante que l’an dernier.

Et puis, il y a les surprises éventuelles venues de l’étranger. Si le Team Sky peut clairement miser sur l’Italien Gianni Moscon comme leader sur ces routes flandriennes, l’équipe britannique a également dévoilé une carte-surprise durant cette semaine : l’ancien champion du monde Michal Kwiatkowski sera également de la partie. S’il a plutôt les prochaines classiques ardennaises dans le viseur, le Polonais a déjà montré que les pavés n’étaient pas trop dérangeants pour ses qualités de puncheur. Déjà vainqueur de l’E3 en 2016, le coureur de 27 ans n’a toutefois pas encore tâté du pavé cette année. Enfin, l’Italien Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) apparaît cette année comme l’inconnu. L’ancien vainqueur du Tour de France et du Giro veut se tester sur les Flandriennes, à trois mois du Tour de France qui proposera quelques pavés. Le Sicilien ne sera pas forcément autant scruté qu’Alejandro Valverde (Movistar) mercredi, surprenant onzième sur À Travers la Flandre mais absent sur le Ronde, mais il sera à surveiller tant il peut surprendre sur des terrains inhabituels.

Chez les dames, le parcours de ce Tour des Flandres a quelque peu été modifié avec le retour du Mur de Grammont et onze côtes au programme. Toutefois, ce nouveau tracé implique un long passage dans la plaine après le Mur, justement, et un groupe plus conséquent pourrait encore conclure sur la ligne d’arrivée, comme l’an dernier, avec la victoire de l’Américaine Coryn Rivera. La spécialiste du sprint de la Sunweb sera une nouvelle fois présente au départ cette saison mais aura cette fois une autre favorite à ses côtés, Ellen van Dijk. La Néerlandaise apparaît en forme depuis le début du printemps et a réalisé un grand numéro en solo sur À Travers la Flandre, mercredi. Déjà vainqueur du Ronde en 2014, van Dijk sait qu’il faut surtout fatiguer ses adversaires au fil des côtes pour avoir une chance de s’imposer en solitaire à Audenarde.

Les Néerlandaises seront clairement les femmes à suivre durant cette sixième manche du WorldTour féminin. Outre Van Dijk, la championne du monde Chantal Blaak (Boels-Dolmans) a également confirmé sa bonne condition depuis le début du printemps même si elle n’a encore pu la conclure par une victoire de prestige. La cycliste de 28 ans rêve du Tour des Flandres et faire briller le maillot arc-en-ciel sur le Ronde est une motivation suffisante pour entraîner Blaak aux avant-postes. À moins que Boels-Dolmans joue aussi la carte de la championne olympique Anna van der Breggen, qui arrivera sur le Ronde avec la stature que Kwiatkowski chez les hommes : vainqueur d’un incroyable triplé sur les classiques ardennaises l’an dernier et du Strade Bianche début mars, la Néerlandaise de 27 ans a également les qualités pour affronter les “bergs” et peut être un joker intéressant pour l’équipe orange et blanche.

La Polonaise Katarzyna Niewiadoma (Canyon-SRAM) risque toutefois d’être un caillou dans la chaussure des Boels-Dolmans au vu de sa condition : deuxième du Strade Bianche et vainqueur autoritaire du Trophée Binda, en solo sous la pluie, la cycliste de 23 ans est une dure à cuire et peut distancer un peloton sans trop de difficulté au terme d’une classique difficile. Encore faut-il que les conditions soient rendues difficiles. Car si un groupe compact parvient à filer jusqu’à Audenarde, attention au sprint qui pourrait être favorable à la championne de Belgique Jolien d’Hoore (Mitchelton-Scott), qui rêve de succéder à Grace Verbeke en tant que deuxième Belge à s’imposer sur le Tour des Flandres.

La météo :

La météo sera également indécise durant ce dimanche de Pâques. Le ciel sera particulièrement chargé en matinée et en début d’après-midi avec un léger risque d’averses locales, notamment dans la région de Grammont. Les éclaircies sont plutôt annoncées pour la fin de l’après-midi. Le vent sera modéré et soufflera du nord entre 15 et 25 km/h, il sera donc de côté durant la majeure partie des circuits autour d’Audenarde.

Le mode d’emploi de la 102e édition du Tour des Flandres (1.WT) :

Distance : 264,7 kilomètres

Départ fictif : 10h30 sur la Steenplein à Anvers.

Départ réel : 10h45 sur la Dorpstraat à Burcht, après 9,3 km en cortège.

Arrivée : vers 17h03 sur la Minderbroedrsstraat (N453) à Audenarde.

Les difficultés :
Secteur pavé 1 – Km 87,4 : Lippenhovestraat (1 300 m) – Passage vers 12h50
Secteur pavé 2 – Km 88,8 : Paddestraat (1 500 m) – Passage vers 12h52
Côte 1 – Km 121,2 : Vieux Quaremont (2 200 m à 4%) – Passage vers 13h38
Côte 2 – Km 131,7 : Kortekeer (1 000 m à 6,4%) – Passage vers 13h53
Côte 3 – Km 138,7 : Edelare (1 500 m à 4,2%) – Passage vers 14h03
Côte 4 – Km 142,2 : Wolvenberg (645 m à 7,9%) – Passage vers 14h08
Secteur pavé 3 – Km 142,3 : Holleweg (1 500 m) – Passage vers 14h09
Secteur pavé 4 – Km 148,0 : Haaghoek (2 000 m) – Passage vers 14h16
Côte 5 – Km 151,0 : Leberg (950 m à 4,2%) – Passage vers 14h21
Côte 6 – Km 155,1 : Berendries (940 m à 7%) – Passage vers 14h27
Côte 7 – Km 160,1 : Tenbosse (450 m à 6,9%) – Passage vers 14h34
Côte 8 – Km 170,4 : Mur de Grammont (475 m à 9,3%) – Passage vers 14h48
Côte 9 – Km 189,0 : Pottelberg (1 353 m à 6,5%) – Passage vers 15h15
Côte 10 – Km 194,9 : Kanarieberg (1 000 m à 7,7%) – Passage vers 15h23
Côte 11 – Km 209,9 : Vieux Quaremont (2 200 m à 4%) – Passage vers 15h45
Côte 12 – Km 213,3 : Paterberg (360 m à 12,9%) – Passage vers 15h50
Côte 13 – Km 220,0 : Koppenberg (600 m à 11,6%) – Passage vers 15h59
Secteur pavé 5 – Km 224,0 : Mariaborrestraat (2 000 m) – Passage vers 16h05
Côte 14 – Km 225,4 : Steenbeekdries (700 m à 5,3%) – Passage vers 16h07
Côte 15 – Km 227,8 : Taaienberg (530 m à 6,6%) – Passage vers 16h10
Côte 16 – Km 239,1 : Kruisberg/Hotond (2 500 m à 5%) – Passage vers 16h27
Côte 17 – Km 248,0 : Vieux Quaremont (2 200 m à 4%) – Passage vers 16h39
Côte 18 – Km 251,5 : Paterberg (360 m à 12,9%) – Passage vers 16h44

Palmarès :
2008 – Stijn Devolder (BEL)
2009 – Stijn Devolder (BEL)
2010 – Fabian Cancellara (Sui)
2011 – Nick Nuyens (BEL)
2012 – Tom Boonen (BEL)
2013 – Fabian Cancellara (Sui)
2014 – Fabian Cancellara (Sui)
2015 – Alexander Kristoff (Nor)
2016 – Peter Sagan (Svq)
2017 – Philippe Gilbert (BEL)

Télévision :
– En direct dès 12h45 sur La Deux, puis à 13h35 sur La Une (RTBF)
– En direct dès 09h30 sur Één/Sporza, puis à 12h55 sur Canvas/Sporza, puis à 13h30 sur Één/Sporza (VRT).
– En direct dès 10h00 sur Eurosport 1.
– En direct dès 13h35 sur France 3.

Liste des partants : cliquez ici pour découvrir la liste des partants.

La carte et le profil de la course masculine :

Le mode d’emploi de la 15e édition du Tour des Flandres dames (1.WWT) :

Distance : 150,9 kilomètres

Départ fictif : 10h55 depuis le Markt d’Audenarde.

Départ réel : 11h00 sur l’Heurnestraat à Audenarde, après 5,1 km en cortège

Arrivée : vers 14h58 sur la Minderbroedersstraat (N453) à Audenarde.

Les difficultés :
Secteur pavé 1 – Km 12,5 : Lange Munte (2 470 m) – Passage vers 11h20
Secteur pavé 2 – Km 36,3 : Lippenhovestraat (1 300 m) – Passage vers 11h57
Secteur pavé 3 – Km 37,7 : Paddestraat (1 500 m) – Passage vers 12h00
Côte 1 – Km 59,7 : Edelare (1 500 m à 4,2%) – Passage vers 12h34
Côte 2 – Km 63,2 : Wolvenberg (645 m à 7,9%) – Passage vers 12h40
Secteur pavé 3 – Km 63,3 : Holleweg (1 500 m) – Passage vers 12h41
Secteur pavé 4 – Km 69,0 : Haaghoek (2 000 m) – Passage vers 12h49
Côte 3 – Km 72,1 : Leberg (950 m à 4,2%) – Passage vers 12h54
Côte 4 – Km 76,1 : Berendries (940 m à 7%) – Passage vers 13h00
Côte 5 – Km 81,1 : Tenbosse (450 m à 6,9%) – Passage vers 13h06
Côte 6 – Km 91,5 : Mur de Grammont (475 m à 9,3%) – Passage vers 13h24
Côte 7 – Km 110,1 : Pottelberg (1 353 m à 6,5%) – Passage vers 13h54
Côte 8 – Km 115,9 : Kanarieberg (1 000 m à 7,7%) – Passage vers 14h03
Côte 9 – Km 125,3 : Kruisberg/Hotond (2 500 m à 5%) – Passage vers 14h18
Côte 10 – Km 134,2 : Vieux Quaremont (2 200 m à 4%) – Passage vers 14h32
Côte 11 – Km 137,7 : Paterberg (360 m à 12,9%) – Passage vers 14h37

Palmarès :
2008 – Judith Arndt (All)
2009 – Ina-Yoko Teutenberg (All)
2010 – Grace Verbeke (BEL)
2011 – Annemiek van Vleuten (P-B)
2012 – Judith Arndt (All)
2013 – Marianne Vos (P-B)
2014 – Ellen van Dijk (P-B)
2015 – Elisa Longo Borghini (Ita)
2016 – Elisabeth Armistead (G-B)
2017 – Coryn Rivera (USA)

Télévision :
– En direct dès 13h30 sur Canvas/Sporza (VRT).

Liste des partantes : cliquez ici pour découvrir la liste des partantes.

La carte et le profil de la course féminine :

Graphiques : Flanders Classics

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