Trois Jours de La Panne-Bruges : Elia Viviani rassure Quick Step

Elle lui était promise, il n’a pas manqué sa cible : Elia Viviani a signé à La Panne sa sixième victoire de la saison au terme des Trois Jours de La Panne-Bruges, réduits à… une seule journée de course pour les messieurs, et une autre pour les dames.

Elle lui était promise, il n’a pas manqué sa cible : Elia Viviani (Quick Step) a signé à La Panne sa sixième victoire de la saison au terme des Trois Jours de La Panne-Bruges, réduits à… une seule journée de course pour les messieurs, et une autre pour les dames. L’Italien a remporté un sprint massif annoncé et rassure Quick Step dans cette campagne printanière de classiques.

Tout va bien pour l’équipe Quick Step Floors. Du moins sur le territoire belge. Après Rémi Cavagna sur À Travers la Flandre Occidentale, Fabio Jakobsen sur Nokere-Koerse et Alvaro José Hodeg sur la Handzame Classic, au terme de trois courses flandriennes bien différentes dans leur scénario, l’Italien Elia Viviani a conclu un nouveau succès sous la tunique bleue et blanche, ce mercredi, à La Panne. À l’occasion de la première édition des Trois Jours de La Panne-Bruges remaniés en une seule journée de compétition par catégorie, le sprinter transalpin était annoncé comme le favori impossible à tenir au vu de son statut et du profil de l’épreuve. Les quelques côtes autour du Mont Kemmel à près de 100 kilomètres de l’arrivée n’allaient en effet pas bousculer le peloton, et le vent n’était pas assez fort pour provoquer d’éventuelles cassures à l’approche de la Côte. Quelques échappés essayaient bien de tenir tête à un peloton d’une cinquantaine d’hommes, épuisés par les efforts de la Lotto-Soudal, mais un emballage massif s’annonçait bien.

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Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) s’occupait, lui, de lancer ce sprint dans la ligne droite de La Panne, avant de voir Viviani débouler et le déborder dans les cinquante derniers mètres pour enregistrer sa sixième victoire de la saison, et la dix-septième de l’équipe Quick Step. “C’est ma première victoire de l’année, et c’est une grande joie, vu ma déception après Milan-Sanremo”, confirme l’ancien pistard italien, qui a manqué son sprint final dans la Classicissima, samedi dernier, après un gros travail de ses équipiers dans les derniers kilomètres. Viviani semblait tout proche de la victoire sur la Via Roma, mais a manqué, tout comme son équipe, de justesse au niveau tactique. Qu’importe, la déception est déjà oubliée : “Quand vous démarrez en tant que grand favori, il y a toujours plus de pression, et je suis content d’avoir pu finir le travail de mes équipiers. C’est aussi ma première victoire belge sur une course belge, cela reste aussi important”.

Surtout, Elia Viviani a pris ses repères avant Gand-Wevelgem, ce dimanche, une épreuve qui passe par les mêmes difficultés autour du Mont Kemmel, même si l’intensité sera tout autre. “Cela m’a fait du bien de voir ces côtes, notamment pour le positionnement avant le Mont Kemmel”, ajoute l’Italien. Ce dernier sera clairement l’un des favoris pour la classique de l’Yser, tant que l’équipe Quick Step Floors se montre solidaire de son sprinter et assure son statut de patron des Flandriennes. La pression sera grande, mais Viviani veut clairement grandir sur ces classiques. Il enchaînera d’ailleurs sur À Travers la Flandre, mercredi prochain, avant d’envisager une participation au Grand Prix de l’Escaut, souvent promis aux sprinters, une semaine plus tard.

Résultats de l’épreuve (Bruges > La Panne, 202.4 km) :

Photo : capture Sporza/VRT

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